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Présentation de Tuayw [Terminé]

Tuayw
Tuayw
Tarak
Messages : 48
Date d'inscription : 15/08/2022

Tuayw


« Quelle est la place des plus faibles dans un monde où règne la loi du plus fort ? »


Informations



Prénoms : Tuayw
Nom :/
Age réel : 24
Clan : Tarak
Groupe : Esclaves
Métier : Potier
Orientation sexuelle : Assexuel
Situation familiale : Orphelin, vit seul aux bottes de son patron
Familier : Aucun, même s'il aime les bêtes et qu'il voudrait un âne pour le soulager vis à vis de son handicap


Pseudo : Ikran Anonyme
Comment avez vous connu le forum ? Merci à Shadi qui me l'a fait découvrir
Avez vous signé le règlement ? Oui
Un dernier mot ? Un jour les dessins des patates reviendront à la mode !



Physique

Bien qu'ils soient souvent oubliés, les potiers jouaient un rôle important au sein de la société Tarak. Grâce à eux, les porteurs d'eau amenaient le précieux liquide nécessaire à tous, humains comme vampires. C'était au sein d'un atelier de potier qu'on retrouvait le protagoniste du jour. Non, ce n'était pas l'homme qui discutait avec des clients au comptoir tout en leur proposant diverses réalisations. Pour cela, il était nécessaire d'aller en arrière boutique pour le trouver. Un jeune homme au teint basané discret travaillait sur une jarre destinée aux porteurs d'eau. Son nom, Tuayw. Bien que l'esclavage ne soit pas censé exister dans le désert, lui, il en était quasiment un. Son maître se permettait tous les coups dessus. Son corps portait de nombreuses cicatrices, surtout sur le dos. Ça lui a même coûté des dents et un oeil cette histoire. Et pour les orteils manquants au pied gauche, rien à voir, ils ont été écrasés par un chariot. Depuis le pauvre bougre s'est retrouvé boiteux à vie. C'était un miracle que ses blessures ne se soient pas infectées tant l'hygiène de celui-ci se montrait déplorable. Les bains, il connaissait peu. En même temps, son maître faisait vraiment le minimum syndical pour l'entretenir. Résultat, ses cheveux noirs longs et hirsutes se révélaient être de véritables nids à poux et à puces. Il les a attachés grossièrement en queue de cheval haute. Tuayw se grattait souvent à cause de ces divers parasites. Parfois au point de faire rougir certaines parties de son corps. Pour ce qui est du reste de sa pilosité, rien de très séduisant, un bouc sur lequel son patron aimait tirer quand fallait lui expliquer les choses, des poils sous les bras et le reste, c'était caché sous ce qu'il portait comme vêtement. En guise de tenue, il devait se contenter d'un pagne grossier fait de chutes de tissus enroulées autour de la taille et passées entre les jambes. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'avait jamais porté autre chose. Avec son métier, l'usure rapide des vêtements était un véritable problème. En tant qu'humain, il portait le collier réglementaire lui évitant d'être pris en chasse par des vampires. Ce dernier était brun rougeâtre, un peu délavé par le soleil et usé, portant la marque des Tarak.

Son patron l'appela pour lui demander d'apporter des bols servant de vaisselle au client. Tuayw s'exécuta sans broncher. Une fois les bols en main, son maître le repoussa d'un coup de pied.

-Maintenant, tu dégages avant que tu infestes les clients avec tes puces !
-En... Entendu !


Il disparut au fond de l'atelier, d'un air terrorisé. Il parlait avec un accent marqué et bégayait beaucoup, trahissant un manque d'assurance et une soumission quasiment totale. Toutes manières, il communiquait très peu de base. Tuayw observait un panier de dattes posé sur une petite table. Il avait faim, mais il savait qu'il ne devait pas y toucher. Il devrait se contenter d'un peu d'eau et d'une ration de pain minimale pour tenter de rassasier un corps maigre. Tôt dans la matinée, quand l'atelier était fermé, on pouvait le voir fouiller dans les ordures afin d'avoir un complément. Tuyaw vit son maître entrer dans l'arrière boutique alors qu'il se chargeait de mettre des poteries à cuire. L'homme lui demanda d'aller chercher quelques courses pour lui et de les monter à l'étage, là où il habitait pendant que son larbin devait se contenter de dormir dehors. Son esclave lui obéissait sans discuter. Faire des achats pour son maître était un des rares moments où on avait l'occasion de voir Tuayw en extérieur de jour. Le jeune homme se dépêchait, la tête baissée, cherchant à éviter les regards. Il croisait des courtisans lui lançant des regards méprisants. Une femme distinguée fit une mine de dégoût en apercevant cet être misérable. Une mère de famille lui adressa un air de pitié. Deux vampires le remarquèrent alors qu'ils discutaient tranquillement devant l'étal d'un marchand.

