Physique

Taille : 1m76 cm
Poids : 68kg
Aucune cicatrice notable que les scarifications qu'elle s'est fait.

Si l’on ne regardait que son physique, Pandore aurait pu être le parfait tableau que l’on attendait d’elle. Une silhouette opaline, sculpté dans le marbre d’une mortalité éphémère. Telle est sa beauté, translucide et pleine de volupté. Faite pour mourir, ou être figée par la grâce d’une morsure. Fragile devant toute autre créature que les mortels. Gracile à ne pas en douter, part les gestes qui lui furent inculqués.

Sa derme est un tissus délicat, frappé de veines sinueuses, que l’oeil ne peut manquer tant il est fin. Aussi pâle que la couleur de ses traits fait de verre. Sous la toison diaphane, l’ombre de ses cils clairs, la couleur pastel de son regard fixe le fond de l’âme. Sa bouche à la pulpe colorée aurait pu être innocente si elle ne portait pas dans le fond de son regard cette lueur dérangée. Cette menace silencieuse. Indomptée. Bien que contrastant avec sa diction finement étudiée, faite pour charmer. Les mots coulent comme du velours entre ses lèvres, tantôt murmurés, tantôt étouffés, la main accompagne la parole, dans des gestes calmes et maitrisés. Nul n’y discernerait le mensonge d’une vérité sous l’écrin des filaments blonds ivoires qui cascadent ses épaules.

Chance est faite, que la nature l’ai doté d’un corps de sylphe. Sa vue aveugle l’esprit, et détourne l’attention de l’esprit qui l’incarne, insaisissable. Avec la courbe de cette poitrine dont les pointes sont rosées, jeunes et effrontées sous ses vêtements, à la chaleur de son ventre pleins de vitalité. Ses formes ne sont pas les plus voluptueuses mais sa silhouette fuselée lui donne cet aspect aérien parfois recherché.

Oh, Pandore, qu’importe l’attirance que tu provoques, tu resteras et demeureras imparfaite, et ce malgré tous les efforts que ton possesseur à mis en oeuvre pour te rendre plus parfaite. Mais ça qui peut le voir, certainement pas le premier venu subjugué par tes quelques apparats délicats et chers.

La pureté est la plus belle des parures. Jalousement gardée.

Psyché

 
• Douce • Instinctive • Fourbe • Méfiante • Obéissante • Défiante • Attentive • Dérangée • Séduisante • Impulsive • Inapprivoisée • Contradictoire • Inconsciente •

Il faut se méfier de l'eau qui dort dit-on. Pandore est une vérité insidieuse, un écrin à deux faces. Capable du pire comme du meilleur. Son obédience, sa douceur ne sont qu’une façade recelant bien d’autres vérités, celle que jamais elle ne put accepter son manque de liberté. Ainsi son silence referme ses cris, le silence d’un chant tari et… Bien que le tempérament est enjôleur, au delà de la chair qui embrasse ses os, la psyché semble versatile et frémissante. S’aventurer vers elle, c’est approcher d’un précipice aux abysses inexplorées. N’attendant qu’un premier éclat de votre part pour laisser libre cours aux songes endormis qui les tapissent, aveugle du danger et de ses conséquences. Sous cette allure peu expressive, il est difficile d’imaginer que le manque de tendresse eu tôt fait de la rendre insensible autrement qu’à la discipline et à l’obéissance. Inaccoutumée aux attentions qui ne sont pas offertes pour embellir ses quelques qualités. Si l’on peut appeler ça ainsi, car Pandore est douée, belle et sophistiquée. Telle qu’on pourrait le souhaiter.  

Mais sous la surface de l’eau, se dissimule la noirceur de son âme. Pandore méprise, l’oeil calme. Parle la bouche close, l’oeil bavard. Disciplinée mais non apprivoisée. Peu importe les années qui ont coulé. L’âme demeure prisonnière mais demeure avide de liberté. Cette défiance qui accuse la puissance. Elle brule dans le feu de ses yeux comme une tempête silencieuse. Un besoin d’exprimer ce quelque chose tapis dans ces entrailles. Ce danger que nul n’a su dévoiler. Ces doux prémices de folie. Tel un animal sa méfiance est maitre et son instinct imprévisible force de vie.

Docile, elle se laisse approcher, pour mieux vous tromper. Accepte pour mieux rejeter, incapable de faire confiance. Que connait-elle de cet univers autrement qu’au travers sa courte vie ? Si peu de choses, mais son esprit tout ce temps enchainé aux quelques attitudes qui lui furent forcé brule d’éclore pour laisser fleurir la femme qui se bouscule aux portes de son âme.

