Venedin Lazarov [Terminée]
Invité
Venedin Lazarvo
« Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console »
Informations
Prénoms : Venedin Aloysius Youri
Nom : Lazarov
Age : 136 ans (transformé à 36 ans)
Clan : Iona
Groupe : Vampires
Métier : Banquier et marchand d’esclaves, fondateur et ancien gérant de L’Étoile du Soir
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Situation familiale : Célibataire. Père vampirique de Zorya
Familier : Chat sylvestre
Pseudo : E.D.
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Physique
Doté d’une apparence banale, Venedin n’en demeure pas moins des plus attentifs à son allure. Il n’entend ainsi jamais laisser un quelconque désordre dans sa tenue lui être reproché. Le soin qu’il apporte à sa personne frôle parfois la coquetterie. Atteignant le mètre soixante quinze, il arbore, seul fait notable quant à sa figure, des yeux d’un bleu très clair, presque cristallin. Ce regard est l’une des armes qu’il apprécie, parfois, utiliser. Une œillade appuyée est en effet le meilleur soutien d’un discours, quel qu’il soit. Ses longs cheveux noirs de jais tombent sur le creux de ses épaules. Évitant une trop coupable extravagance vestimentaire, il est le plus généralement habillé tout de noir. Rien de bien original, pour un vampire. À un pantalon noir s’ajoute une chemise de soie de la même couleur, sans col. Un long manteau, de cuir ou de laine, selon la saison, complète, avec une paire de bottes retournées de cuir sombre, la tenue de notre homme. Seule originalité notable, il porte, à l’annulaire gauche, une bague ronde, en argent, sertie d’un petit saphir dont la couleur n’est pas sans rappeler la teinte de ses iris.Psychée
Son sens de la répartie et son humour sont deux des traits majeurs de son caractère. Cette espièglerie à toute épreuve, cet aplomb naturel, cette faculté à mentir sans le moindre tressaillement de sourcil ou à esquiver, par une pirouette, une question embarrassante lui a permis de se tirer de nombre de situations délicates. Cependant, derrière ses bons mots se cache une ambition certaine, nourrie par une très haute opinion de lui-même. Ambitieux, notre homme l’est, assurément. Pour achever les buts qu’il s’est fixé, il fait montre de tout son talent oratoire, de son sens aigu de la flatterie, voire de la flagornerie. Mais, tout courtisan qu’il est, tout mielleux et doucereux qu’il peut être, il n’en demeure pas moins impitoyable et dur en affaires. Seule son ambition compte, ce qui ne le rend guère prompt à s’attacher sentimentalement. Papillon, il ne s’attarde jamais dans une relation. À vrai dire, la seule personne à laquelle il est véritablement lié est sa fille vampirique, Zorya. Les autres, femmes ou esclaves, l’ennuient rapidement. Il n’empêche qu’il n’est pas rare de le voir déployer de trésors d’imagination pour conquérir le cœur d’une belle, et ce, même lorsqu’il s’agit d’une esclave. Pareil à un chat qui joue avec sa proie tout en sachant que de ce jeu seul lui sortira vainqueur. Son instabilité sentimentale n’est que le miroir de la constance lassitude qui le tenaille. Il en va de même dans ses affaires où l’on ne compte plus les achats, ventes et investissements divers et variés. Par ailleurs, il demeure indubitablement doué pour deviner les désirs, besoins et nécessités de ses semblables. De ce fait, il peut rapidement se rendre indispensable, serviteur zélé espérant tirer quelque gloire ou avantages dans le service d’un puissant. Enfin, quoique, comme les autres vampires, dépendant du sang pour survivre, il goûte les mets raffinés des humains. Un, tout particulièrement : le vin. Grand amateur, grand collectionneur des meilleures productions, il se fait un point d’honneur à posséder une cave somptueuse. C’est en son sein que sont puisés de quoi enivrer les plus prestigieux des clients de son établissement.Pouvoir
Venedin peut influencer les émotions d’autrui plus ou moins fortement selon les individus. Il lui est ainsi plus aisé de renforcer un sentiment de tristesse déjà existant que de le créer de toutes pièces. Enfin, il est particulièrement sensible au désespoir de ses semblable et des humains.Histoire
