Physique

Andrew est un jeune homme séduisant avec sa peau bronzée et son air charmeur. Il a les cheveux brun ondulés et les yeux noisette. Il fait 1m80 et est plutôt bien sculpté sous ses vêtements qui ne sont ni trop serrés, ni trop amples. Ses habits sont à la fois confortables et bien entretenus. Il met toujours un minimum d’effort pour bien paraître aux yeux des autres et particulièrement des vampires.

Psychée

Andrew est une personne qui, au premier abord, semblera aimable et prêt à aider les autres. Que ce soit des humains ou des vampires, il fera de son mieux pour que les autres aient une bonne opinion de lui et charmer les autres pour arriver à ses fins. C’est ainsi qu’il a pu monter les échelons pour devenir favori.

Cependant, peu de gens connaissent la seconde partie de sa personnalité. S’il met un réel effort pour avoir l’air aimable, c’est pour cacher le fait qu’il est plutôt cruel avec les autres. Il n’hésitera jamais à mettre le blâme de quelque chose qu’il a fait sur le dos de quelqu’un d’autre. Il lui arrive même d’utiliser les autres pour faire le sale travail pour lui. Il n’éprouve aucune compassion pour les autres s’il peut en retirer un avantage. Bref, il est plutôt manipulateur et menteur.

Andrew cache cet aspect de sa personnalité à la majorité des gens, mais contre toutes attentes, il est parfaitement franc avec son maitre, l’informant même des petits tours qu’il joue à d’autres esclaves lorsqu’il se balade en ville. Non seulement il sait que son maitre adore ce genre d’anecdotes, mais il sait aussi que le vampire préfère cet aspect de sa personne… Et même si ce n’était pas le cas, Andrew savait depuis le départ qu’il avait 70% de chances de terminer en statue… Il n’allait pas s’empêcher de dire le fond de sa pensée à son maitre juste par espoir de peut-être rester en vie.

Pouvoir

 

Histoire

Que dire sur ma vie ? Je l’ai commencée avec un nom peu commun. Fléau… Pas besoin de dire que j’avais changé de nom assez vite lorsque j’avais été séparé de mes parents et ma sœur à l’âge de 7 ans. Pourquoi ce nom ? Je n’en ai aucune idée. Très honnêtement, je crois encore que c’est parce que ma sœur et moi étions ce qu’on appelle un petit accident. Enfin, c’était la seule raison qui justifiait un tant soit peu d’appeler ses enfants Fléau et Catastrophe, car oui, ma sœur s’appelait Catastrophe. Charmant prénom. Vraiment, je crois qu’Erreur 1 et Erreur 2 auraient suffit pour faire passer le message… La seule chose que je n'arrivais pas à comprendre, c'était que nos parents nous aient éduqués pendant ces 7 années sous la tutelle de leur maître au lieu de se débarrasser de nous, mais ça, je n'avais pas eu le loisir de le demander avant que leur maître - mon tout premier maître - ne nous vende à des marchands, ma soeur et moi.

Enfin bref, le début de ma vie n’était pas tellement intéressant entre l’éducation pour bien servir les vampires et les tâches que j’effectuais sur une base régulière. Franchement, il n’y avait rien à dire mis à part le fait que j’avais réussi à m’attirer quelques faveurs de vampires à Port-du-Roi. Cependant, mon marchand avait refusé de me vendre avant l’âge de 16 ans, décidant de m’exploiter autant qu’il le pouvait avant de tenter de me vendre à un prix des plus exorbitants pour se faire un maximum d’argent. Allez savoir pourquoi, quelqu’un avait réellement payé ce prix. Ou peut-être avait-il négocié avec le marchand ? Qui sait ? Je ne lui avais jamais posé la question.

Ce maître-là… Il m’avait tout appris ce qui avait trait à la séduction et aux relations intimes… Et surtout à l’art de l’illusion. Pas de vraies illusions, bien sûr, mais on pouvait dire que c’était l’art de bien paraître… De déguiser quelques mauvais coups en ‘’miracles du destin’’. C’est-à-dire que s’il m’arrivait de pousser un esclave dans une fontaine pour ensuite l’aider et gagner des faveurs… Bah c’était à cause de lui. J’aimais bien ce type, mais malheureusement, il avait tragiquement terminé entre les mains des Skaven lors d’une attaque surprise vers mes 22 ans…

Alors j’avais été remis sur le marché. J’aurais bien aimé assister aux funérailles, mais au final, j’avais tout manqué parce que j’étais bien plus occupé à survivre qu’autre chose. Pourquoi survivre ? Eh bien voilà… Mon nouveau maître était sculpteur… Sauf qu’il sculptait avec des corps humains comme base. Étrange hobby, mais bon, je n’allais pas le remettre en question là-dessus. Tant que je pouvais rester en vie, ça m’allait.

Maintenant, la partie intéressante. Comment diable est-ce que j’étais resté en vie les années qui ont suivi ?! Parce que, clairement, il ne m’avait pas acheté pour faire les tâches ménagères. Je l’avais bien vite réalisé alors qu’il allait me transformer en statue. Du coup, il fallait bien que je fasse quelque chose pour survivre ! Il ne me fallut qu’une seule question : « Si j’ai envie de pisser, là, maintenant… Est-ce que ça va ruiner la statue ? ... Parce que franchement, ça m’arrangerait. »

Ouais… Probablement la question la plus stupide de toutes, mais hey… Ça avait fonctionné ! Il m’avait laissé vivre cette journée-là… Pour réessayer de me changer en statue le lendemain, le con ! Heureusement pour moi, j’avais un bon répertoire de blagues foireuses et d’anecdotes suffisamment intéressantes pour qu’il me laisse en vie… Et à un certain point, j’avais même commencé à observer son métier. Pas que j’aimais l’aspect ‘’tuer des esclaves’’, mais c’était vraiment par pure curiosité. Qui sait ? Je trouvais cette pratique étrange, mais peut-être que c’était moi qui ne voyais pas tout l’intérêt que de telles sculptures pouvaient susciter ? Alors je m’étais tut et j’avais observé… Même que j’avais commencé à poser des questions… Et au bout d’un moment, j’avais carrément accepté cette pratique comme quelque chose de normal pour passer le temps. Si bien que j’avais même commencé à l’aider sur une base régulière, apprenant quelques détails du métier. C’était à peu près au moment où j’étais devenu un favori, vers 23 ans. Ces choses qu’on venait à accepter lorsqu’on avait un maître aux pratiques douteuses…

Bon, évidemment, ce serait mentir de dire que je ne m’étais pas un peu attaché à lui pendant ces années-là. Mais c’était léger, hein… TRÈS léger…

Ces papillons dans mon estomac lorsque je le réconfortais au milieu de la nuit, ce n’était que le stress de terminer en statue un jour.

Seulement ça.

Absolument rien d’autre !