Astrid Sveinsson, le chant du métal
Astrid Sveinsson
« Aucun acier ne résiste à ma volonté. »
Informations
Prénoms : Astrid, Alma, Valka
Nom : Sveinsson
Age : 132 ans, transformée à 28
Clan : Miranna
Groupe : Vampires
Métier : Forgeronne / Chasseuse
Orientation sexuelle : L'intérêt romantique d'Astrid se porte plus facilement sur ses pairs vampires. Elle n'a pas de préférence genrée, mais ne s'intéresse nullement aux humains masculins sur le plan sexuel. Elle préfère les employer à des tâches ménagères et physiques, notamment liées à son travail. Les femmes, un peu à l'image de courtisanes, sont là pour la divertir. Et comme elle ne veut pas trop s'encombrer, elle se limite généralement à leurs caractéristiques physiques. Très moderne, comme fonctionnement.
Situation familiale : Ayant été transformée depuis plus d'un siècle, toute sa famille humaine repose désormais six pieds sous terre. À moins d'avoir vécu la même transcendance qu'elle, mais ça, elle n'en a aucune idée. Celui qui fut son Maître, puis son Mentor et enfin son Père, a été tué lors d'une ordalie.
Familier : Ignis, une lionne un peu plus grande (1m30 au garrot) que la moyenne de son espèce.
Pseudo : Crocro
Comment avez vous connu le forum ? Je fus le troisième larron d'une série, l'un s'est perdu en cours de route et l'autre est devenue une bichette du nom de Skadi '-'
Avez vous signé le règlement ? Avec mon sang et mon honneur o/
Un dernier mot ? Merci à Sine pour la création de ce personnage <3
Physique
Sa peau joliment dorée provient de ses gènes autant que des rayons de Tyweel, qui embrassent plus directement les humains des montagnes. Son hâle se trouve néanmoins diffus maintenant que la vie a quitté ses veines pour laisser un corps inaltérable par le dieu solaire. Elle préserve soigneusement la longueur de ses cheveux foncés, souvent tressés pour ne pas la gêner dans son travail. Ses iris bruns semblent avoir gagné en vivacité depuis la transformation, comme s'ils renfermaient précieusement la dernière étincelle de son être. Ils s'éclaircissent encore au soleil, jusqu'à côtoyer l'ambre.À l'origine maigre, Astrid n'a pris de la graisse que sur le tard, et s'est taillé du muscle seulement après sa transformation. Elle mesure 1m75 et pèse désormais 66 kilos. Sa carrure semble dessinée au couteau, tant elle est vive et incisive. On aperçoit ses traits fermes facilement à travers ses tenues. Ces dernières, faites de cuir et de pièces de maille légère, avantagent généralement sa silhouette en dévoilant ses bras et en épousant son corps. L'effet ne l'intéresse pas autant que l'efficacité pour son travail et la chasse. Un tel choix la gêne moins dans ses mouvements, et elle aime avoir les bras dégagés.
Chez elle en revanche, Astrid revêt des tissus simples et légers. Elle n'est pas pudique, et si ça ne gênait pas ses esclaves, elle se promènerait nue. Elle assimile davantage son corps à un outil, et manque souvent de le sexualiser. Ça n'est pas vrai pour celui des autres vampires, mais ça l'est pour celui des esclaves (cf. orientation). Au dehors, à la forge, elle orne instantanément son visage de peintures. La plupart y voient un symbole guerrier et clanique.
Psychée
Loyauté et honneur. Plus que des valeurs, ces deux mots régissent le quotidien de la guerrière, et en font une digne représentante des Miranna. Elle a vécu sa première existence sur les terres du clan, et y passera certainement sa deuxième. Bien qu'elle se dédie à enrichir la réputation du clan et de la Princesse Rowena, elle ne méprise pas les autres royaumes. Ils forment à ses yeux un équilibre nécessaire et embrassent les différences de chacun. Cette considération émane toutefois d'une philosophie plus que d'un caractère sympathique.
