Lyam Valkus, puisse la beauté être éternelle
Invité
Lyam Valkus
« Pour l’amour d’une rose,
le jardinier devient l’esclave de mille épines. »
Informations
Prénoms : Lyam
Nom : Valkus
Age : 26 ans
Clan : Iona
Groupe : Esclaves
Métier : Modèle, anciennement comédien
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation familiale : Parents sur le territoire Shil, un cousin écuyer chez les Manteaux Pourpres.
Familier : Aucun à l’heure actuelle.
Pseudo : Crocro
Comment avez-vous connu le forum ? TC bébé.
Avez-vous signé le règlement ? Oh yeah.
Un dernier mot ? Chouette.
Physique
« Montre-moi. »Je me lève et me déshabille entièrement sur son ordre. La favorite quitte son confortable siège pour m’examiner, carnet et crayon toujours en main. Je vois son regard aussi clair que le mien englober le tableau. Je note alors avec cette nouvelle proximité qu’il tend vers le vert, tandis que le mien s’aventure vers le bleu.
« Taille ? »
« 1m89. »
Elle observe mes muscles, dessinés par l’exercice mais guère sollicités. Je n’ai jamais eu à me battre et n’ait que peu travaillé. Pourtant, et paradoxalement, mon corps est marqué. Les traits noirs qui ornent mes bras avec style sont l’œuvre d’une de mes maîtresses. Une Iona versée dans l’art, et rare pratiquante du tatouage. Je ne me plains pas, j’ai toujours aimé ses pièces.
Mes oreilles sont percées et souvent parées d’ornements de simple facture. Quand j’étais à Frégis, là où c’est arrivé, je me trimbalais beaucoup plus de matière. La noblesse des montagnes m’a en revanche laissé quelques cicatrices. Une naît sur la partie gauche de ma clavicule et file sur mon sternum. Celle qui barre mon œil gauche, révèle sa profondeur passée lorsque je ferme les paupières, où la marque est plus visible.
La femme passe une main dans mes cheveux blonds, plus courts sur les côtés. Ils sont doux, et entretenus avec de l’huile, comme ma peau. Mes sourcils sont assez épais, mais la pilosité reste légère sur l’ensemble de mon corps. La demoiselle s’arrête là, après avoir regardé mes grandes mains et entrouvert mes lèvres pour découvrir ma dentition.
« Tu as l’air d’avoir vécu plus que ton âge. Mais ton corps reste en excellente condition. »
Un sourire amusé étire mes traits droits et fins.
« C’est pour dire que je fais plus vieux ? »
Psychée
Je dois avouer qu’il n’est pas ce à quoi je m’attendais. Son physique rappelle celui des combattants, mais on voit vite qu’il est trop entretenu pour avoir jamais mis les pieds dans une arène. Il se tient très droit, ce qui accentue son air impressionnant. Un véritable contraste, puisque Lyam est quelqu’un de très doux. Au travers de nos échanges, il m’a confié ne pas aimer recourir à la violence. Je pense que c’est un homme qui choisira toujours les mots plutôt les poings, à moins d’y être contraint.Et il y arrivera très bien ainsi, car son charisme ne fait aucun doute. Il a été éduqué dans ce but après tout, et il n’y a pas que son grand sourire qui charme. Tout son être semble exister pour servir et plaire, avec un intérêt bienveillant et sincère. C’est ça que j’ai apprécié, il s’y atèle sans mensonges ni faux-semblants. Une honnêteté qui prend simplement le temps de la réflexion.
Son regard est à la fois profond et distant. Ici, fixé intensément sur vous, et complètement ailleurs, inaccessible. Il respire le calme et semble capable d’une grande patience. Les autres esclaves m’ont rapporté qu’il n’était pas rare de le voir posé à la fenêtre à observer le monde en silence pendant de longs moments.
Il m’a confié avoir un goût prononcé pour la littérature, mais je crois qu’il existe un souci à ce niveau. Quand il m’a raconté cette histoire, je peux aisément affirmer qu’il la récitait. Et sur l’extrait que je lui ai donné pour faire entendre sa voix grave, ses yeux fuyaient le texte. Je pense donc qu’il a quelques difficultés à lire et le cache, probablement par honte. Heureusement, il possède bien d’autres talents.
Il a de l’humour et de l’esprit, et saura divertir. Il est très attentif et discret. Curieux, si on le lui permet. Je suis convaincue qu’il peut s’adapter à n’importe quel maître. Il éprouve d’ailleurs de l’admiration pour les vampires, et connaît leur hiérarchie et aristocratie encore mieux que moi. À ce stade, c’est peut-être même de la fascination. Si son point de vue sur la question est assez religieux, il est loin d’être un fanatique. Il a trop d’éducation pour ça. Son dévouement est donc entier pour eux, et j’ai pu observer qu’à contrario, il prête beaucoup moins d’attention à ses semblables.
Je n’ai pas trouvé quoique ce soit qui le fasse tiquer.
~ Favorite du clan Iona, rapport d'entretien de l'esclave Lyam Valkus.
Pouvoir
Aucun.Histoire
« Il était une fois un petit garçon, né lorsque les couleurs fanent et que les feuilles tombent. Il vivait dans un modeste manoir dressé à Carmin depuis la première génération de créatures vampiriques. Il eut la chance de grandir au sein de sa famille et connut le bonheur de parents aimants. Les Valkus servaient les propriétaires de cette maisonnée depuis l'arrivée de la Matriarche. Ici, les esclaves naissaient et mouraient dans un cycle relativement paisible.Un jour, Maître et Maîtresse, compagnons d'éternité, décidèrent que leur panel de serviteurs manquait de chair fraîche. Peu amateurs de traits matures ni enfantins, ils préféraient satisfaire certains de leurs plaisirs aux côtés d'hommes et femmes dans la vingtaine. Et actuellement, il n'y avait que l'aîné des cousins du garçon qui rentrait dans cette catégorie. Aussi ils visitèrent les grands élevages Newind et en ramenèrent une très jeune mère et sa petite fille.
Le garçon, du même âge, s'entendit à merveille avec la nouvelle arrivante. Déjà éduquée, elle avait l'esprit aventureux et nourrissait son côté rêveur. Elle tenta de lui apprendre à lire et écrire mais, impatiente, son zèle l'entraînait toujours au-delà de sa tâche. De nombreux éclats de rire résonnèrent dans les cuisines. Tant de jeux et de bêtises marquèrent chaque recoin, que le monde semblait leur appartenir. L'épopée de Dan et Lily, comme ils aimaient se désigner. Un duo devenu inséparable.
Les tâches et responsabilités s'accumulèrent au fil des ans, et lorsqu'ils atteignirent un âge jugé adulte, une bien étrange survint : faire un bébé. L'idée leur parut totalement incongrue. Ils partageaient une tendre et profonde affection, sans jamais s'être demandé s'il y avait un au-delà. Mais désobéir était impensable. Aussi, pour travailler la descendance, ils s'y attelèrent. D'abord avec maladresse et crainte :
« Bon, c'est la troisième fois et tu ne dis rien. Je fais ça bien au moins ? »
Puis, avec rire et légèreté : « ... Non, pas du tout. Laisse-moi te montrer. »
Une nouvelle aventure qui les consolait d'être ensemble. Et ce qui devait arriver, arriva. La fille tomba enceinte. Prise en charge, elle éprouva de moindres maux à délivrer neuf mois plus tard l’adorable Dez. Père et mère s’émerveillent de la vie qu’ils avaient créée, et c’est toute la maisonnée qui se réjouit de l’événement.
Un soir, le très jeune homme prit le temps de rêver une dernière fois. Il réalisa qu’il vivait peut-être la meilleure des aventures et qu’il n’aurait troqué sa place, ni sa partenaire, avec aucune autre. Profondément heureux de cette révélation, il descendit les escaliers en sautant plusieurs marches, porté par la hâte de partager son bonheur avec sa petite famille. Les maîtres des lieux accueillaient quelques invités et le repas était déjà bien entamé. La plupart des esclaves dormait, si ce n’était le personnel de cuisine. Il chercha partout la très jeune femme et, ne la trouvant nulle part ailleurs, trouva le courage de faire irruption dans le grand salon.
Le tumulte des couverts et des conversations avaient à ses sens masqué la scène jusqu’à son apparition. Elle était là, à découvert, le corps souillé et ensanglanté, dont quelques morceaux semblaient manquer. Ses yeux cherchèrent immédiatement le bébé. Ils le trouvèrent au cœur de la table, parfaitement inanimé. Devant lui se dressaient les créatures de la nuit, armés de puissants crocs, insensibles à ce chaos, et que tous les jugements fuient.
Le cri mourut dans sa gorge, incapable de se manifester. Sa vision s’éteignit, soufflé par leur supériorité. L’odeur de la mort imprégna son corps pour ne jamais le quitter. Et ainsi l’homme disparut, n’existant tout simplement plus. »
Je referme l’ouvrage d’un geste sec, annonçant la fin de ma lecture avec un brin de théâtralité. La favorite, assise en face, imperturbable, m’observe avec un air curieux, le sourcil levé.
« Je suis censée m’horrifier de cette barbarie ? »
Je souris. « Certainement pas, car là n’est pas la morale de cette histoire. »
« Et quelle est-elle ? »
« Qui était Théodora, en réalité ? Une femme ? Une déesse ? Tant de puissance coule dans ses veines et celles de ses enfants. En un claquement de doigts, l’homme s’efface pour le vampire. Si ce n’est une volonté divine, qu’est-ce donc ? »
Elle note quelque chose sur son carnet, laissant le silence mettre un point à ma réflexion. Je range donc précieusement mon propre carnet dans la poche de mon pantalon. Elle rebondit sur mon parcours, que nous avions délaissé pour ce petit écart narratif.
« Et donc avant d’être ici ? »
« J’ai été acheté par une peintre du Cap, pour servir de modèle. Elle ne fut pas la seule pour qui j’ai dû poser. Aujourd’hui encore, elle sollicite mon Maître pour m’emprunter de temps à autre. »
La jeune femme m’encourage à continuer d’un petit signe.
« J’ai également intégré la troupe d’un théâtre avant cela. Et encore avant, j’ai eu de nombreux propriétaires, et j’ai connu la noblesse de chaque clan. »
« Des marques à signaler ? »
J’acquiesce.
« Montre-moi. »
Je me lève et me déshabille entièrement sur son ordre. Après m’avoir examiné pendant plusieurs minutes et griffonné sa page, elle reprend :
« Qu’en est-il de ton enfance ? »
« Ça devient compliqué. Le premier maître dont je me souviens était grand amateur de substances altérant l’esprit. Il maintenait ses esclaves constamment dans cet état pour se droguer à sa guise. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais… »
Il m’en coûte toujours de l’avouer. Ça n’est pas une partie agréable de mon histoire et ça n’est guère vendeur.
« … j’ai oublié quasiment tout ce qui précède cette période. J’ai eu la chance d’être récupéré et sevré par un maître ayant décidé que mon existence méritait meilleur usage. Il m’a appris que j’avais dix-sept ans à ce moment, que j’étais né à Carmin et que mes parents y résidaient toujours. Deux ans plus tard, il m’a introduit auprès de la duchesse de Hautjardin. Elle a accepté de m’acheter pour que je sois éduqué. »
Voilà qui ressemble à un autre point, vue d’ici. Le sujet doit lui sembler tari, surtout en ayant les références des autres esclaves et du Maître qui ne tardera pas à me vendre. Il n’y a rien de grave. La lassitude d’un intemporel survient, et moi je continue ma vie.
« Merci pour ton honnêteté et ta disponibilité, Lyam. Je tâcherais de te trouver rapidement un nouvel acquéreur. »
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afternoontm – personnage Noxus → Lyam Valkus
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019
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Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des esclaves !
Bonne chance dans cette nouvelle vie !
Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
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