Car c’est bien une malédiction n’est-ce pas de devoir vivre sous la coupe d’autrui et de voir l’humanité réduite à esclavage. Une fatalité, qu’elle n’explique que dans les forces occultes qui régissent ce monde.  Ce ne put qu'être le fruit d'une punition.  Une éclipse, non anodine, et en cela, elle trouve une explication en le pouvoir de choses qu'ils ne perçoivent pas. Aussi fascinant qu’effrayant.

Ainsi Pandore à développé d’autres passes temps. Son intérêt tourné vers les rituels morbides, d’offrandes de sang et de sacrifices, elle croit en l'occulte qui gouverne les créatures de ce monde. Comment expliquer sinon leur apparition. Toute vie à un prix. Celui de l’humanité est l’esclavagisme.

Il ne tiendra qu’à vous de tailler dans la pierre les quelques attraits de Pandore, et d’en cristalliser les reflets. D’exalter sa sauvagerie ou au contraire de révéler ce que ses yeux sont aujourd’hui incapables de voir.

Pouvoir

Joker

Histoire

L’histoire de Pandore est à peine écrite, vierge et dépouillée.
L’enfante fut vendue très jeune a un marchand qui l’a recueillait sous son toit pur une modique somme. Elle ne garde aujourd’hui aucuns souvenirs des visages qui auraient du être ceux de ses parents. Le seul dont elle se souvient est celui de Malborne, le marchand qui la possède depuis son plus jeune âge et qui c’est chargé de son éducation. Un visage hostile, et froid qui vous transperçait sans pudeur aucune. Fouaillant les moindres aspérités chez ses esclaves pour mieux les tailler à la mesure de son exigence. Il était connu pour être l’un des meilleurs marchands de mortels aux Seigneurs de Haut-Levant, s’était hissé dans la société par son seul talent à offrir la fine fleur des esclaves parmi des concurrents de renom.

Stricte et sévère, il s’était évertué à lui promulguer l’éducation dont elle avait besoin pour faire partie de ses joyaux. Elle comme tant d’autres. Ainsi pour les élever au meilleur rang qu’il soit, l’éducation fut à la mesure de ses exigences. Les punitions sévères lorsque l’un d’entre eux échouait. Aucune erreur n’était permise. D’une certaine façon Malborne se sentait puissant, car il transformait des diamants brutes en joyaux. Ses joyaux qui lui apportaient la fortune comme il disait, étaient tout pour lui.  Et quelle fierté il avait à les exhiber comme les meilleurs esclaves.

Pourtant d’année en année, le reflet de Pandore s’était gravé dans son oeil et ce qui aurait du être une grande fierté, au nom de tous ses efforts s’était mêlé à une amertume et de la frustration. Sans le savoir il avait été l’instigateur des plus parfaits défaut de son esclave. Comment son échec avait-il plus être possible ? Malgré les peines qu’il lui avait fait endurer Pandore semblait se raccrocher plus fermement à ses croyances. Elle nourrissait des attraits morbides pour des activités qu’il ne lui avait guère donné, souillant la beauté pure de sa plastique par une attitude distante et froide. Car Pandore avait un coeur de glace et le regard brulant de malice. Elle se moquait de lui lorsqu’elle lisait sur son visage de la rage. Secrète et mystérieuse. Avait développé une méfiance envers les visages masculins qui ne lui inspiraient pas confiance.

Elle le rendait fou, l’obsédait. Fou de rage, fou de désir.
Tout ce qu’il avait investit risquait d’être ruiné si l’on découvrait ses tares dérangées. Et elle le savait. Elle et ses lubies. Elle et ses menaces. Il n’arrivait plus à penser clair quand elle posait ses yeux dans les siens. Il avait du l'isoler mais chaque punition ne faisait que l'exalter.

Peut-être dans le fond que la vendre n’était plus réellement ce qu’il souhaitait, Malverne ne savait plus exactement ce qu’il voulait.  Elle était devenu un défi. Il ne pouvait guère la faire passer à un contre-maitre car se serait une perte d’investissement. Et de l’autre côté s’en séparer le faisait enrager. Si l’on découvrait son caractère personne ne la voudrait. Ainsi cela fait déjà quelques années que Pandore est là, invendue, et peut-être dans le fond que cette situation le désespère autant qu’elle lui convient. Il ne supporte pas que l’on pose l’œil sur  elle, ne supporte pas la simple pensée qu’on puisse l’avoir. Car depuis tout ce temps il n'a jamais vraiment eu ce qu'il voulait malgré qu'elle soit son esclave.

Son obsession pour elle n'a donc cessé de grandir depuis, parallèlement à la défiance dont elle s’arme pour le faire enrager. Tel un poison insidieux elle s’était glissé en lui, et petit à petit avait gagné ses entrailles pour s’y nicher, fourbe et séduisante.

Quelle ironie de se demander qui d'entre eux était véritablement prisonnier.