Né dans la fange ou, plutôt, dans la caque, Venedin ne garde que peu de souvenirs de sa lointaine enfance. Caque car son père était, aussi loin qu’il s’en souvienne, un pêcheur. Rapidement, le jeune Venedin, plus doué pour les travaux de l’esprit que du corps, fut confié à des marchands vampires afin que ceux-ci puissent faire son éducation et, dans le futur, lui confier quelques taches administratives dans leur négoce. Doué en la matière, il fut, un peu avant la vingtaine, envoyé parfaire son instruction dans un établissement bancaire possédé par un vieux vampire. Pareil à un chat, agile pour jongler avec les chiffres et des sommes qui ne lui appartenaient pas, il attira inévitablement l’attention de son maître et devint vite un favori. Favori, voilà un statut qu’il garda longtemps. Sans doute son vampire de maître, en retardant le changement de statut de son favori, s’assurait de bénéficier de ses talents. Après plusieurs dizaines d’années passées dans la servitude, Venedin, à 36 ans, reçu le don. Sa transformation fut, sans surprise, douloureuse. Mais il survécut. Préférant demeurer auprès de son ancien maître, il fut récompensé. Il n’avait pas agi par loyauté, mais par intérêt : pourquoi quitter cet environnement familier au sein duquel il pouvait considérablement accroître son influence et sa bourse ? La direction d’un établissement de prêteurs sur gage lui échut. Il s’y révéla habile négociant, jouant parfaitement sur le risque afin d’enrichir son ancien maître et, au passage, sa propre personne. Il mêla à l’activité bancaire le marchandage d’esclave. C’était-là une source sûre d’enrichissement. En effet, il vendait des esclaves à des clients auxquels, s’ils ne pouvaient pas payer toute ou partie du prix de vente, il indiquait un prêteur qui n’était autre que lui-même. Ce faisant, il s’assurait un enrichissement régulier, moins sur la vente des esclaves que sur les intérêts, parfois exorbitants, des prêts. À l’inverse, il se remboursait, sur des clients surendettés, en faisant saisir leurs esclaves qu’il revendait ensuite via son propre réseau. Néanmoins, il connut quelques ratés retentissants, cumulant dettes et arriérés de paiement, empruntant pour prêter et rembourser de plus anciennes créances. Toujours cependant, il tira son épingle du jeu, quitte à frauder allègrement et à mentir quand nécessité faisait loi.Après de longues années, ayant amassé une fortune non négligeable et lassé de jouer au usurier, il se lança, à Port-du-Roi, dans une nouvelle aventure. Il créa une maison de passes auquel il donna un nom flatteur : La Rose sans épines. Ses contacts dans le milieu des esclavagistes lui avaient permis de remplir à bas coût son établissement. La réussite fut mitigée.
Encore aujourd’hui, il se rappelle très bien le jour où l’un de ses contacts l’informa qu’une brutale épidémie avait décimé un groupe d’esclaves destiné à son établissement. Or, Venedin avait payé en avance la moitié du prix du groupe. Son contact, ne souhaitant guère perdre le juteux marché de La Rose sans épines, l’assurant qu’il lui fournirait une marchandise équivalente en quantité et en qualité. En guise de geste commercial, il lui proposa même de choisir une esclave en plus, gratuitement, et qu’il pourrait lui rendre si d’aventure elle ne lui convenait pas. Le choix ne fut guère difficile. Notre homme se souvient avoir parcouru rapidement les visages et les corps que son contact lui offraient à la vue. Ses iris bleutées s’arrêtèrent sur une jeune femme à l’allure élancée, aux longs cheveux châtains qui encadraient un visage aux traits fins et aux lèvres rosées. Les prunelles féminines dans lesquelles le regard vampirique s’arrêta arboraient une teinte bleu acier, presque la même que la sienne. Instantanément, son choix fut fait. Ce sera elle. Et ce fut elle. Elle aurait dû intégrer la cohorte des esclaves de La Rose sans épines. Or, elle prit vite une place importante auprès de son maître. Elle devint alors son esclave personnelle. Venedin choisit de la renommer. Non pas qu'il n'aimait pas son prénom originel, mais lui en donner un nouveau marquait le changement de statut de la jeune femme. Zorya. Tel fut son nom à partir de cet instant.
Lassé après plusieurs années, Lazarov se décida à solder pour un bon prix La Rose sans épines. La transaction lui fut avantageuse, une partie de sa fortune demeurait intacte et, grâce au montant de la vente, il put ouvrir une salle de spectacle. Le succès, là, fut au rendez-vous. La concurrence, cependant, était forte et les recettes ne croissaient guère. Ce fut alors qu’il comprit. Port-du-Roi, cité tolérante face aux vices du monde, pullulaient de cabarets, troquets et lupanars. En revanche, un établissement regroupant toutes ses activités n’existait pas. De nouveau, il vendit. De nouveau, il investit. L’Étoile du Soir, mêlant spectacles et plaisirs de la chair, ouvrit rapidement. Le lieu était somptueux, notre homme n’ayant pas regardé à la dépense. De même, il écuma les marchés aux esclaves, sollicita ardemment ses anciens camarades du milieu afin d’acheter, parfois au prix d’or, les plus beaux spécimens humains. Par ailleurs, doué pour deviner les besoins et nécessités de ses semblables, il est toujours parvenu à satisfaire les désirs, secrets ou non, de ses clients et clientes, quitte à se montrer dur et impitoyable envers les esclaves qui, eux, assouvissaient véritablement les volontés de ceux et celles qui fréquentaient ses établissements. Entre-temps, Zorya acquérait toujours plus d’importance. Venedim décida alors d’en faire une Favorite, bien qu’elle continuât de s’occuper des clients et clientes. Le maître se montra généreux et bon avec elle, comme le sien l’avait été pour lui, par le passé. Le vampire nota cependant qu’elle excellait dans l’accueil de ceux et celles qui fréquentaient L’Étoile du Soir. Après mûre réflexion, il lui sembla qu’elle ferait une excellente vampire et, surtout, qu’elle pourrait le remplacer à la tête de son établissement, le cas échéant. Il lui promit que, lorsque le moment serait venu, il lui confierait la gérance du lieu.
C’est alors qu’une occasion une présenta. Le vieil établissement bancaire de son ancien maître, situé dans une ville mineure du Cap du croissant, était à vendre. Le vieux vampire, souhaitant prendre sa retraite, avait pensé à Venedin pour lui succéder. Bien sûr, il ne comptait guère lui céder l’établissement mais lui vendre. C’était, pour notre homme, un moyen sûr d’accroître sa fortune et, qui plus est, revenir à ses premières amours ne le rebutaient guère. L’Étoile du Soir le lassait. En outre, il existait une personne toute désignée pour prendre la relève. Aussi, au crépuscule d’une journée glacée, il convia Zorya pour honorer sa promesse. Mais hors de question de lui laisser la gestion de L’Étoile du Soir, sa plus belle réussite, alors qu’elle était encore humaine. Non, un changement d’état s’imposait. Et changement d’état, il advint. Zorya devint vampire. Sa fille vampirique, même. Elle développa ainsi un pouvoir lié, comme lui et tous de ceux de leur contrée, aux émotions. Mais, à sa différence, Zorya avait un cœur bon et qui ne résonnait guère, comme le sien, au seul nom de l’intérêt. C’était-là un trait de caractère qu’il avait noté depuis longtemps chez elle. Jamais, cependant, il ne tenta d’aller contre et préféra laisser, chez sa protégée, se développer un tempérament qu’il n’avait pas sciemment altéré.
Il quitta la tête de L’Étoile du Soir. Certes demeurait-il encore le propriétaire du lieu, mais il avait décidé d’intéresser financièrement Zorya à ses bénéfices. Ainsi, la moitié de ces derniers étaient à destination de la gérante. Il partit donc, laissant Port-du-Roi, Zorya et L’Étoile derrière lui. Il en demeura éloigné plus longtemps qu’il ne l’avait cru. Son aventure bancaire se révéla hasardeuse et risqué. Il se retrouva en butte à plusieurs difficultés, craignant même pour sa sécurité. Mais rien ne pouvait entacher l’espièglerie et l’humour de notre homme. Roublard, rusé et habile intrigant, il triompha et restaura l’ancien prestige de là où il avait fait ses armes. Fort de son succès, il poussa plus loin l’avantage et racheta tout un réseau d’esclaves dont le débouché principal était, sans surprise, Port-du-Roi. Le temps était venu. Venu de revenir dans la grouillante cité. Venu de réapparaître dans la vie de Zorya, bien qu’il savait qu’elle avait largement réussi à gérer L’Étoile. Il n’entendait, du reste, guère lui reprendre la gestion de l’établissement. Non, il avait de bien plus grands projets en tête, des ambitions démesurées au service d’un désir de de réussite et servies par une ruse toujours aussi aiguisée.
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Arhiee - Jayson Waters → Venedin Lazarov
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019
Date d'inscription : 13/07/2019
Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des vampires !
Bonne chance dans cette nouvelle vie !
Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019
Date d'inscription : 13/07/2019
Bonjour,
Suite au recensement fait sur le forum entre mai et juin 2020, le personnage est passé dans le groupe mort.
S'il s'avère qu'il ne s'agit que d'un oubli de recensement, merci de contacter le compte "La Matriarche" par MP pour annuler la mise en Mort.
Cordialement,
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