Astrid préférerait donc mourir que trahir. Le même extrême s'applique envers ses proches. Ils sont rares mais peuvent compter sur son soutien infaillible. D'ailleurs, si elle venait à devoir choisir entre son clan, qu'elle perçoit comme une grande famille, et un ami, elle serait dans la mouise. Elle possède également un sens communautaire très développé et tend à aider les autres. On pourrait croire à une forme d'altruisme, mais ce n'est qu'un dévouement pour la société, et non l'individu.
Derrière l'image de force et de droiture, qui agace ses pairs moins vertueux, réside un esprit vif. La fille Sveinsson est une stratège et mise toujours sur sa tête plus que ses muscles. Sa perspicacité, sa noble lignée (deuxième génération) et son métier lui octroient un respect parmi les membres de son clan. Elle aurait pu rester au sein des Manteaux Pourpres ou réclamer son éternelle part de gloire à l'Arène, seules perspectives suffisantes en adrénaline pour lui convenir. Mais, son caractère perfectionniste la rend exigeante, avec soi comme autrui, et elle ne possède aucun goût pour les combats entre vampires. Elle répugne d'ailleurs les ordalies. Rares sont ceux avec qui elle aime travailler ou se battre.
Pas très sociable donc. Elle est pourtant de bonne compagnie pour ceux qui apprécient la franchise. Astrid se montre respectueuse sans mâcher ses mots. Certains la qualifient à ce titre de rustre, sans s'apercevoir qu'elle est relativement bienveillante et surtout taquine. Tant qu'on ne se frotte pas aux lois, où elle se montre intransigeante. Elle ne possède pas une nature méprisante, et ne porte ni intérêt ni jugement sur ceux qui mènent un mode de vide différent. Surtout qu'elle n'aime pas mettre son nez dans les affaires des autres. Et inversement.
Loin d'être imbue de sa personne ni simple d'esprit, la forgeronne reconnaît les qualités de ces individus. Parfois même elle les loue. Si les humains constituent une race différente, ce n'est pas ça qui les rend inférieur aux vampires. Non, ce qui les rend inférieurs, -car ils le restent malgré tout, c'est l'issue de la guerre. Les humains sont les grands perdants de l'Histoire. Dommage pour eux.
Si la dévotion d'Astrid pour son travail peut la rendre lisse et ennuyeuse au premier regard, elle s'avère bien plus souple et enjouée dans un cercle intimiste. Elle aime se détendre, s'amuser et se divertir. En cela, les esclaves qui peuplent sa maisonnée ont droit à toute la complexité de sa personnalité. La vampire se montre changeante, au gré de ses humeurs. Elle reste cependant honnête, et rarement violente ou abusive, puisqu'il est difficile de l'énerver. Gare aux cordes sensibles.
Pouvoir
Miss Sveinsson figure parmi les meilleurs forgerons de Haut-Levant. Son entreprise approvisionne les particuliers et connaisseurs, souvent des Manteaux Pourpres, ainsi que les fins chasseurs des montagnes et forêts. Son métier, son art, est exempt de modestie. En effet la vampire est capable de travailler le métal comme aucun autre. Ses mains peuvent s'échauffer et atteindre une température capable de fondre les os comme le métal. Le corps de la vampire est donc relativement insensible à la chaleur. Il peut toutefois s'enflammer avec une blessure ouverte (seule sa peau est résistante) et peut être brûlé par la glace.
Astrid peut ainsi rendre ses lames incandescentes en les touchant. Cette manipulation de l'acier très méticuleuse doit sans cesse jongler avec la solidité de l'arme. C'est ce qui lui permet de travailler ses œuvres avec une finesse et une précision uniques. La guerrière s'en sert également au combat, mais prend le risque de briser son arme si l'affrontement s'éternise. Inutile toutefois de préciser que le combat à mains nues ne lui fait pas peur.
Les vampires se rendent chez elle pour bénéficier de l'usage plus léger de son pouvoir : les massages. Certains lui apportent même leurs esclaves, pour qu'elle résolve leurs problèmes de dos. Cela reste occasionnel, puisqu'elle est très occupée. On lui a un jour dit qu'elle avait "des paumes chauffantes". Astrid a gardé ce doux sobriquet avec amusement, se jouant de son innocence comparé au véritable danger que son pouvoir représente.
