Physique

Ivellios est plutôt grand, faisant dans les 1m87. Svelte et avec une musculature apparente sans pour autant être excessive. Il a des cheveux courts, lisse, qu'il aime plaquer sur le côté gauche. Ses yeux sont de couleur argent et il s'est lui-même percé les oreilles pour y mettre des serres de corbeaux qu'il a décidé de garder à jamais. Sur son torse apparaît un grand tatouage qui débute au milieu de sa poitrine, recouvre ses épaules et monte jusque sur les côtés de son cou représentant de grandes ailes de corbeau. Ce vampire à de longs fins doigts et de longues jambes... Il porte généralement des chemises, ouvertes ou presque, des pantalons souvent sombres et aime être pied nues. L'idéal pour lui, serait de rester nue, mais la société fait qu'il doit s'habiller de temps en temps... Mais chez lui, il ne se prive pas de retirer chaque vêtement qui lui aurait effleuré la peau. Il est pour ainsi dire quelqu'un de très gracieux lorsqu'il décide de véritablement s'habiller. S'accordant dans la totalité de sa tenue et restant dans des tons sombres mêlé à de l'argent généralement par endroit.

Psychée

Ivellios est quelque peu... Attiré par les dents. Depuis sa passion pour ces dernières, il voue littéralement un culte envers ses petits os qui nous servent tant. Au-delà de ça, Ivellios est très calme. Il aime observer, toucher, analyser... Il se considère lui-même comme étant un artiste incompris. Très serviable, il n'hésite pas à recevoir ses clients avec le plus grand des sourires. Néanmoins, il peut observer votre dentition pendant des heures, se demandant bien s'il vous en prendrait une ou deux. Mais, que les plus belles, pour améliorer sa décoration personnelle.
Au-delà, Ivellios se montre être un excellent dessinateur et peintre et apprécie dessiner des corps nues. Il aime apprendre et se cultive souvent par les livres qui viennent orner sa bibliothèque.

Ivellios est aussi quelqu'un de délicat. Qui aime l'art plus que tout et qui la laisserait l'envelopper s'il le pouvait...
Ce vampire se laisse aussi guider de par ses transes qu'il ressent notamment lorsqu'il découvre les dents des clients ou bien se met à peindre quelque chose qui lui provoque en lui, une douce symphonie.
Le Duc reste aussi quelqu'un qui considère sa place, son rang et ferait tout pour son Prince. Le rendant par conséquent parfois quelque peu directif et direct.

Pouvoir

Ivellios, peut faire vieillir des cellules. Lorsqu'il touche un être-vivant (plante, humain...) ou une chose qui lui appartient (comme une main, un bras, un pied...), il se concentre sur les cellules qui le définissent. Il arrive à les visualiser devant ses yeux et ainsi, parvient à faire vieillir ce qu'il veut.
Etant passionné des dents, lorsqu'il décide d'en arracher une à son patient, il met ainsi son doigt dessus, visualise, vieilli le nerf jusqu'à ce qu'il pourrisse et peut ainsi l'extraire sans difficulté. (Ce qu'il ne veut pas dire qu'il ne les arracheras pas toutes sans douleur o/) Lorsqu'il ne touche plus la partie, l'endroit retrouve son âge normal comme si rien ne s'était passé.

Depuis le rôle d’héritier qui lui a été transmis, ses pouvoirs ont évolués : les cellules qu’il ne pouvait faire vieillir que jusqu’à l’âge de 80 ans, peuvent à présent vieillir jusqu’à atteindre la mort de la personne. N’y laissant ensuite plus aucune vie, de son simple toucher. Il faut pour cela qu'Ivellios touche la personne durant quelques minutes, tout en désirant sa mort. Néanmoins, agir ainsi lui laisse une marque. S'il utilise par exemple ses mains pour ôter la vie, alors sa peau en deviendras sombre... de plus en plus, jusqu'à atteindre un noir intense recouvrant la totalité de sa peau. Plus il reste en contact, plus la noirceur viendras se propager sur son bras etc... La noirceur disparaitrait ensuite dans les prochains jours...

Par ailleurs, Ivellios vint aussi acquérir le don qu’avait Wolfram… Il peut à présent voir et sentir la mort comme le ressentait son ancien Prince….

Histoire

« Ouvrez la bouche. »

Cette phrase, prononcé de nombreuses fois dans sa vie, lui apporte toujours ce petit frisson dans le dos...

Ivellios, lors de ses 14 ans, a été fasciné par le métier de son père : dentiste. Un projet fort prometteur au vus des capacités intellectuelles de l'enfant. Il suivait son géniteur tous les jours à son travail et apprit sur le tas en plus des livres qu'il lisait à longueur de journée, au coin du feu... Épris de plusieurs passions, il s'est aussi mit à dessiner. Prenant exemple d'abord sur les croquis proposés dans certains bouquins sur l'anatomie humaine. Il trouva un certain charisme dans le corps humain qui en devint presque maladif.

Ce fût bien des années plus tard, qu'Ivellios pût enfin toucher à son premier patient : au cabinet de son père. La première intervention fût un cruel échec. Le jeune homme alors âgé de 23 ans, était resté planté devant la bouche de la jeune femme qui lui faisait face. Incapable de sortir un mot, les yeux écarquillés, il observait. Il était fasciné. Chaque position, tout était parfait dans sa dentition. Les petits os étaient beaux, magnifique. Il en était même arrivé à en caresser certaines de ses doigts...
Et lorsque son père était arrivé dans la salle pour s'assurer que tout se passait bien, qu'elle fût l'horreur lorsqu'il vit son fils, à cheval sur la patiente, tenant la mâchoire d'une main fermement et jouissant presque au touché de ce qu'il admirait tant.
Son père lui avait alors interdit tout contact avec les autres clients. Terrorisé, il ne reconnaissait pas son fils.
Sauf que l'interdiction donna davantage envie à Ivellios de continuer. Il avait touché au métier, il n'allait pas en sortir de si tôt...

Très vite, il redoubla d'effort pour augmenter ses connaissances et demandait en permanence à retourner voir les clients. Refus catégorique à chaque fois... Si bien, qu'il finit par quitter la maison familiale sans même l'accord de ses progéniteurs. Il s'était enfui et avait décidé de vivre sa vie comme il l'entendait. Il ouvrirait lui-même son shop et tout irait pour le mieux... Mais la vie n'était pas aussi simple...
Ses débuts commencèrent dans sa nouvelle maison, une pauvre salle petite et remplie de bois pourris. Ses premiers clients étaient chouchoutés. Que dire, il était heureux d'avoir enfin des personnes lui faisant confiance... Se donnant à lui ainsi, bouche grande ouverte. Tout se passait à merveille. Il s'occupait des rages, des caries et tout allait pour le mieux. Jusqu'à ce qu'une patiente en question entra dans la « boutique » : une jeune femme belle, qui avait atrocement mal. C'est avec un grand sourire que le jeune homme pris alors soin de sa cliente. Tout allait bien jusqu'au moment où il aperçu une dent, magnifique. Belle, dans toute sa splendeur. Ses lignes étaient parfaitement sculptés... L'homme se retrouva hypnotisé comme à sa première fois. Bloqué, à regarder, analyser, sourire... Prenant comme avant le visage de la femme entre ses mains avec force, il plongea presque sa tête, s'il avait pu, dans l'ouverture béante. Ses yeux, écarquillés, il se mit à caresser la dent. Il la voulait. Maintenant. Elle était si belle, qu'il lui fallait avoir cette dent, qu'importe comment. Sans même demander quoi que ce soit, il prit les ustensiles nécessaires et la lui arracha sans prévenir... La femme, hurlait. Il n'était pas prévus qu'elle souffre davantage et pourtant... Ivellios n'en avait que faire... Il s'était retourné et lui faisait à présent dos. Il tenait du bout des doigts la dent tant convoitée. Il la regardait avec des yeux mielleux et un doux sourire. Elle était parfaite.
Sans attendre, il la posa dans un coin de la pièce et alla baiser la main de sa cliente. Il la remerciait de toute son âme pour lui avoir donné ce cadeau si beau, alors qu'elle pleurait, saignait et ne voulait qu'une chose, fuir cet endroit... Et elle ne se fit pas prier longtemps. Elle profita du fait que l'homme ne la tenait plus, pour partir et loin.

La réputation du jeune homme fût alors très compromise... Peu de monde revenait dans son cabinet de fortune où venait s'ajouter petit à petit une décoration de dents sur le mur, tenue par des fils...
Puis la guerre arriva... Il n'était alors plus questions de clients, mais de survie...

Le jeune homme a très peu de souvenirs de ce passage de sa vie... Il se souvient fuir, avoir une forte douleur dans le cou... Un lieu sombre, des personnes, une envie de sang monstrueuse...1 an de souvenirs presque effacés de sa mémoire où il avait en fait, vécue son sevrage après sa transformation.

Il se souvient néanmoins que sa survie a été dût grâce à un homme aux longs cheveux d'ébènes... Le Prince d'Atlach, le prince de la mort... Il vivait maintenant depuis plusieurs années dans ce manoir qui lui était siens, à Roncecoeur. Assez naturellement, Ivellios s'était vite fait à sa nouvelle vie de vampire. Il appréciait davantage la beauté, l'art... Ce qui l'avait poussé à dessiner davantage, créant alors de nombreux tableaux pour le maître des lieux, représentant ainsi sa dulcinée.
Tout était une question de point de vues, tout était magnifique ou hideux. Mais tout, était apte à être observé.

Sa capacité à faire vieillir les choses étaient apparût pendant son sevrage. Il s'était amusé d'abord sur des plantes, à les faire vieillir, puis les laissaient reprendre leur âge normal... Quelque chose qu'il comprit vite et qu'il utilisait pour son métier... Enfin, pour sa passion plutôt.
Etre un vampire n'avait en rien enlevé son obsession presque maladive des dents et du corps humain. Au contraire, ça avait même quelque peu augmenté.
Le prince d'Atlach lui avait alors créé un atelier. « Aux dents de la sagesse ». Un atelier qui permettait à Ivellios d'exercer son métier. Ce qui avait énormément touché ce dernier. Déjà qu'il respectait énormément le prince, il avait un amour pour lui qui revenait à de la vénération. Il lui avait donné la vie, un pouvoir, une situation faisant de lui un Duc, un atelier... Et l'héritier aimait son art. Que dire de plus ? Il était comblé. De plus, il avait pu décorer sa pièce à lui avec un style bien original : de nombreuses dents, toutes arrachées, pendaient via un fil sur le mur, des dessins d'anatomie et de bouche étaient fixés contre les parois, des pots remplies de substances visqueuses, des ustensiles accrochés un peu partout... Ivellios se sentait bien et recevait quotidiennement des dents ou bien des clients... Et ce, pour son plus grand bonheur. Il arrachait les dents selon ses propres envies et donnait raison à toutes ses folies.

Il connait aussi très bien la Duchesse Mélusine qui est sa soeur presque direct. Du moins, celle avec qui il a le plus d'affinité dans le clandes Atlachs. Il la traite avec le plus grand des respects, pensant que dans la famille, le lien doit être des plus fraternels. Même s'il considérait qu'elle était bien trop violente envers les esclaves, chose qu'il n'aimait guère, il l'aimait comme elle était et malgré ses défauts.

Il n'a donc qu'une hâte, de continuer ainsi sa vie qui lui plaît tant...