Euzaric Laisse moi cartographier ton corps. [EC]
Euzaric Milion
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Date d'inscription : 30/09/2022
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EuzAric Milion
« Tu veux voir ma plume ? »
Informations
Prénoms : EuzAric
Nom : Milion
Age réel : 27 ans [ 17 février ]
Clan : Miranna
Groupe : Esclave
Métier :Cartographe
Orientation sexuelle : Bisexuel
Situation familiale : Orphelin
Familier : Aucun
Pseudo :Niraki
Comment avez vous connu le forum ? TC
Avez vous signé le règlement ? Il y a longtemps déjà
Un dernier mot ? Je veux créer sa fiche avec uniquement des liens ! MP/ discord pour parler de vos idées!
Physique
Je suis beauuuu~♪ Ha cela ne suffit pas ?EC
Psychée
Euzaric est un dragueur. Il aime ce qui est beau et parfois, il suffit que cela ne soit qu'un détail, tel que la couleur des yeux ou des cheveux, pour qu'il juge que la personne est belle. Même si des fois, il suffit d'une anomalie physique pour qu'il saute sur l'individu. Si bien qu'il s'était même empressé de sauter sur un bel aveugle dans un "salon de thé". Le pauvre Cendre fut insulté durement par Euzaric qui s'attendait à avoir quelqu'un de qualité pour son argent. Autant dire que cela n'était pas sans conséquence. Le cartographe le savait, mais il se moque bien de ce qui peu arriver aux autres. Il est d'un égoïsme monstrueux et radin par dessus tout. Il réclama son argent et même un dédommagement pour la gène occasionnée. Son culot le rend fière de ses bêtises.Plus c'est gros et plus cela passe. Il n'hésite pas à aborder les autres. Si bien qu'il fut simplement content de draguer une vampire qui l'accepta dans son lit. SI Euzaric peut se montrer cruel, il est aussi quelqu'un qui se fait doux quand tout va bien. Isélia n'en dira pas le contraire. La belle le dévora et ce fut tout un honneur pour le beau salaud qui se montra aussi angélique que possible. Un fourbe malin, ce renard fait preuve de charme quand il le faut et ce n'est souvent qu'avec un peu trop d'alcool qu'il se dévoile vraiment.
Quand on parle de la boisson. Son liquide favoris. L'esclave adore en boire des quantités problématiques pour sa santé. Surtout quand il y a de la foule. Il laisse souvent la boisson le rendre plus vrai que nature et les insultes volent alors comme des oiseaux dans les airs. Cela ne plait pas souvent. Surtout quand ce n'est en rien justifier. Parce qu'il est ainsi, Euzari aime avoir l'attention, même s'il doit voler la vedette aux belles danseuses comme Aymée. Le cartographe avait même explosé de rire après s'être fait jeté hors de la salle de spectacle. Cet homme n'a pas le sens du bon ou du mauvais. Il avait juste gardé en tête l'expression de malaise de la femme et cela lui suffisait amplement. C'est d'ailleurs souvent aux détriments des autres qu'il s'amuse le plus. Ce pervers n'apprécie que trop profiter des plus faibles. SI bien qu'il fait souvent mal pour juste satisfaire ses envies.
EC
Pouvoir
Humain, donc bref. ~♪Histoire
EC545
Né en 545 à Carmin. Un beau mois de février où l'hiver avait laissé trainé son manteau. Le nouveau-né n'avait rien de particulier. Son père était un mâle de bonne qualité et la mère était d'une beauté convenable. Le lien entre l'enfant et sa génitrice ne durerait pas. Destiné à être élevé avec bien d'autres gamins pour devenir la génération suivante d'esclave. Il fut vaguement baptisé Aric et Milion, parce qu'il était le millionième à voir le jour sous la tutelle d'un vampire peu précautionneux. La faute de frappe du scribe resta, malgré le fait qu'il fut battu pour cette erreur ridicule.
Sa croissance fut normale. Son éducation a peine présente. Il montra rapidement un certain talent pour le dessin. Comme beaucoup d'autre progéniture sans valeur particulière en fin de compte. Toutefois, ce n'était pas un enfant calme. Non. Calme ne convenait pas pour décrire un enfant qui ne parlait pas. Il savait le faire. Il prononçait clairement les sons sans difficultés, mais Aric ne voyait pas l'intérêt de communiquer avec les autres stupides enfants. Un génie en son genre, il avait compris le sens des mots en mémorisant les sons et la ressemblance des lettres. Ce n'était pas de la lecture, car dès que les lettres changeaient, il demandait ce que cela voulait dire. Sa mémoire jouait contre lui. Si bien qu'il se montrait capable d'apprendre rapidement, mais l'absence d'effort le rendait fainéant. Il préférait dire aux autres quoi faire sans avoir à bouger le petit doigt. Rusé comme un renard ce petit canard !
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A 12 ans, Aric avait réussi à filer hors de la maison d'élevage du vampire. Il parcouru les rues de Carmin et découvrit la liberté. Ce fut à cet âge là qu'il s'intégra dans un groupe d'orphelins qui vagabondaient dans les rues. Prétextant appartenir à tel ou tel vampire, les enfants se cachaient un peu partout. Ce n'était qu'une fausse liberté, car le collier autour du cou de chacun prouvait qu'ils appartenaient tous à un vampire qui les corrigeraient durement à la première occasion. Hélas, leur propriétaire avait beau les enfermer, les enfants parvenaient toujours à se retrouver. SI bien qu'Aric était presque le nouveau chef du groupe après une petite année. Du haut de ses treize ans, il volait et bousculait les passants pour leur faire les poches. Ce fut en fuyant un esclave adulte qu'il tomba sur un jeune blond. Le gamin allait se faire prendre à sa place, mais il se rachèterait, pour sûr! Il n'aimait pas avoir des dettes. C'était sans compter sur le reste de la bande qui déboula au bon moment pour protéger leur second-chef et le nouveau venu. L'adulte fini par partir en pestant de s'être fait frappé par une dizaine de demi-démons féroces. Le petit nouveau à la gueule d'ange avait un caractère bien agréable aux yeux de la bande. Ashai était un gosse de la rue qui comme les autres voulaient avoir plus de liberté et courir dans les rues. Aric se jura de le protéger comme son petit-frère. Un lien du cœur qui hélas s'effondra quant le rebelle fut à peine onze mois plus tard.
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C'était lors d'une belle pleine lune que le jeune Aric fut attrapé par un drôle de vampire. Il n'était qu'un homme de main pour un noble qui se cachait là dans les rues de Carmin. Le gamin ne se laissa pas faire, mais un violent coup sur la tête le fait partir pour un long sommeil. A son réveil, il faisait sombre, froid et humide. L'odeur était celle des égouts. Le murmure... celui de l'agonie. Quelqu'un hurlait si fort que son cri résonnait dans le couloir à peine éclairer. Le jeune gamin approcha les barreaux qui le retenaient dans une cellule d'à peine deux mètres carrés. Le parfum de sang lui vient de loin, porté par un vent provenait du même côté que le cri qui s'était tût. Il était certain d'une chose : Il se trouvait en Enfer.
Les deux premiers jours furent pénibles. La soif supplanta rapidement la faim. En face de sa cage, une femme léchait les murs, s'abreuvant assez pour survivre. Le jeune adolescent du se résigner à faire de même. Les murs mousseux, c'était mieux que le liquide brun qui ruisselait sur le sol. Où était-il? Il l'ignorait. C'était mieux ainsi. L'épuisement le poussait à dormir. Encore et toujours pour supporter la sensation qui tiraillait ses entrailles. Il fut malade. La moisissure qu'il avait lapé avec l'eau lui fit pleurer de douleur. Ce fut dans cette même journée que le vampire qui l'avait amené vient. Les traits tirés, il semblait plus affamé que l'était Aric. " Ton nom déchet?! " Cracha l'être entre ses crocs avec ce vent puant. La tête à l'envers. Il hésita, bredouilla, articula mal. " Euzaric? Tu vas venir avec moi. " Incapable de corriger le vampire. Incapable de parler. Incapable de bouger. Ses yeux se fermèrent. Il se sentit être trainé sur un sol rocheux, puis dans la boue. La lumière lui brula la peau et l'air frais le fit tousser. L'obscurité le ravala rapidement.
Son réveil fut plus pénible. La fièvre l'agressait et frappait dans son crâne. Il aperçu une femme lui frotter le front avec quelque chose de frais. Euzaric entendit des sons, puis ce fut des mots. Seigneur Mathias lui parvient distinctement avec un timbre de peur et de respect. La voix basse du Seigneur se fit entendre. L'enfant ne comprit pas. Le sommeil le reprit pour quelques heures. Quand il eut assez de force pour ouvrir les yeux. Il découvrit une flamme. Elle brulait la mèche d'une bougie posée sur une table de nuit. La femme l'observait en silence avec cette expression douloureuse de pitié. Elle plaça un doigt devant ses lèvres généreuses, lui faisant signe de se taire avant de glisser sa main sur ses paupières pour qu'il dorme. Euzaric ne protesta pas. Il avait bien compris que dès qu'il serait guéris, il servirait de repas. Peut-être même plus que pour le sang ? L'espoir que cela n'arriverait pas prit fin le lendemain même.
La violence pouvait prendre différente forme. Celle que découvrit l'adolescent fut physique, mais aussi mental à un point que nul ne veut jamais connaître. Il fut violé, battu, insulté et manipulé pour obéir sans oser même penser. Le début fut le plus dur, après, grâce aux drogues et l'alcool, il cessa même de se souvenir de son nom. Il n'était plus qu'une chose obéissant à un seul maître. Le dieu de son monde Seigneur Mathias. Rien d'autre n'existait. La douleur était commune. La faim rappelait qu'il y avait de la vie quelque part dans sa chair. L'engourdissement de ce qu'on lui faisait manger l'aidait à dormir, à oublier aussi.
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Ce fut pourtant la femme qui lui avait fait signe de se taire et qui l'avait soigné lors de ses premiers jours qui le tira hors de son lit. Le vent glacé de l'hiver ne faisait que parcourir la peau meurtrier d'Euzaric qui se contenta de suivre le mouvement. Les pieds lourds. La respiration sifflante. La mort ne tarderait pas pour lui. Elle ne mettait jamais longtemps à venir. La vampire le savait. Elle savait que si le jeune homme restait un mois, Non !, un jour de plus. Il ne pourrait jamais plus se relever.
Alors, elle le poussa dehors. Elle lui donna une pièce et lui ordonna de partir. Il ne comprenait pas. Il obéi, comme chaque jour avant. Il marcha, sans savoir où. Les doigts serrant la maigre richesse. Ce fut un manteau pourpre qui le trouva au cœur de la nuit.
Sans collier.
Sans habit.
Sans vie dans le regard.
Le manteau pourpre l'amena chez lui. Il informa aussitôt son prince de la situation. Une traque allait peut-être débuter dans l'ombre. Ôter un esclave du collier qui l'identifiait était un crime. Laisser un enfant ressemblait à un mort laissait un goût amère au vampire, mais il ne pouvait que pester face à ce qu'il avait trouvé dans la rue. Le garçon ne parlait pas, malgré les jours qui s'écoulaient. Il fut malade, affligé par un manque violent d'une drogue, de plusieurs même, que le manteau pourpre ne connaissait pas.
Puis un matin. Il apprit que le repaire d'où provenait surement le gamin fut assiégé. De nombreux morts. Dont une vampire. Mise en scène au milieu des nombreux esclaves qui étaient dans le même état que celui trouvé. Des colliers aux noms gravés, ceux des marchands qui eurent tous les mêmes propos : l'esclave avait disparu. Depuis des mois, des années... personnes ne les avaient cherchés.
Dans l'espoir d'aider le jeune homme a sortir de sa torpeur, le manteau pourpre le traina jusque dans les montagnes. La forêt, la nature, le silence loin de la ville. La beauté des paysages parvient progressivement jusqu'aux yeux d'Euzaric. Même si aucun son ne sortait encore de sa bouche, son visage reprit des couleurs. Des expressions se dessinèrent progressivement.
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Puis un jour. Au mois de Mars. Il disparu. Le jeune adulte s'échappa de la surveillance du manteau pourpre. Il était sortit cherché à manger. Il avait profité du trajet pour rencontrer une connaissance. Euzaric courait dans les rues. Il retrouvait un souvenir, précieux. Un sourire aux yeux bleus et aux cheveux dorés. Une bande d'enfants aux rires vivants qui se serraient les coudes. Il se souvient qu'il avait une vie, un nom, une histoire avant l'Enfer. Et quand il revient chez le manteau pourpre, ce dernier le fixa avec cette expression étrange qui pétrifia Euzaric. L'homme était mort d'inquiétude. Il craignait que le gamin s'était fait attrapé à nouveau par le fou qui avait échappé à ses collègues. La peur se mua en colère en comprenant que l'esclave était partit seul. Le vampire fit la pire chose, mais aussi la plus naturelle, il cria sur Euzaric. Terrorisé, son regard reprit cette absence de vie. Son cerveau avait rebasculé en mode automatique. Si durement gravé dans sa chair. Le manteau pourpre réalisa alors son erreur. Son effroyable erreur! Il confia alors le jeune adolescent à quelqu'un de son clan qui saurait mieux s'occuper de lui.
Ce fut une vampire à l'air calme et gentille qui s'occupa alors d'Euzaric. Elle le laissait en paix vivre sa vie. Discutant à peine avec lui sans rien lui imposer. Ce n'était pas que le sort du jeune homme n'avait pas de valeur à ses yeux, mais elle ne voulait pas le brusquer. Il avait besoin de calme, de temps et de tranquillité pour se retrouver. Et il en eut plus qu'il ne lui en fallait.
Euzaric passait ses journées dehors. Il se glissait dans les rues. Fuyant les regards, trouvant enfin un gout familier. La liberté lui revient avec le vol. De petits rien qui lui était pardonné quand la maîtresse payait après lui. Elle s'excusait en son nom et le laissait repartir. Un gosse à problème qui faisait ce qu'il pouvait pour vivre. Pour survivre peut-être? Même si, il fit une bien vilaine faute en retrouvant l'une de ses drogues qu'on lui avait fait prendre. L'engourdissement léger qui lui ôtait toutes pensées durait un moment avant de faire sentir un besoin féroce d'en avoir plus.
Ce fut à cause de ce manque qu'Euzaric alla voir un autre esclave. Aolis Kartel était talentueux pour gagner ses combats. Le drogué l'approcha et lui demanda de perdre un combat. Euzaric parierait beaucoup d'argent et ils feraient cinquante-cinquante après. L'homme refusa. La colère explosa dans le crâne douloureux d'Euzaric qui bondit alors sur le combattant. Le résulta fut sans appel. Le drogué, nez cassé, mâchoire brisée, sonné pour de longues heures, fut laissé au soin de sa maîtresse, qui une fois de plus s'excusa.
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L'année arriva rapidement. Le jeune homme fut une nouvelle fois forcé d'abandonner la drogue. Sa propriétaire jugea bon de le pousser à trouver un passe temps. Et il prit un fusain. Et il prit une feuille. Et il dessina. D'abord maladroitement, la main mal assurée après autant d'année. La vampire l'observa sans conviction avant d'enfin voir ce que les lignes sinueuses dissimulaient. Il connaissait la région sur le bout des doigts et il traçait chaque chemin avec exactitude. Les distances étaient un peu vague, mais à mesure qu'il ajoutait des détails tel qu'un ruisseau, un arbre qui sortait du lot par sa grandeur. Une maison dans les bois. Euzaric avait le compas dans l'œil. Il ne s'en était jamais rendu compte. Il avait commencé simplement à faire des lignes puis, il y vit la rue qu'il fréquentait chaque jour.
Les leçons commencèrent alors. L'esclave devait savoir lire pour nommer correctement les cartes qu'il traçait. La surprise fut d'autant plus belle, qu'il savait déjà comment écrire presque tous les noms des villages et des rues. Il les avait vu, il recopiait les lettres. Ce n'était pas assez. Il devait savoir écrire et non juste singer. Les cours furent plus pénibles qu'il ne l'attendait, mais il s'en sortit bien.
Puis, elle insista pour qu'il sache au moins se tenir. Ce fut trop. Il partit en promettant de revenir après avoir fait une carte des Monts jusqu'à Carmin. La vampire n'eut pas le temps de l'en dissuader qu'il partait déjà avec un marchand. Ce dernier promis de le ramener après avoir fait son troc. La route fut agréable.
Hélas, le calme du trajet le laissait trop dessiner. Si bien que le papier lui manqua rapidement. Heureusement Carmin n'était pas loin. Le marchand le déposa à la Couronne alors qu'il partait faire ses achats. " Rendez-vous ici dans trois mois ! " Avait-il dit en laissant le jeune homme avec son sac de voyage. Euzaric fut un peu désemparé. Il s'attendait à rester avec le vampire qui s'occuperait de son quotidien, mais de toute évidence cela n'allait pas arriver.
Bien inspiré, il alla vendre ses dessins pour racheter du papier. L'échange fut bon, mais pas très payant. Les semaines à venir allait être plus difficiles que prévu. Quelques pièces dans les poches ne lui permettraient pas de tenir trois mois. Il fit donc la seule chose qu'il connaissait : voler. Mais il n'était plus aussi discret qu'un enfant. Il avorta bien vite son larcin, parce que personne ne lui sauverait la peau.
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La faim, il la connaissait bien. Elle ne manquait jamais de se faire sentir et cela faisait déjà une semaine qu'il n'avait pas eu un repas correcte. L'année commençait vraiment mal. Euzaric avait dormi sans un toit au-dessus de lui et le froid le prenait jusqu'à l'os. Il observa les passants en espérant que l'un d'eux lui laisserait l'espoir d'un morceau de pain. Ce fut alors qu'un vampire captura son regard. Sans même s'en rendre compte, il se mit à le suivre et l'aborda. Kélyo Rolzen le regarda avec une incompréhension toute logique. L'esclave lui offrit un sourire en expliquant rapidement qu'il avait besoin d'une pièce. Non pas sans rien, il offrait son sang en échange. Voir même, si le vampire payant la chambre, un peu plus que juste un repas. Ce qui fut toutefois refusé, mais le vampire accepta néanmoins de payer un repas. Bien sûr, il fut assez généreux pour même louer une chambre et laisser un repas à l'esclave affamé.
Tout compte fait, le dernier mois n'allait pas être aussi dur. Euzaric parvient à se vendre plusieurs fois. Il y découvrit rapidement un certain plaisir. Et son assurance grandit. En vrai charmeur, il n'hésitait plus à offrir sa personne pour moins qu'un autre.
Il finit par retourner aux Monts retrouver sa maîtresse. Elle ne paru pas heureuse de le revoir, ni même désappointée. Son sort n'importait pas vraiment à la vampire qui lui offrit donc de voyager. Cette fois, avec de l'argent. Une somme qu'elle expliqua avoir prévu de lui remettre avant qu'il ne claque la porte pour filer. Euzaric pouvait se sentir idiot, mais il avait apprit à se débrouiller et la petite monnaie offert ne l'intéressait pas vraiment. Bon, il ne dirait jamais non à un peu d'argent, c'était certain.