Histoire
La brune s'assoit calmement. Son souffle ne se révèle pas à la sortie de ses narines ni de ses lèvres, malgré la température glaciale en si haute altitude. Elle songe. Des sentiments oubliés, mais des souvenirs, eux, vivaces. Importants. Certains moins, d'autres plus. Elle finit par s'allonger dans un soupir et fermer les yeux.Froid. Il fait si froid. Chaque jour qui passe est une victoire. Je n'en tire aucune gloire si ce n'est celle de survivre. Fort-Noir est un refuge auquel nous n'avons pas accès, ici. Les montagnes escarpées nous isolent vite des grandes routes. Le contremaître voulait se retirer du monde il paraît. On ne le voit pas souvent. C'est à se demander s'il est encore en vie. Les flocons, si jolis lorsqu'on est à l'abri, frappent mon visage sous l'influence du vent. L'hiver est rude. Je suis tombée l'autre jour, la neige m'a happée. Lorsque mon père m'en a sortie, j'ai eu l'impression que ça avait duré des heures.
Tout le monde s'entraide dans le village, car c'est le seul moyen de survivre. Mais parfois ça ne suffit pas. Ma sœur est morte hier. Une attaque de Skavens. Tout le monde n'a pas eu le temps de rentrer se protéger. Et mon frère est malade. Je suppose qu'il ne tardera pas à la rejoindre. Il fait si froid. Peut-être que moi non plus.
Des vampires viennent de temps en temps. Soit ils amènent des esclaves, soit ils en emmènent avec eux. Celui d'aujourd'hui est venu me voir. Il est tellement grand et impressionnant.
"Est-ce que vous allez me tuer ?" Je n'envisage pas d'autre raison à sa présence. Il répond non et rit. Le son me fait un peu peur. Puis il annonce vouloir m'acheter.
"Est-ce qu'il fait froid chez vous ?" Je lui demande avec innocence. Il répond non. Alors je le suis.
Il me félicite pour mon calme et ma discipline. Je ne suis pas comme certains esclaves, à rêver d'ailleurs. Je ne sais pas ce qui pourrait être mieux. Ici il fait chaud, j'ai de quoi manger tous les jours. Il n'en faut pas plus. Alors j'apprends. Ce n'est pas facile, mais je n'ai pas l'impression de subir quoique ce soit. D'avancer, oui.
J'ai rencontré la Princesse Rowena ! C'est la vampire qui a transformée mon Maître. Elle a accepté qu'il me désigne comme favorite. Je ne sais pas vraiment si je dois m'en réjouir... J'aime mon quotidien ! Le Duc dit qu'il souhaite me transmettre d'autres connaissances, et la plupart, je ne peux pas les faire en tant qu'humaine. Mais il exprime également la volonté de ne pas me forcer. Évidemment, à cette époque, je ne réalise pas la chance que j'ai. Il m'appelle Alma de temps en temps, avec un sourire tendre. Il déclare que je suis plus intelligente que les autres, et que de là vient ma capacité à aimer et être tolérante. Je crois surtout qu'il s'agit de félicitations parce que je progresse vite.
26 ans et toutes mes dents. Ha. Il n'y a que lui que ça fait rire franchement. Mais ce son est contagieux. Je parcoure la ville pour livrer ses commandes et passe le reste de mon temps à l'observer forger des armes. Certains vampires me toisent, d'autres me reluquent. Aucun ne m'inquiète. Excepté la noble Princesse, ils n'exploitent qu'une petite partie des caprices de la nature. Et j'ai passé mon enfance avec la furie des éléments, alors les non-vivants ne m'ont jamais vraiment fait peur.
Je me suis brûlée l'autre jour. J'ai mis la main sur une lame incandescente par inadvertance. Je ne m'en suis même pas rendue compte et c'est mon Maître qui a détaché ma paume avant que je ne réagisse. La peau avait commencé à fondre sur le métal. Et je ne l'ai pas senti. Incroyable non ? Je n'avais jamais eu cette sensation avec autre chose que la glace. Comme si mon corps, après toutes ces années, restait habitué aux brûlures. J'ai complètement guéri, même si la cicatrice a mis des mois à partir. C'est ce jour-là que j'ai demandé à mon Maître s'il pouvait me transformer. Je ne voulais plus jamais que le froid, ou tout ce qui y ressemble, me prenne.