- C'est un coup à attraper des maladies, le sang de celui-ci.
- Tu oublies qu'on se régénère...


Ils rirent et se moquèrent de lui.

Et avec un physique aussi repoussant, pas étonnant que Tuayw attirait si peu de monde. Toutes manières, c'était un asexuel qui a ne s'est jamais senti vraiment concerné par le plaisir de la chair.

Voilà ce que Tuayw inspirait aux autres. Et c'était une chose qui n'est pas prête se changer pour cet individu en bas de la pyramide.


Psychée

L'aube se pointait enfin sur l'oasis. Il était temps pour le potier de fermer son atelier. Il ordonna à son larbin de quitter l'établissement. Tuyaw ne disait rien et parti s'installer proche de l'atelier pour dormir. Son maître était conscient sûr qu'il ne prendrait pas la fuite. Il était bien trop peureux et dépendant. Combien de fois le jeune homme avait entendu la menace qu'il soit pourchassé par des vampires et envoyé vers l'inconnu. À force de se faire frapper, insulter, il avait fini brisé, incapable de résister. Il était compliqué de faire plus soumis que lui. Le jeune homme avait tendance à faire les choses sans moufter. Il avait appris à se faire oublier. Tuyaw avait une tendance à s'effacer.

Dehors, alors que le jour se levait et que les commerces fermaient peu à peu, Tuyaw dessinait des animaux sur le sol sablonneux. C'était un de ses rares loisirs avec la contemplation du ciel nocturne. En même temps, son maître lui en laissait bien trop peu.

L'antilope et l'âne étaient les deux animaux qui définissaient le mieux Tuayw. Il était nerveux et toujours sur le qui-vive. Du genre à privilégier l'option de fuite à la confrontation. C'était bien la seule arme des faibles pour survivre. De plus, il se trouvait tout en bas de la chaîne. Dans ce monde, les options des faibles se révélaient plus que limitées, se soumettre ou mourir.

Comme l'âne, il travaillait sans se plaindre, c'était une bête de somme qui encaissait en silence. Il était juste bien moins têtu.

Ce matin, son maître se trouvait dans la taverne en face, parmi les rares bâtiments à ouvrir jusqu'à tard dans la matinée avant qu'il fasse trop chaud, sans doutes à passer du bon temps en dépensant son argent dans l'alcool, les pari et les prostituées. A force de se faire tabasser pour un oui ou pour un non, Tuayw n'était pas du genre à aller vers les autres. Pourtant, il n'était pas spécialement méchant. Il s'était juste fait à l'idée qu'il ne valait pas la peine qu'on s'intéresse à lui. Pour créer des liens avec Tuayw, la patience était une vertu plus que nécessaire. À force d'être isolé, il avait développé beaucoup de difficultés avec les conventions sociales et pouvait faire preuve de maladresse. Ne serait-ce pour l'approcher, il adoptait automatiquement un mouvement de recul et réagissait comme s'il allait être frappé. Et il détestait être touché à cause de tout ça. Bien qu'ayant du mal à créer des liens, Tuayw n'est pas du genre à haïr aussi facilement. La seule personne qu'il hait vraiment, c'est l'assassin de ses parents et son actuel tortionnaire. Preuve qu'il faut vraiment avoir fait quelque chose d'odieux pour être réellement détesté par celui-ci.

À force qu'on lui rappelle constamment ses défauts, Tuayw en avait totalement oublié ses qualités. À commencer par son travail appliqué. Il avait appris les techniques de son père, un potier qui s'étant fait une réputation solide dans le quartier. Ses poteries étaient l'inverse de lui-même, soignées, résistantes. Et c'était son maître qui s'en attiré tout le mérite. Sans oublier de traiter son larbin d'incapable. À cause de ce genre de remarques, Tuayw avait finit par se convaincre lui-même de son incompétence et avait la tendance à se dévaloriser en permanence.

