Le Deal du moment : -10%
-30€ sur la nouvelle Tablette tactile Lenovo Tab ...
Voir le deal
269.99 €

Ea Briséchine [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

avatar
Invité

Ea Briséchine


« J'ai deux façons de régler les problèmes, un coup en pleine tête ou un genou brisé. »


Informations



Prénom : Ea
Nom : Briséchine
Age : 24 ans
Clan : Miranna
Groupe : Humains
Métier : Gladiatrice
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Situation familiale : Célibataire. Ea fait partie des possessions "guerrières" de son Maître qui les utilise pour les Jeux entre humains. Cela laisse peu de temps pour la recherche de partenaire.
Familier : NA


Pseudo : Mina (désolée pour l'autre Mina ! xD)
Comment avez vous connu le forum ? Par la propagande honteuse de Oliver/Max au nouvel an... et le petit coup de pouce de Kera
Avez vous signé le règlement ? Ouep !
Un dernier mot ? Comme ce forum est beau ! Et comme son contexte est clair !



Physique

Pour être franche, il n'est pas rare qu'on me prenne pour un homme, avant que j'ouvre la bouche. Hasard de la génétique ou résultat d'années d'entraînement ? Je ne le saurais jamais. Mon mètre quatre-vingt-cinq, je le dois à ma famille. Mais mes muscles développés et les pectoraux qui ont dévoré ma poitrine au fur et à mesure ? Non, je crois que c'est le résultat de mes combats. J'ai un métier qui me plaît : défoncer ce qui est plus faible que moi. A la claymore, le plus souvent, au poing lorsqu'on m'a désarmée. C'est vrai que ça laisse des cicatrices un peu partout.

Mon ventre est zébré de marques de blessures plus ou moins profondes. Je dois vraiment mettre les miquettes à mes adversaires, parce qu'ils visent systématiquement les organes. Alors, c'est vrai qu'on m'a déjà dit que j'avais une tête assez défoncée, et qu'on ne voulait pas m'abîmer plus. Même si j'y mettais de la bonne volonté, je n'arriverais pas à être une de ces délicates fleurs qu'on cueille dans les bordels. Et de toute façon, je préfère voir un adversaire se chier dessus que de l'entendre parler. Alors, quitte à être la dernière vision de leur existence : autant exister en tant que peur incarnée.

Je ne porte que deux types de bijoux : le bracelet de mon Maître et les perles pour maintenir mes cheveux en place. L'esthétique, ce n'est pas vraiment mon truc. Je badigeonne mon visage de poudre noire pour paraître plus effrayante que je ne le suis réellement. Quelqu'un me coiffe, parce que la première fois que j'ai combattu sans avoir les cheveux attachés, ce fut un massacre. J'ai non seulement perdu des touffes entières arrachées au passage mais j'ai dégoûté quelques membres de l'assistance. Trop sauvage. Trop brutale. Alors maintenant, c'est patience hebdomadaire : quelqu'un s'occupe de me coiffer et de remettre un peu de cheveux là où il y a des trous. Au départ, de ma propre couleur. Et puis, comme je commençais à revenir trop cher, sans teinture.

On m'a déjà dit que j'avais "l'air patibulaire". C'est une façon un peu pète-sec de m'expliquer que je dois rire moins fort, parler moins fort, être moins grande et prendre moins de place. Je ne choisis plus depuis longtemps mes vêtements. Dans l'arène, ils sont faits pour être fonctionnels et générer de gros paris. Hors de l'arène, ils sont là pour le decorum. Ca me va, ça fait partie de moi, ça me définit pas mal.

De toute façon, même quand j'enlève tout ces trucs, je ne suis pas une fleur fragile. Au mieux, je ressemble à une pomme de pain. Ou un oignon.


Psychée

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un problème avec la violence. Je suis à peu près aussi délicate qu'un coup de genou dans les roubignoles. Je n'ai pas beaucoup de patience, mais j'ai appris à prendre sur moi. Longuement, silencieusement, les lèvres fermées. Je sais parfaitement fermer ma gueule : réflexe de survie, je suis esclave, dire ce que je pense, c'est risqué.

De toute façon, je n'ai pas besoin de mots pour exprimer ce que je pense, l'arène est là pour moi. Je sais que je fais peur, je m'en fous. Ou plutôt : j'en profite. C'est jouissif de voir le visage d'émotions mélangées et indécises d'un vampire quand je hurle à pleins poumons, le visage ensanglanté par la bataille. Parfois, on me demande ce que ça me fait de tuer mes congénères pour le plaisir des autres. D'abord, je ne les tue pas à chaque fois. Ensuite, ça me fait plaisir aussi.

