Physique

Fenrir est un beau, très beau jeune homme. Un mètre soixante quinze pour soixante huit kilos, tout en muscle à force du travail acharné qu'il effectue, sa musculature carrée et développée sont une merveille pour les yeux.

Ses cheveux roux bouclés encadrent son visage carré. Avec ses lèvres pulpeuse et son sourire sincère qu'il porte habituellement, Fenrir à l'allure du bon gars, ce qu'il est essentiellement. Ses yeux verts dégagent un petit air assuré, mais vu qu'il arbore cet air même quand il est totalement paumé, autant dire qu'il ne s'agit que d'une apparence.

Au niveau de sa démarche, il est plutôt balourd. Ses cheveux ne sont jamais coiffés, et il porte souvent ses vêtements de travail, n'ayant aucun coquetterie. Préférant chemise et salopette aux habits de haute couture quand on lui force à en porter, c'est tout simplement un homme simple, comme on en voit tant

Psyché

Quand vous voyez ce visage, vous vous dites sûrement, "Oh mais il m'a l'air d'un fin limier ! Et quelle élégance, quel charisme ! Cet homme doit être d'une intelligence rare."

Vous êtes, tellement, loin du compte.

Fenrir à grandi dans une ferme, à été éduqué par ses parents fermiers aussi, et n'a rien connu d'autre avant ses seize ans que l'école de la vie et du travail. Il ne sait ni lire, ni écrire, n'a aucune réelle connaissance de l'ensemble de Haut-Levant, et s'il est un expert en bricolage et en agriculture, n'allez pas lui demander de faire fonctionner une lunette astronomique.

En fait, Fenrir n'est pas bête. Il est totalement inculte surtout. Mais ce qui renforce cette bêtise apparente, c'est aussi sa naïveté. Bien qu'ayant grandi dans un univers sombre et difficile, Fenrir est un éternel optimiste, qui crois au bien fondé de chacun. Il ne voit même pas sa condition d'esclave comme un mal plus retors que ce qu'on connu ses ancêtre autrefois quand ils étaient l'esclave d'un roi. Son travail lui permet de nourrir les siens, il est utile, pour lui, c'est ainsi que va la vie.

Loin d'avoir de grandes ambitions, justement Fenrir possède des valeurs et des objectifs simple : Sa famille est ce qui compte le plus, et tant qu'il peut boire, manger, et cultiver ses terres, la vie lui sied ainsi.

Comme tout homme de son âge, il rêve de rencontrer la perle rare, l'épousailler et lui faire moult enfants ! Mais... Aucune femme n'a jamais été intéressée par la bêtise d'un tel homme, car presque tous les esclaves aspirent à devenir un jour favori et ne veulent pas s'encombrer d'un compagnon qui lui, apprécie sa vie de miséreux. Il reste néanmoins éperdument romantique, et rêve de cette rencontre !

L'homme à le coeur sur la main, et n'hésite pas à se démener à aider les siens... Mais ne lui demandez pas de risquer sa peau. Fenrir est un pleutre, un peureux qui n'aime pas se battre, qui n'aime pas prendre des risque, et qui tentera toujours de trouver la solution qui le mettra le moins en danger.

Pouvoir

Aucun pouvoir, mais son sang est réputé pour être particulièrement délicieux, un des plus beau nectar de tout Haut-Levant.

Histoire

L'histoire de Fenrir est très simple, aussi nous n'allons pas faire long.

Fenrir est né du mariage et de la reproduction de Vivienne et de Brôn Harfang, des fermiers travaillant au nord est de Haut-Levant, dans les plains qui faisaient la jonction entre Aubéclat, Mistrallin et Vertgrison.

Ainé d'une famille de 7 enfants, dont 5 filles, Fenrir à eu cette chance incroyable d'avoir un contremaître qui gardait ses esclaves en famille. Non pas par gaîtée de coeur, mais car ce dernier savait qu'une famille d'esclave soudée était plus efficace quand il s'agissait de s'occuper d'une grande portion de terre. Le contremaître était responsable d'une immense terre prévue pour les récoltes et le bétail, et la famille Harfang avait la responsabilité des vaches, de la pousse du blé, et de plusieurs plantations de légumes, sur de nombreux hectares.

Ainsi, malgré la vie très difficile qu'il avait depuis ses 6 ans, Fenrir avait grandit dans une famille aimante, qui se soutenait, et qui faisait en sorte de travailler dur pour ne pas recevoir de correction. N'ayant que très peu quitté sa ferme pendant ses seize premières années de vie, et sa vie actuelle lui plaisant dans la mesure du possible, c'est ce qui à développé chez Fenrir ce goût pour la vie simple et le travail bien fait.

Tout bascula un jour lors de ses seizes ans. Lorsqu'une haute vampire de la couronne passa rendre visite à son ami le contremaître, elle trouva Fenrir à physiquement très attirant pour un jeune homme, et demanda à goûter son sang. Fenrir n'avait encore jamais été mordu, le contremaître ayant ses propres esclaves à disposition. Et ce fut la révélation.

La haute s'extasia, au point qu'elle failli ce jour là le vider de son sang. LE contremaître goûta à son tour... Mazette ! Le sang de Fenrir était délicieux ! Meilleur que tout ce qu'il avait pu goûter dans sa vie !

Après le départ de la vampire, le bruit s'était répondu, de soirées en soirée, et de temps en temps, certains vampires se rendaient sur la terre fertile et austère du contremaître,... Juste pour lui demander de goûter à son esclave. Deux ans plus tard, le contremaître décida qu'il était tant de mettre cela à profit.

Son plan était simple : Emmener Fenrir dans des soirées, et le "servir à diner" aux invités présents. Non seulement il y récolterait du prestige, mais c'était l'occasion parfaite pour lui de négocier encore plus de richesse pour ses terres.

Bien sûr, Fenrir n'était pas d'accord de base, disant qu'il ne se sentirait pas à l'aise là bas. Pour le contremaître c'était un dilemme, car Fenrir était un excellent esclave, très travailleur et il ne voulait pas le perdre dans sa ferme. De plus, perdre un tel sang serait une vraie perte et il ne pouvait pas non plus le forcer et risquer de se payer une honte intersidérale aux réceptions si jamais son comportement ne suivait pas.

Mais le contremaître était vil, et lui rappela une chose : Si lui n'était pas facilement remplaçable dans l'état actuel des choses, il devait bien l'admettre, sa famille elle, c'était tout le contraire. Et que si une fois toute sa famille enterrée il n'était toujours pas coopératif, il ferait en sorte qu'une pouliche porte son enfant et il réessayera avec le prochain.

Alors il accepta, à contre-coeur. Depuis 4 ans, deux à trois fois par mois, son contremaître viens le chercher, l'habille, le lave, le coiffe, et l'emmène à ce genre de soirée. Bien qu'ayant énormément de mal à se mêler aux vampires de la haute, c'est justement cette naïveté qui fait de lui un sujet de discussion. Et puis, passant pour le ptit pécore du coin, les vampires ne s'intéresse qu'a son sang

Fort des efforts que l'humain fit, le contremaître tenu parole. La famille Harfang ne fut pas touchée. Mais le contremaître pensa qu'il faudrait d'urgence l'aider à se reproduire. Mais l'humain était encore jeune...

Pour le moment, son seul compagnon était son border collie, son famillier Dougie.