La soif est intarissable. Ce n'est pas tant le sang, mais cette envie brûlante de dévorer le monde. Il fallait que je sois en permanence en train de consommer, de me dépenser. Les connaissances, le combat, la nourriture, le sexe, le sang. Je suppose que certains vampires, malgré leur âge avancé, n'ont toujours pas passé ce cap. Ou sont devenus complètement timbrés. Ce que je comprends aussi. J'en ai été terrifiée. Et à cela s'est ajouté l'apparition compliquée de mon pouvoir. La situation fit passer mon adolescence humaine au rang de simple désagrément. Je me réveillais et découvrais mes draps en feu. J'ai réduit mon lit en cendres plusieurs fois. Et quand c'est toute ma chambre qui s'est embrasée, mon Mentor m'a portée dans les Monts au beau milieu de la nuit. Pour que j'y enfouisse mes mains brûlantes et qu'elles dévorent la neige à défaut du reste. Le froid ne m'atteignait plus. J'ai souri. Ça m'a calmé.
L'apprentissage de la forge est devenu un véritable exutoire autant qu'un instrument de maîtrise. Mais la soif pulsait dans mes veines et je ne parvenais à me concentrer sur autre chose. Alors je me suis tournée vers le combat, avec l'accord du Duc. J'ai passé une quinzaine d'années à déverser ma soif dans les Jeux. Puis j'y ai rencontré, de manière improbable, Ignis, ainsi devenue mon familier. Et j'ai retrouvé des échos de mon existence, de pensées et de sentiments sur la valeur de la vie. Vampire, animale, humaine. Alors je me suis engagée chez les Manteaux Pourpres, pour une quinzaine d'années suivantes.
J'ai rencontré une femme pendant cette période, une amie de mon Mentor. Belle. Une chevelure de jais, une peau infiniment pâle. Élégante et élancée, toujours vêtue avec raffinement et savoir. Mon parfait contraire ! J'ai beau me parer de robes en satin, mon corps garde un aspect anguleux -si ce n'est mon visage plus rond, et brutal. Comme une pierre qui ne serait jamais précieuse peu importe le nombre de fois où on la taillait. La faute à mon passé de combattante sans doute. J'étais encore un peu échauffée et je pensais que son extrême goût pour l'érudition nous éloignerait. J'avais tort, ce fut l'inverse. Là où je suis franche et vive, Sine répond avec malice et subtilité. Elle fut la première vampire à réellement intégrer mes pensées. Qu'elle soit proche du Duc avait aidé, mais une connivence qui allait au-delà se pressentait. En découvrant son pouvoir, j'ai réfléchi durant de nombreuses lunes. Et j'ai retrouvé des échos de mon existence, de pensées et de sentiments sur la valeur du temps.
J'ai quitté les Manteaux Pourpres et me suis dédiée au commerce de mon Père. Depuis, il m'appelle -m'appelait, de temps en temps Valka, avec un sourire fier. Parce que j'ai fait mes choix. Et pendant une quarantaine d'années, nous avons évolué de la sorte. Un duo inébranlable, une entreprise florissante. Puisque je me faisais ridiculement gronder dès que je passais trop de temps à la forge, j'ai dû trouver un moyen de me dépenser. La chasse s'avère être un sport idéal. J'y teste mes créations, trop perfectionniste pour laisser quiconque s'en occuper, et j'élimine ces raclures de Skavens. Tout semblait avoir trouvé sa place dans ma vie vampirique.
Aujourd'hui encore, j'ignore ce qui s'est passé exactement. Je n'avais jamais vu mon Père aussi furieux. Ça m'a angoissé de le voir dans un tel état. Alors quand il m'a demandé de rester tenir la forge en son absence, j'ai désobéi. Je ne me souviens pas que ce soit déjà arrivé avant. Je suis sûre que non. Je l'ai suivi jusqu'à la grande place de Fort-Noir où s'étaient massés de nombreux vampires. Une ordalie. Je ne comprenais pas. Et avant que je ne réalise, il se tenait au milieu du cercle, la rapière tirée. Il était Duc. Et pourtant il est mort. Son adversaire a triché. Je le sais. Il n'y a pas d'autre explication.