Un des membres du personnel de la taverne sorti jeter des ordures. Pour Tuayw, c'était le signe qu'il était l'heure de passer à table. Pas vraiment perturbé par les mauvaises odeurs, il s'approcha du précieux butin. Il remarqua des os, avec un peu de chance, il devait rester encore des bouts de chair dessus. Mais il n'était pas le seul à convoiter les restes. Des chiens errants tournaient également autour de ce potentiel festin. Tuayw se dépêcha de prendre ce qu'il peut. Il trouva alors un os de boeuf avec quelques morceaux de tissus mous encore accrochés dessus ne semblant pas trop vieux. Alors qu'il entamait son butin, le jeune homme remarqua un chiot cherchant à manger avant de se tourner vers lui. Tuayw lui tendit alors l'os de boeuf qu'il n'avait pas encore fini. Dans ce monde, les faibles n'avaient le choix que de mourir ou de s'écraser. Enfin, pour améliorer leur quotidien un tant soit peu, ils pouvaient trouver une troisième voie, celle de se serrer les coudes. Pour le moment, seules les bêtes semblaient bénéficier de sa confiance. Il avait plus de facilité à créer des liens avec ces dernières. Mais son maître lui refusait tout animal. Toutes manières ça se saurait si ce type voulait son bien. Tuayw était bien conscient que la situation n'était pas normale et injuste, mais il n'avait pas d'autres choix que de la subir. Si les effets de la domination des vampires lui semblaient lointains, c'était pas vraiment le cas de son maître, un humain comme lui s'accordant un privilège normalement réservé aux vampires.

Après un maigre repas, le jeune homme boiteux retourna proche de l'atelier. Il se lova contre le mur en boule et s'endormi. Un court répit avant qu'une nouvelle nuit de souffrances ne commence.


Pouvoir

/


Histoire


- C'est beau, papa, tu crois qu'il y a des gens dans les étoiles?
- C'est une bonne question.


Un enfant regardait les étoiles du toit en terrasse de l'atelier de poterie qui servait également de foyer à sa famille. Cet enfant, c'était Tuayw. Il était né au sein de l'oasis contrôlé par le clan de vampires Tarak. Il menait une vie paisible avec ses parents, malgré le fait que leur peuple soit sous la domination des humanoïdes suceurs de sang. Les Tarak étaient bien différents des autres clans de vampires, chez eux, les humains n'étaient pas vraiment des esclaves bien qu'ils n'occupent pas les castes les plus élevées et ne puissent pas être non plus qualifiés d'hommes libres. Dès l'âge de cinq ans, l'enfant avait été sevré et commençait à apprendre le métier de ses parents qui lui offraient encore beaucoup de temps libre. La vie n'était pas toujours facile au sein du désert, mais Tuayw menait une vie paisible et heureuse entouré de parents aimants.

Sa famille tenait un des nombreux ateliers de poterie qui constellaient l'oasis, fournissant diverses vaisselles aussi bien aux riches qu'aux pauvres, ainsi que les précieuses jarres permettant de transporter l'eau. Même si les vampires pouvaient faire importer de la vaisselle d'autres régions, ils restaient clients des meilleurs potiers de la région. La famille louait l'atelier à un vampire, les seuls ayant le droit d'être propriétaires. Le père de Tuayw n'était pas parmi les meilleurs et son atelier était plutôt modeste, alimentant les quartiers alentours. Il avait tout de même acquis une réputation solide au sein de ces derniers. Au point que quelques rares vampires, dont le propriétaire, passaient commande, ce qui était une bonne publicité pour un potier.

Les années s'écoulèrent et peu à peu, l'enfant gagnait en talent en grandissant et au fil de son apprentissage. Selon son père, dans quelques années, il aurait tout pour reprendre l'atelier. Il avait toute confiance en son fils là-dessus. Seul hic, le garçon était déjà très timide, ce qui rendait compliqué les relations avec la clientèle. Un aspect sur lequel l'homme s'était promis de travailler son fils. Mais Tuayw n'avait que sept ans, ils avaient encore le temps.