Ce fut quand il lui parla de comment il avait réussi à vendre ses dessins que la vampire se montra bien plus intéressée. Elle lui demanda plusieurs pour pouvoir analyser son travail. Puis, ils vinrent à discuter des trois mois passés à Carmin. Comment il avait été laissé sur place par le marchand. Ce qui étonna et rendit la vampire furieuse. Elle avait aussi comprit que l'homme s'occuperait de lui. Des rats ces marchands ! La discussion fut alors plus légère et bien agréable. Même si le jeune homme avoua avoir été plus filou après le début de l'année. Il avait trouvé de "bonnes" affaires pour se faire de l'argent. C'était mal, mais cela l'avait aidé, en plus de la prostitution. Enfin, même si les vampires ne remarquaient pas tout de suite que leurs bourses
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Sa vie devient voyage et dessin. Il pouvait se vanter d'être un cartographe confirmer. Un escroc charmeur. Un vendeur de plaisir et de sang. Bref, Euzaric s'en sortait bien. Il avait encore changé de propriétaire et ce dernier, un certain Paul
Ce fut pourtant un magnifique rouquine qui capta toute son attention dès son arrivée au Cap. La belle avait cette démarche grâcieux qui faisait ressortir sa sensualité. Le cartographe ne l'avait qu'aperçu sur le marcher, mais déjà il avait hâte d'entendre le son de sa voix. Il s'approcha et lui demanda, tout naturellement... non pas du tout ! D'une voix confiante et assez forte pour être entendu par tous les passants, il clama en fixant sa poitrine : "Les Monts plaisirs, je crois que c'est là. Soulève ton haut pour voir?" Un sourire de séducteur passa sur ses lèvres avant que l'inconnue se mette à rougir ! Isélia Mandersen venait d'être, non pas furieuse, mais très amusée par l'avance totalement dépravée de l'esclave. Même le vendeur de légume qui venait de voir la scène en fut stupéfait. Elle l'invita, avec une voix angélique, à plutôt glisser ses mains sur les dites-dunes dans une chambre. Euzaric fut charmé. Il tomba totalement sous les charmes de la vampire. Lui qui s'était attendu à une gifle apprit que parfois l'osé. c'était payant.
Bon, la semaine suivante, ce fut une gifle si forte qu'il eut la mâchoire déboité. Cela ne l'empêcha pas de prendre sa revanche sur cette esclave qui osait le refuser. Bien que lui écarté les cuisses à contre coeur fut une bien mauvaise idée. Après tout, le propriétaire de la femme pourchassa le cartographe pendant des jours. Heureusement, le canard d'Euzaric avait l'habitude de faire du sport et il couru bien assez loin. Même si, de toute évidence, il allait devoir évité le Cap du Croissant pendant quelques temps.
Sa chance aurait pu tournée court. Un vampire attaché à son esclave ne laisserait pas le violer de ce dernier fuir. Il en était bien conscient, Euzark n'en était pas à son premier crime. Aussi fit-il porter une bourse bien chargée au propriétaire avec une fausse lettre d'excuse de la part du soi-disant maître du criminel. Bien entendu, la promesse d'une sanction sévère fut ajoutée et le vilain canard était privé de sortie. Quelque note bien formulée, une belle écriture et l'argent ferait passer le gout amère.
Malheureusement, un nouveau souci, très logique apparu. Euzark n'avait plus assez en poche pour s'acheter sa petite dose indispensable pour ne pas faire de mauvais rêves. Sa conscience ne lui jouait pas des tours, pas pour si peu. C'était son adolescence qui continuait de le hanter jusqu'au plus profond de son être. Deux choses le soulageaient de cela. Marcher. Se droguer. A défaut de réaliser le second, il se lança dans une marche interminable qui le conduisit jusqu'à la forêt d'Aubéclat, dix paires de soulier plus tard.
