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Abigail Valency, the daughter of the sea

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Invité


Abigail Valency


« What is puzzling you is the nature of my game »


Informations



Prénoms : Abigail
Nom : Valency
Age : 18
Clan : Clirwelle
Groupe : Esclave
Métier : Esclave domestique d'Arthuros Gladius
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Situation familiale : Famille décédée, rejettée par son premier maître. Rachetée par Arthuros Gladius
Familier : /

Pseudo : Pénicilline
Comment avez vous connu le forum ? Arthuros m'en avait parlé un peu avant la beta
Avez vous signé le règlement ? Oui
Un dernier mot ? Popotin. (Ilébohé ?)




Physique


"Divine". "L'expression pure et simple de la beauté". "S’il existait une déesse de la beauté, on l'aurait appelée Abigail". "On dirait une sirène". C'est ce que l'on dit d'elle. Même si la dernière a plutôt tendance à inquiéter lorsqu'elle marche au bord de l'eau. Dès son plus jeune âge, son visage n'aurait fait douter personne de son futur éclat. Mais l'indice le plus flagrant avait été ses yeux. Ses vairons sont magnifiques. Son iris gauche est de la couleur de l'ambre vert, son droit est d'un bleu azur.

Lorsque le soleil l'irradie, sa peau, ponctuée de taches de rousseur et de grains de beauté, ressemble à un champ de blé en or. Son nez est court et légèrement arrondi, mais il se marie très bien à ses pommettes qui surplombent ses lèvres pulpeuses. Sa poitrine est ferme et lisse. Elle donnerait à quiconque oserait poser le regarder dessus le désir d'y poser également quelques crocs, même les humains. Quant à sa croupe, elle est courbe, parfaite pour y placer une ou deux mains.

Seul son collier vient rappeler que sur cette terre, elle n’est pas différente des autres humains : une esclave. Généralement, elle met un ruban dans ses cheveux roux, assorti au collier pour en faire ressortir la couleur et oublier qu'il s'agit d'un collier d'esclave.



Psychée


Humaine. Profondément humaine. C’est quelque chose qui est importante pour elle. Non pas dans le sens où elle n’aime pas les vampires et souhaite leur domination par les humains,  mais dans le sens où elle aimerait que ce qui faisait la fierté de l’humanité avant l’avènement des vampires redeviennent des valeurs prioritaires. La bienveillance, l’indulgence, la sensibilité. Avant d’être des vampires, ceux-ci étaient avant tout humains et c’est comme si tout le monde l’avait oublié à l’instant où ils avaient obtenu un peu de pouvoir. C’était quelque chose qui l’attristait, de voir que des individus se donnaient le droit de vie ou de mort sur les autres parce que ces-derniers avaient soi-disant moins de valeur. Est-ce qu’une vie pouvait avoir moins de valeur qu’une cargaison de son maître ? Elle se refusait à l’accepter.

Alors bien sûr, ce ne sont pas de gentilles pensées qui vont changer le monde, elle en a bien conscience. Et elle sait très bien où ces idées pourraient l’amener si elle venait à les exprimer trop fort. Alors elle évite, elle reste à sa place tant qu’on ne lui donne pas la permission de parler librement. Et même si on lui autorisait, il faudrait qu’elle soit sûre que ce n’est pas un piège pour lui couper la langue. Cela serait dommage, cela peut servir une langue.

Elle sait donc où est sa place, elle n’est pas idiote. Elle serait même plutôt intelligente, dans les limites de l’éducation qui lui a été possible en tant qu’esclave. Elle sait réfléchir, mais elle ne sait pas lire. Elle avait commencé à apprendre, mais n’avait pas eu le temps de terminer sa formation. C’est dommage, elle aimerait beaucoup pouvoir lire les histoires d’avant pour comprendre comment le monde fonctionnait et y voir des lueurs d’espoir pour le futur de ce monde.
   


   

       

Pouvoir


   



Histoire



Je suis née il y a de ça dix-huit ans dans une famille de marins, dans un petit village portuaire au sud de Longvoile. Notre activité principale était la pêche. La viande terrestre étant une denrée rare, le poisson était plutôt prisé, ce qui nous arrangeait assez bien. Ou du moins, cela arrangeait notre maître. Bien évidemment, c'était ce-dernier qui récoltait tous les fruits de notre travail. Mais au moins, tant que le travail était bien fait, nous n'avions rien à craindre.

Durant mes premières années, qui me semblent désormais courtes quand j'y repense, je restais chez moi en attendant le retour de mes parents. Mon seul travail consistait à faire un peu de ménage chez moi. Histoire d'aider un peu mes parents. Je me souviens encore l'effet que cela me faisait, à six ans, quand j'attendais au port leur navire. Je me souviens de l'effet de cette boule de joie qui éclatait dans ma poitrine quand je voyais enfin leurs voiles apparaître derrière les rochers.