Enfin, c'était ce qu'ils croyaient naïvement. Leur succès, bien que relatif, attirait les convoitises d'un autre potier, avec une réputation plutôt médiocre. Celui-ci était un homme peu scrupuleux qui désirait mener un train de vie proche de celui d'un vampire, avec ce que lui permettait son statut d'humain. Et pour se faire, il avait compris qu'il se devait de reculer devant rien et écraser les autres. Il avait déjà vendu sa famille pour rembourser ses dettes de jeux, et de nuits avec des prostituées. Il avait également vendu son atelier afin de payer ce qu'il devait à la pègre locale. Désormais, il souhaitait se remettre sur de bons rails. Pour cela, il était prêt à tout, y compris prendre la place d'un collègue. Et le hasard avait fait qu'il avait décidé de cibler l'atelier de la famille de Tuayw. Ce soir là, l'enfant était parti chercher de l'eau auprès des autorités assurant sa distribution. Cela lui avait sans doutes sauvé la vie. Quand il passa la porte pour rentrer chez lui avec le précieux liquide, il laissa tomber la jarre et celle-ci se brisa au sol. Devant lui, se dévoilait une scène de cauchemar, ses parents étaient étendus dans une mare de sang. Au milieu, se tenait un homme au crâne dégarni, ventripotent, vêtu d'une tunique brune et armé d'un couteau.  

[TW : violence sur mineur]
L'enfant voulu prendre la fuite, mais l'étranger n'eut aucune peine à l'attraper. Il le tenait par le bras et allait le tuer, mais une autre idée germa en lui. Et si l'enfant faisait le boulot à sa place. Il avait le talent de son père. Pourquoi ne pas s'en servir. Il regarda son captif et un sourire sadique se dessina sur son visage. Comme les vampires dont il enviait tant le mode de vie, il aurait un esclave. Pour Tuayw, un très long cauchemar éveillé ne faisait que commencer.

Les jours qui suivirent furent consacrés à dresser ce gamin d'une dizaine d'années pour qu'il fasse le travail sans discuter. Pour ça tous les coups étaient permis, moqueries, humiliations, brimades, violence physique, privation de nourriture. Peu à peu Tuayw s'effaça, devenant peu à peu un esclave silencieux, renfermé. Il avait compris qu'il devait s'écraser. Dans ce monde, les faibles se soumettaient ou mourraient. Pour le potier, l'entreprise commençait à porter ses fruits. Le garçon avait bien appris de son père et faisait un bon travail. Au fil du temps, une routine morbide s'était installée pour lui. Le propriétaire n'y avait pas vraiment vu d'inconvénient, tant que l'argent rentrait dans ses caisses.

Tuayw avait bien tenté de rendre son quotidien moins morne en se liant d'amitié avec une gerboise. Il partageait sa maigre pitance avec le petit rongeur. Cette petite créature apportait un peu de joie à l'enfant. Mais un beau jour, le rongeur de nature si ponctuel ne vint pas. À la place, il vit son bourreau s'approcher et laisser tomber le minuscule cadavre de la gerboise au sol.

- Tu partageais ton repas avec cette vermine ?! À partir de maintenant, tu auras ration réduite, vu que tu avais visiblement assez de nourriture pour cette bestiole !

Voyant l'espoir brisé chez son captif, l'homme se mit à rire. Il ne se cachait pas qu'il prenait du plaisir à malmener cette victime sans défenses. Mais dans ce monde, les faibles n'avaient pas d'autres choix que de subir les caprices des plus forts. Certains clients ne semblaient pas vraiment approuver son comportement, mais personne n'osait faire quoique ce soit pour le garçon. Qui allait le faire pour ce gamin?!

Avec des rations réduites, Tuayw devait trouver de quoi compléter ses repas. Pour cela, il eut une solution évidente. La taverne où son bourreau allait se saouler. Chaque jour, il y avait des restes de repas dans les ordures. L'enfant avait appris malgré lui à éviter les coyotes et chiens errants du désert venus profiter de cette manne. En plus de ça, il dormait dehors comme un chien. Souvent, on le retrouvait derrière la cour de l'atelier où étaient entreposées les poteries attendant leurs clients.