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Les oiseaux chantaient. Le ciel était bleu. La vie était belle. Enfin presque pour le cartographe qui venait, croyez le ou non, de se perdre. Ce n'était pas son premier tour dans les bois, mais il n'avait pas fermé l'oeil depuis deux jours. Entre la fin et les cauchemars, il ne savait plus où il se trouvait. Sa carte ne ressemblait d'ailleurs plus à grand chose. La pluie de la vieille avait trempé son matériel : Dormir à la belle étoile avec du papier, ce n'était pas une bonne idée. Dire qu'il avait accepté en chemin de réaliser un plan de cette partie de la forêt. Il ne savait même plus d'où il venait. Epuisé, lessivé, trempé et glacé jusqu'aux os, le pauvre esclave glissa sur une pierre près d'un ruisseau et fit la chute la plus improbable. Il jeta son autre pied, cru miraculeusement éviter la chute, le caillou glissa sous son poids et sa cheville fit un angle qu'il ne cru pas possible avant de le voir. Le crac de son os lui apprit le pire des scénarios avant même qu'il termine au sol de tout son long. La douleur mit un peu de temps à lui arriver, juste assez pour s'imaginer mourant de faim avec une patte cassée dans cet endroit perdu. Le choc laissa rapidement place à la douleur. Il jura en grondant après les deux dieux quand une vision angélique arriva.
Non loin de lui, à une dizaine de mètre tout au plus, une belle Amiraelle arriva à son secours. Enfin belle, il la trouva avec un charme très particulier à cause de sa cicatrice au visage. Seul chose qu'il jugeait beau. Enfin n'était-ce pas plutôt un tatouage? Il cessa de se poser la question quand elle se pencha vers lui. Deux arguments généreux lui sautèrent aux yeux, elle avait une paire de seins parfaitement à son goût. Même s'il devait bien le reconnaître, il geignit comme un enfant en se retrouvant debout avec l'aide de sa sauveuse. La honte et la joie d'être sauvé, tout en étant aussi pathétique, le força à avoir tout le respect du monde pour Amiraelle.
Boitant en presque porté, presque ?!, ils arrivèrent à la forge du maître de la demoiselle, William. Un vampire plutôt sympathique, bien que pas aussi beau
Il prit congé de ses bienfaiteurs pour une auberge où il prit le temps d'attendre que son pied soit guéris. Le soucis de ses nuits cauchemardesques étant revenu rapidement, il se devait de trouver sa drogue pour dormir. Chose facile à dire, bien moins à faire avec une patte cassée et pas un sous en poche. Dire que l'année débutait à peine!
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►Even [567] [ Carmin]
Lors d'un spectacle de danse, Euzaric a abordé Even et ils se sont mis à prendre des paris sur les danseurs qui feront des faux pas. Autant dire qu'Euzaric a pas mal insulté les danseurs pour déranger à la fois la foule et les artistes, tout en profite de la généreuse pipe d'Even. Ce qui lui a fait un peu de sous, mais surtout des problèmes avec le public. Autant dire que cela à fini dans les coulisses pour une partie de jambes en l'air bien agréable et très bruyantes.
► Lavender Lahlou [567] [Carmin]
Cet escroc à roulé Euzaric sur la valeur d'une sacoche d'explorateur. Bien admiratif du tour de force, Euzaric n'a plus hésité une seconde avant d'aller voir l'escroc pour revendre le contenu des poches qu'il faisait dans les rues. Tout en renvoyant des clients potentiels vers le vampire.
► Aymée [568] [Palais des Plaisirs / Carmin]
Lors d'un spectacle de danse, la belle monta sur scène et Euzaric fut plus exécrable que jamais. L'alcool dans le gosier ne fut pas une excuse acceptable pour le public qui le sortit avec force pour défendre la danseuse.
►Kshishin [568] [Forêt d'Aubéclat]
Euzaric était en forêt pour faire un carte détaillée, il a vu une hyène et lui a filer de la viande avec un somnifère dedans, sans savoir que c'était un vampire. Autant dire, qu'il a prit rapidement ses jambes à son cou!
►Elizabeth McGrin [569] [Carmin]
Ils ignorent comment, mais c'était lors d'une fête très arrosée en alcool qu'ils ont fini par se réveiller sous une table avec une gueule de bois monstrueuses. Ils remettront ça dès qu'ils se verront!
► Pierre [570] [Monts de Mistrallin]
Proche de Rowena, maître du moment qui l'envoi cartographier en détail tout et n'importe quoi.
►Elros Vandish (quand il était encore humain!)[2(à confirmer) ans avant date actuelle = 570]
Ce beau serveur à la cicatrise attira aussitôt toute l'attention du pervers d'Euzaric. Autant dire qu'entre alcool, fatigue de son voyage, et beau gosse particulier, Euzaric se montra très charmant pour draguer, mais bien moins tendre une fois au lit. Il n'a plus recroisé la route d'Elros.
► Cendre [570] [Carmin]
Euzaric a eut une relation dans un bordel avec. Mais Cendre était nul, alors Euza a fait sa grande gueule et cendre a été viré de son poste et sa vie fut une misère par la suite.
► Selene [571] [Marais de Pestenoire]
Etonnement, Selene fut draguée lourdement par Euza, mais trop naïve, elle pris cela pour des plaisanteries. le cartographe c'est alors dit qu'il pouvait plutôt s'en faire une amie et non une victime de plus.
►Daynen [571] [Carmin]
Ils se sont battu, Euzaric ne sait plus pourquoi, mais quand le vampire et frère de Daynen, Lilyen est arrivé, Euza à filé rapidement pour sauver sa peau.
► Alexandre Le Blanc [572] [Carmin]
Ila croisé Euza près de l'arène. Ce dernier l'a insulté d'avoir arrêté ses combats. Sous prétexte qu'il se faisait de l'argent sur les paris.
► Jack Collins [a préciser]
Euza a bien tenté d'attraper ce beau gosse pour lui faire des avances trop directe. Résultat, il a une belle cicatrice dans la paume gauche.
►Rowenne Miranna [572] [Monts de Mistrallin]
Même face à une princesse, Euzaric ne sait se tenir. Des belles paroles mielleuses que seule une prostituée pourraient trouvée agréable furent dite. Le travail est toujours mieux offert quand on réclame une récompense très appétissante. Surtout à pareille beauté. Alors quand elle accepte en prenant le côté agressif, il ne dira certainement pas non.
► Klaymor Erakléa [572] [Rosechimère]
Euzaric fut demandé à Rosechimère pour le compte du capitaine qui voulait une carte des plus détaillées. Fière d'avoir été demandé, Euzaric déchantera quand il devra la refaire pour la troisième fois. Le cartographe verra d'un mauvais oeil ce perfectionniste froid et trop sérieux.
► Yaggit Negthergold [572]
Le bon médecin a fait patienter, derrières des petits vieux, Euzaric avec son nez cassé. Il faut dire que ce dernier avait réussi à coincer Yaggit avec des bons copains à Euza, le médecin c'était alors fait détroussé. La morale? Ne jamais ennuyer un médecin, cela revient toujours à la figure.
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Blood and Ash (roman) - Hawke Flynn/Casteel Da'Neer → Euzaric Milion
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020
Date d'inscription : 26/05/2020
Bonjour à toi,
Où en es-tu avec ta fiche ?
En effet, le délais pour la finir est passée. Nous te laissons une semaine supplémentaire pour finir ta fiche ( jusqu'au 1er février ), après quoi nous la supprimerons ainsi que le compte associé. Tu devras alors refaire une demande de DC.
Bien à toi,
Le staff de Lune Noire.
Lucanus Clirwelle
Date d'inscription : 04/08/2020
Bonjour, Je viens de poster une absence, si jamais, je vais garder une sauvegarde de ma fiche et je referai la démarche pour la refaire plus tard. Je ne sais pas quand je serai en mesure de l avancer, surtout que j en ai fait un morceau bien plus gros que prévu.
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019
Date d'inscription : 13/07/2019
Merci pour ton message.
Ce que nous allons faire c'est mettre le compte d'Euzaric en attente, le temps que tu te remettes bien. =)
N'hésite pas à nous envoyer un petit message à ce moment pour qu'on débloque la fiche.
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