C'est à huit ans que je pus enfin monter sur ce navire sur lequel mes parents travaillaient tous les jours. Ils n'en étaient pas les capitaines, mais tout le monde y était respecté. Chacun faisait son travail et cela arrangeait tout le monde. L'ambiance en était, de fait, chaleureuse. Tout le monde riait tout le temps. J'avais même le droit de tenir la barre occasionnellement. Je ne pense pas que cela servait à grand-chose, mais je me sentais importante.

Mon travail, si on pouvait le décrire ainsi, était surtout au départ et au retour. J'aidais l'équipage à placer l'équipement nécessaire sur le pont et à l'évacuer. Il m'arrivait également de devoir aider lorsque des poissons étaient remontés. Je les sortais du filet pour les remettre dans des tonneaux. Quand j'y repense, je ne suis pas sûre que ça leur faisait gagner du temps, avec mes deux poissons à la fois, qui me glissaient parfois des mains. Mais je me sentais impliquée et utile. C'était tout ce qui comptait.

Tout chavira plus tard. Vers mes dix ans. Vous vous souvenez de quand j’ai dit « tant que le travail était bien fait, nous n’avions rien à craindre » ? C’est ce jour là que j’ai compris que la partie importante, c’était surtout « travail bien fait ».

Ce jour-là, la mission n’était plus une mission de pêche, mais une mission de transport. Nous avions une cargaison à ramener depuis le Port-du-Roi pour notre Maître. Nous étions partis une semaine à l’avance pour pouvoir réceptionner le colis sur place et repartir aussitôt. L’aller s’était passé correctement. Je m’ennuyais juste, car contrairement à d’habitude, je n’avais absolument le droit de rien faire, parce que le Maître était présent. Tout ce que je pouvais faire, c’était rester sur le pont, profitant du soleil en regardant les nuages. Je m’ennuyais. Mais c’était sur le retour que tout dérapa.

Alors que nous en étions déjà à trois jours sur le retour, une tempête se pointa. Personne ne l’avait vue venir. Au début, l’équipage était resté en confiance, mais je pense que ce n’était qu’une façade pour que le maître ne s’emballe pas. Rapidement, les vagues devinrent très fortes, faisant tanguer le navire. Le capitaine faisant de son mieux pour que le navire se maintienne pendant que mes parents et d’autres matelots s’occupèrent de resserrer des liens autour de la cargaison du maître. C’est alors que j’ai perdu l’équilibre, menaçant d’être éjectée hors du pont. Mes parents s’arrêtèrent de s’occuper de la cargaison pour venir me sauver, mais une partie de ce qui semblait être particulièrement important pour notre maître glissa et sombra dans la mer.

Sans attendre, avant même que la tempête ne se calme, avant même que je ne repose un pied sur le pont, le Maître se jeta sur moi, m’arracha au bras de mes parents et s’apprêta à me jeter par-dessus bord. Mes parents supplièrent le vampire de me laisser la vie. Ce qu’il fit. En échange de la leur. Il les jeta, eux, par-dessus bord, à ma place. Je fus enfermée dans notre cabine jusqu’au retour à notre port. Par le hublot, j’avais espéré les revoir, je n’avais de cesse de regarder, en pleurant comme jamais je n’avais pleuré de ma vie.  Le désespoir me prenant de plus en plus, depuis que je les avais vu disparaître derrière une vague.

Quand je pus enfin ressortir de ma cabine, les matelots m’observaient avec un regard triste, pour ceux qui osaient me regarder. J’ai couru sur le pont afin de regarder à nouveau la mer, dans champ de vision plus large que celui de mon hublot. J’espérais encore les revoir. J’étais pleine d’illusion. Mais rien ne prouvait que c’était fini, si ? C’est alors que je senti une main me soulever par le dos, le Maître qui, après avoir signalé qu’il n’avait jamais dit combien de temps il me laisserait en vie, me jeta par-dessus bord. Je savais à peine nager et le quai était trop haut sans rien pour m’aider à remonter. Je ne savais pas combien de temps j’allais tenir alors que je criais à l’aide à l’équipage qui me regardait, dépité.
---
Je luttais pour rester à la surface. L’eau salée me piquait les yeux alors que je cherchais une solution pour m’en sortir. Mais je me rendais compte que le vampire m’avait condamnée par sa simple volonté. Aucun de ces matelots n’aurait risqué leur vie pour moi. Eux aussi avaient des familles à nourrir. Mon corps faiblissait, je n’avais plus la force de me maintenir à la surface et commençais déjà à boire la tasse. L’eau me semblait de plus en plus froide, j’avais l’impression que cela faisait des heures que je me débattais sous leurs regards. Je ne voyais plus le Maître, mais j’étais certaine qu’il était encore là. Ils ne m’auraient pas abandonnée sinon. Je ne pouvais y croire. L’envie de lâcher prise prenait une place de plus en plus importe dans mon esprit, mais la peur m’en empêchait. Ce n’était même pas l’envie de vivre qui me forçait à continuer. Je savais que si je m’en sortais, ce vampire m’aurait sans doute re-balancée à la mer. Non. C’était juste la peur… de mourir.

J’entendis un « SPLASH » non loin de moi. Mais j’étais incapable de savoir ce qui en était la source. Quelques instants plus tard, je sentis quelque chose m’attraper sous les bras afin de m’aider à rester à la surface. Une graine d’espoir se remit à germer en moi. Après quelques minutes, j’étais à nouveau sur les quais, vomissant de l’eau salée depuis le plus profond de mes tripes. J’avais l’impression que mes organes allaient en ressortir. Pendant ce temps, alors que je peinais à ouvrir les yeux, j’entendis la voix d’un homme insulter les marins du navire où j’avais passé tant de temps. L’homme s’éloigna de moi et se dirigea vers le navire. Je ne savais pas ce qu’il y faisait, je continuais à fixer le sol, cherchant encore à comprendre comment je m’en étais sortie. Qui était cet homme ?

Quand ce fut terminé, il revint près de moi afin de me raccompagner chez lui. Il se présenta sous le nom d’Arthuros avant de m’expliquer qu’il m’avait racheté à mon ancien maître. J’étais surprise que cela soit passé aussi facilement. Sans doute que ce-dernier préférait se faire une dernière somme d’argent grâce à moi que de me voir morte. La valeur de sa cargaison ne devait donc finalement pas être si importante. A moins que cet Arthuros n’ait donné vraiment beaucoup d’argent… mais je ne voyais pas pourquoi il aurait payé si cher pour une fille comme moi.

Une fois arrivée chez lui, je n’ai fait que penser à mes parents, pendant un long moment. Je n’aurais su dire combien de temps. Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Je ne cessais de me demander : est-ce qu’ils avaient réussis à rejoindre la terre ? J’espérais toujours les voir revenir, les voir passer la porte. Si Arthuros m’avait rachetée, sans doute qu’il pourrait les racheter eux aussi ! Mais le jour où ils passèrent par la porte d’entrée… n’est jamais arrivé.

Bien que les autres esclaves aient compris ma situation, ils ne pouvaient pas me laisser ne rien faire pendant trop longtemps. Personne ne savait comment Arthuros aurait réagi à l’idée d’avoir acheter une esclave qui ne travaillait pas. Et je n’avais pas particulièrement envie de me refaire jetée à la mer. C’était une expérience que je ne souhaitais pas revivre. Alors les autres m’ont mis au travail. Cela consistait généralement à porter des choses d’un point A à un point B.

Bien que travaillant dans sa propriété, je n’ai pas beaucoup vu Arthuros. Il était distant. De ce que j’avais compris à l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’esclaves qui le voyaient régulièrement. J’étais surprise de voir ce que les esclaves avec qui je passais le plus de temps disaient sur lui. Ils le disaient froid. Ils n’étaient pas spécialement heureux de travailler pour lui. Est-ce qu’il parlait vraiment de la personne qui m’avait sauvé la vie ? Y’avait-il un autre Arthuros ? Était-ce en réalité le nom de la famille ? Je ne voulais pas y croire, mais ils étaient sans doute mieux placés que moi pour le savoir.

Je travaillais à plusieurs endroits différents sur la propriété. Je changeais régulièrement, parfois même plusieurs fois par jour. Mes tâches étaient souvent les mêmes, ramasser des choses, porter des choses, soulager le travail des esclaves plus âgés. Les vieux m’aimaient bien d’ailleurs. Et c’était réciproque. Ils étaient tous très gentils et m’aidaient à combler le vide laissé par mes parents.

Lorsque j’ai atteint l’âge de 14 ans, j’ai été envoyée en ville afin de me faire instruire et me rendre plus efficace dans mon travail. C’est là-bas que j’ai appris des actions courantes pour une domestique, comme faire la cuisine, la vaisselle, la couture, le ménage, comment se tenir droit pour service, faire un peu de jardinage… même monter à cheval pour accompagner nos maîtres. Après un peu plus de deux ans, je commençais à aider les plus jeunes dans leur apprentissage en même que commencer les bases de l’alphabet et des mathématiques.

Désormais âgée de 18 ans, bien que n’ayant pas eu le temps de terminer totalement ma formation, j’ai été rappelée auprès d’Arthuros mon maître.
   


   

       

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Code:
Krysdecker (création originale) - Iris - Abigail Valency
   


Message par Invité Lun 13 Avr - 19:11
La Matriarche
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019

Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des esclaves !

Bonne chance dans cette nouvelle vie !

Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
Message par La Matriarche Mar 14 Avr - 14:04

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