Les années avaient beau se confondre, Tuayw réalisait qu'il grandissait et qu'il devenait un adolescent au corps qui changeait malgré un retard de croissance résultant de carences sévères.
[/Fin TW]

L'atelier prospérait et le potier avait eu de la chance que les autorités ne se soient pas d'avantage penchées sur son cas, elles avaient d'autres soucis plus importants que d'enquêter sur l'assassinat d'un modeste artisan. Mais au fil du succès, l'homme renoua avec ses vieux démons qu'étaient l'alcool, les jeux et les nuits avec des prostituées. Son larbin devait régulièrement nettoyer la chambre après des nuits agitées et il se doutait bien de ce qu'il se passait des choses. D'autant plus que son patron lui parlait régulièrement de ses exploits au lit afin de l'humilier sur ce point. De toutes façons, le jeune homme n'avait jamais vraiment eu beaucoup d'intérêt pour ce genre de choses. Il n'avait pas vraiment envie d'écouter mes aventures de ce porc qui profitait de lui, mais les autres options s'offrant à lui étaient totalement absentes.

Fuir, Tuayw n'y avait jamais songé, pour la simple et bonne raison que ce type lui affirmait qu'il préviendrait les Tarak et qu'il ne ferait pas long feu face à leur magie. Même sans cette menace, fuir dans le désert équivalait à signer son arrêt de mort. Nombreuses étaient les créatures dangereuses. Le frêle esclave avait entendu beaucoup de récits de clients au sujet d'incidents impliquant la faune locale. Les victimes étaient le plus souvent des porteurs d'eau et des mineurs. Ces créatures pouvaient au mieux mutiler, mais bien souvent, c'était la mort qui attendait les humains. Mais Tuayw n'avait pas eu besoin de rencontrer ces animaux pour finir mutilé. Non, son tortionnaire s'en était déjà bien chargé. Il devait entrer dans l'adolescence quand il perdit son oeil gauche. Pour les dents, ça s'était fait en plusieurs fois. Tout prétexte était bon pour que cette ordure qui tenait l'atelier le frappe.

Histoire de ne pas arranger les choses, un jour, Tuayw eut un accident. Tandis qu'il était parti faire des courses pour son maître, un chariot passant à toute vitesse lui écrasa le pied gauche. Ses orteils avaient dû être amputés. C'était la seule fois où son bourreau avait accepté de l'amener chez le médecin pour le faire soigner. Un geste loin d'être désintéressé. Il craignait de perdre son larbin et en trouvait un aussi servile ne serait pas aussi facile. Mais cela ne fût pas sans conséquences pour Tuayw qui subissait le courroux de son tortionnaire dont il ne cherchait même pas retenir le nom tant il le détestait. Pourtant, il n'était pas du genre à avoir la haine facile, mais bien qu'il le craigne, il le détestait.

Tuayw était désormais un adulte. Il observait son patron se cribler peu à peu de dettes pour mener un train de vie pour lequel il n'avait pas les moyens. Plusieurs fois, il avait vu des types louches venir à l'atelier. Il avait vu des menaces de la part de ces derniers. Le potier trempait dans des affaires louches afin de sauver les apparences. C'était pas vraiment une bonne nouvelle pour Tuayw qui subissait des sautes d'humeur de son maître aux conséquences de plus en plus violentes. Le jeune homme craignait que son corps ne tienne pas bien longtemps.

Pour échapper à ce quotidien de plus en plus oppressant, l'esclave pouvait encore observer les étoiles commencer à apparaître le soir. Elles, son tortionnaire ne pouvait les lui retirer. C'était une sensation de liberté qui s'offrait devant cet immense panorama. Une certaine nostalgie s'installait également chez lui. Un temps où ses parents étaient encore présents. Désormais, il n'était plus qu'un être misérable isolé du reste du monde. Il avait finit par s'y résigner malgré lui.


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Message par Tuayw Lun 15 Aoû - 20:28
La Chuchoteuse
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020

Pré-Validation
Fiche très agréable à lire. Une ou deux fautes de frappes mais c'est vraiment du tatillonnage, cela ne gâche absolument pas la lecture !

Personnage intéressant qu'on voudrait sortir de là, que je pré-valide. Une Administratrice passera pour contrôler et te valider, si je n'ai rien omit!

Dernière ligne droite Wink

Message par La Chuchoteuse Mer 17 Aoû - 12:00
La Chuchoteuse
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020

Félicitations !
Tu es désormais validé!

Bienvenue parmi les esclaves!

Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas!

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !

Message par La Chuchoteuse Mer 17 Aoû - 13:28
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