Les vampires peuvent péter dans la soie et organiser des orgies sur fond de dentelle, on est toujours en guerre. La vie est un putain de combat, et moi, j'essaye de grimper pour m'en sortir. Pour ça je ne dois pas me contenter d'être féroce. Je dois écraser, un par un, ceux qui prétendent pouvoir me dépasser. Je sais que je ne suis pas invincible. N'importe quel connard pourrait me prendre à revers et me planter dans les reins. Mais dans l'arène, dans mon élément, mes armes à la main : je suis la meilleure. Je ne suis pas parfaite, je me suis pété les dents une paire de fois en combat. J'ai pris plus de coups que je pourrais les compter, j'ai eu mal, j'ai eu peur aussi, mais je me suis toujours relevée.

Je n'abandonne pas. L'espoir illusoire de devenir favorite n'est pas si loin lorsqu'on enchaîne les victoires. Pour l'instant, je ne suis pas certaine d'en avoir envie. Crever au sommet de ma gloire dans le cercle d'un combat à mort me semble plutôt enviable. Au moins, j'aurai pas le temps de voir mon corps se flétrir, et mes capacités diminuer. Mourir parce que je suis faible ? Même pas en rêve. J'attends l'adversaire qui me désarçonnera assez fort pour retourner ma vie sens dessus dessous.*

Mais pas un vampire. Les vampires, c'est de la triche.

J'ai un profond respect silencieux pour mon Maître. Il serait tout à fait capable de me décapiter d'une gifle, alors je n'ai jamais un mot plus haut que l'autre avec lui. Je parle quand on m'autorise à parler. De toute façon, je n'ai aucune raison d'être insolente avec lui. Il a repéré mes talents, les a exploités, et m'a permis de me défouler depuis que je suis capable de soulever une Claymore sans me faire un tour de reins. Je l'aime bien, même s'il ne faut pas lui répéter.

En société, je suis aussi douée qu'un cheval avec un tricot. Je suis incapable de dire des mondanités. Je comprends qu'on me séduit qu'une fois que je suis au point de non-retour. Je me suis retrouvée trop souvent dans une situation gênante où je devais m'enfuir parce que j'ai été incapable de comprendre ce qu'on me disait. J'ai des petites lacunes en vocabulaire et en manipulation. Pour moi, les conflits se règlent de face, alors ces Seigneuries qui manipulent dans l'ombre... bah, disons que je me fais avoir. A chaque fois.


Histoire

Je suis née dans un manoir perché sur les Monts de Mistrallin. Au milieu de la faune et la flore hostile des terres glacées, mon premier Maître était un "esthète", quoi que cela puisse signifier. J'ai compris enfant au nombre de femmes et d'hommes splendides qu'il poussait la reproduction pour obtenir des esclaves agréables à regarder, serviles et serviables. J'ai grandi avec une ribambelle de frères et sœurs, d'âge proche. Nous n'avions pas le même père ni la même mère, mais nous vivions ensemble, dans le même dortoir, suivions les mêmes cours. C'était une vie plutôt oisive et... frustrante.

Mon existence était réglée comme du papier à musique. Chaque heure de la journée s'accompagnait de sa tâche dédiée. Apprendre, se nourrir, servir, se reposer, recommencer. C'était d'un ennui mortel, et, malgré l’obédience sans faille qui nous était demandée, j'étais un élément perturbateur. Je détestais suivre les travaux au point de croix, l'art de faire bonne figure dans une réception. C'était d'un ennui qui m'agitait, me frustrait, et je finissais par me disputer avec les autres enfants.

La première fois que j'ai explosé, j'avais dix ans. Nous avions tous écopé d'une punition collective. Debout sous la pluie pendant deux heures, interdiction de parler, interdiction de bouger. Jebediah - le plus âgé de la fratrie - s'était amusé à me mettre un coup derrière le genou pour me faire tomber, et aggraver ma punition. Avant qu'on puisse nous séparer, j'avais bleui ses couilles à force de taper dedans, et explosé son nez d'un bon coup de tête. Je m'attendais à me faire sévèrement fouetter, peut être même à être affamée une semaine, mais on me trouva une meilleure utilité.

Sans avoir le temps de dire au revoir à qui que ce soit, je fus récupérée par un marchand ambulant spécialisé dans la chair à Vampire. De bonne à regarder, j'étais devenue "bonne à courir". Mon espérance de vie venait d'être réduite de moitié. J'étais une bouche à nourrir pour mon Maître, qui me trouva une utilité rapidement. Le soir, sur les routes, il organisait des combats clandestins d'esclaves, à base de paris. Adolescente, j'ai poussé plus vite qu'un tournesol en plein soleil. J'étais plus grande que la plupart des autres, mais voilà : j'étais une fille. Ils me sous-estimaient. Mal leur en prit. C'est à cette époque que j'ai pris goût à péter des nez, exploser des fronts et déchausser des dents. Dans la fleur de l'âge où les jeunes filles découvraient leur propre sexualité, je préférais tabasser ceux qu'on me mettait en face et être récompensée par un morceau de viande séchée à la fin du mois.