Ça a été... compliqué. J'ai repris les rênes de son commerce et sa réputation, bien sûr. Mais j'étais... instable. Sine m'a aidé. Grandement. J'ai découvert qu'en plus de partager une affection pour cet homme, nous avions la même détermination. Sauf que moi, je lui rappelais qu'il fallait se satisfaire de certaines choses, et elle, me poussait à aller toujours plus loin. J'ai délaissé la forge un temps, entre les mains des esclaves de mon Père. En particulier Jensen, en qui il avait une totale confiance. Je me suis entraînée et... j'ai cherché à me venger. Mais ça ne m'a menée nulle part.
Il y avait ce client, un vampire qui voulait me commander plusieurs armes. Plutôt dur en affaires, alors comme je ne voulais pas céder, je l'ai invité, avec son esclave, à dîner dans notre maison. Le feeling passait bien et l'esclave aviné nous fournissait d'allègres vapeurs alcoolisées. S'il a cru que j'en deviendrais plus facile à convaincre, il se trompait. Mais plus sensible, oui. Tout se passait bien jusqu'à un certain sujet. Cet homme était là le jour de l'ordalie, apparemment, et son esclave, qui dépassait la trentaine, aussi. Peut-être était-ce l'alcool, chez l'un comme chez l'autre. Je ne répéterai jamais ce qu'ils m'ont dit. Et je ne tolérerai jamais que quiconque salisse à nouveau sa mémoire. Je... J'ai dérapé. Perdu le contrôle. Les choses sont un peu floues, je... Je me souviens de la chaleur. Si intense. Et de mes mains encadrant le visage de l'humain, mes pouces sur ses pommettes, mes paumes pressant son crâne. Je me retenais de l'écraser seulement pour voir sa chair fondre entre mes doigts. J'ai été rapide et brutale. Son maître n'a pas eu le temps de réagir. Aucun parti n'a souhaité expliciter les circonstances de cette mort. Une ordalie s'en est donc suivie. Ironique, non ? Sauf que moi je ne suis pas morte, non. Je l'ai réduit en cendres. J'ai embrassé ce que je craignais le plus. Pas une rage brûlante et dévorante. Une colère, froide et mortelle.
Mais c'était il y a plusieurs années déjà, et je n'évoque plus ce souvenir. C'est bien la seule raison où je pourrais envier Sine et sa capacité à oublier d'ailleurs. J'ai trouvé deux compagnons chers, Aksël et Eris, et mon quotidien comme mes parties de chasse s'en trouvent bien plus plaisantes. Mon Père les aurait apprécié. Enfin, pas de regrets, Astrid. Même à la mort de Jensen aujourd'hui. Il était un ami aussi, mais humain. Et je sais mieux que de m'attacher à cette race éphémère. Je souris avec mélancolie. Certains sont juste destinés à mourir avant les autres.
Les mains enfoncées dans la poudreuse, Astrid se relève doucement. Voilà des heures qu'elle s'est affalée ici, quasiment immergée dans la neige. Depuis trente ans ce jour est triste, et seuls les rayons de Tyweel et les sommets des Monts Cristallins peuvent l'adoucir. Une commémoration qui vaut la peine de prendre du repos, de faire une pause. Son corps ne ressent plus la morsure du froid, désormais. Et c'est tout ce qu'elle demande. Elle se le répète, encore une fois, contemplant l'astre disparaître sous la ligne de l'horizon. La nuit s'annonce. Il est l'heure de continuer à vivre.
Crédits Avatar
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Marvel (Thor) - Valkyrie → Astrid Sveinsson
Finito !
Désolée ô éminence suprême pour la longueur de ma fiche. J'espère que tu n'esquinteras pas tes yeux d'intemporelle, noble Matriarche _o_
Date d'inscription : 13/07/2019
Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des vampires !
Bonne chance dans cette nouvelle vie !
Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
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