Rapidement, ma férocité devint un secret de Polichinelle. Plus personne n'osait parier contre mon Maître. J'étais de nouveau une bouche à nourrir. Plus question d'avoir de la viande en récompense. On m'a emmenée dans la Couronne de Carmin, où j'ai vécu dans une sorte de caserne. Entraînée du matin au soir jusqu'à être épuisée, je combattais d'autres jeunes pour devenir "plus résistante" et donc plus drôle à chasser. Tous les trois mois, les plus aptes étaient sélectionnés pour la chasse. La date de ma mort se rapprochant, je commençai à me saboter. Si être la meilleure voulait dire aller à l'abattoir, je n'avais qu'à être médiocre, non ?

Mal m'en prit. Je crois que c'est à cette période que j'ai hérité des plus vilaines marques. Les sélections se faisaient à armes réelles, et j'ai plus d'une fois écopé d'une sale balafre en travers du ventre. Je n'ai pas tenu plus de six mois à ce rythme. Si je restais, je souffrais. Si je partais, je mourrais. J'avais donc le choix : finir par attraper une infection à cause d'une plaie mal soignée ou bien emmerder un vampire en lui pourrissant sa chasse.

J'ai choisi la chasse.

Je me suis battue, développant peu à peu mes propres techniques. J'avais l'avantage biologique d'être très grande, et la rage suffisante pour être effrayante. S'ils voulaient faire de moi un monstre, je serais le plus terrifiant de leur élevage. Lames courtes, épées longues, bouclier, lances, j'étais douée pour perforer mes adversaires de multiples façons différentes.

Le jour de la sélection arrivait, et je devenais plus impittoyable. Je voulais être sélectionnée, pour me retrouver en cage avec mes semblables, et ne montrer aucune peur lors de la seule et dernière chasse de mon existence. Selon toutes mes attentes, je fus choisie.

Et contrairement à tous mes préjugés, je ne vis jamais l'ombre d'une chasse.

Melchior, mon maître, m'acquit à prix d'or à la caserne pour rejoindre ses gladiateurs. Terminés les combats itinérants et la chair à canon, j'étais une "combattante". En principe, cela changeait tout. En pratique, mes arènes étaient simplement un peu plus évoluées. Melchior achetait cinq esclaves et les emmenait de ville en ville pour le bon plaisir des Seigneurs qui appréciaient de nous voir nous trucider. Je fis l'erreur de m'attacher à mes quatre premiers compagnons, qui finirent Ad Patres dans les deux années suivantes. Plus je survivais, plus ma côte montait, plus on m'accordait de privilèges. Du collier, on m'autorisa à ne porter qu'un bracelet d'esclave. J'avais parfois quartier libre, lorsque mon match était particulièrement rentable pour Melchior.

C'était un genre de grande vie. Je visitais des manoirs grandioses, des villes splendides dont je ne voyais que les façades, et j'étais crainte par mes adversaires. J'ai appris à apprécier Melchior. C'est quelqu'un d'un peu bourru, qui n'hésitera pas à m'écraser la tête si je lui manque de respect un jour ou l'autre. Il m'a parlé récemment de me revendre. Pour lui, j'ai fait mon temps à son seul service. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il attend, il se fait "des couilles en or" selon ses propres mots.

Moi, tant qu'on me laisse me montrer et rappeler que je suis là, en pleine forme, et prête à continuer jusqu'à la mort, tout me va. Je suis sur le chemin de la gloire. J'ai rencontré plus de Seigneurs vampires que n'importe quel esclave - bon, d'accord, la plupart du temps ils sont juste dans les gradins.

Je suis là.


Crédits Avatar


Code:
Critical Role - Yasha → Ea Briséchine


Message par Invité Sam 1 Fév - 21:32
La Matriarche
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019

Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des esclaves !

Bonne chance dans cette nouvelle vie !

Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
Message par La Matriarche Lun 3 Fév - 10:17
La Matriarche
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019

Bonjour,

Suite au recensement fait sur le forum entre mai et juin 2020, le personnage est passé dans le groupe mort.

S'il s'avère qu'il ne s'agit que d'un oubli de recensement, merci de contacter le compte "La Matriarche" par MP pour annuler la mise en Mort.

Cordialement,
Message par La Matriarche Lun 22 Juin - 12:00
Contenu sponsorisé

Message par Contenu sponsorisé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum