Physique

Aïwa mesure un mètre soixante six. Elle a de grand yeux bleus et de long cheveux blond…. en partie. En effet, une partie de ses cheveux ont toujours la blondeur d’origine alors que l’autre partie est noir, comme s’ils étaient calciné.

Ses lèvres sont plutôt pulpeuse et charnu, Son nez est rond plutôt court. De manière générale, elle est plutôt menue et ses doigts sont fins tout comme ses traits. Elle ne donne pas l’impression d’être une grande sportive et ne l’est de toute façon pas.

La chose la plus impressionnante chez elle et aussi la plus remarquable c’est la couleur de sa peau. A partir du nez et de ses pommettes jusqu’à la pointe de ses pieds sa peau est noire. Pas le noir brun de Tywell, non, le noir de la mort, le noir de la calcination et ce n’est pas naturel. En fait, Aïwa est maudite.

Suite à un incident, un vampire du clan des Atlach à utiliser sa magie destructrice sur elle. Petit à petit elle se meurt. Le processus complet, elle ne le connaît pas. Elle sait simplement que plus le temps passe plus le noir recouvre sa peau et qu’elle est de plus en plus rapidement essouflé, qu’elle a des douleurs attroces dans les jambes si elle ne se repose pas régulièrement et qu’elle subit de plus en plus des crampes sur tout les muscles des zones noires. Cependant, elle peut passer des jours tout à fait normal en fonction des onguents qu’elle applique.

Vestimentairement, Aïwa s’habille assez simplement. Elle porte quand même de long gant pour cacher un peu ses bras quand elle voyage avec son Maître ou qu’elle rencontre du monde. Sinon, elle n’en porte pas quand elle est seule au temple ou uniquement avec Théodore.

Psychée

Aïwa est une jeune femme optimiste, ou du moins, un peu plus quand ca concerne les autres qu’elle-même. Elle est très douce, très discrète. Elle craint toujours qu’on l’abandonne de nouveau même si elle sait aussi qu’elle est avec la bonne personne. Elle a assez peur du regard des autres à cause de sa malédiction mais se sent en sécurité dans le temple.

Elle voit facilement le côté positif des choses et sait assez bien profiter pleinement des moments présents parce qu’elle sait que son temps à elle, est comptée. Ses différents Maîtres lui ont appris beaucoup de chose qu’elle présente maintenant comme étant de sa personnalité : L’obéissance, la discrétion, le dévouement, et l’initiative. Elle anticipe un maximum de chose pour que personne n’ait à les lui demander.

Elle n’est pas vraiment timide et n’a pas plus peur que ça d’aller vers les autres, mais elle est réticente quand il s’agit de vampire. Trop souvent rejeté par eux, elle n’a confiance qu’en Théodore et en son jugement. S’il fait confiance à tel ou tel vampire, elle lui fera confiance aussi. Ses relations avec les autres esclaves sont cependant bien moins tranché. Elle fait rapidement confiance à un humain et ne pense pas avoir le temps d’être réellement rancunière.

Sentimentalement, Aîwa sent que son coeur bat pour son Maître. Il l’accepte telle qu’elle est et cela représente beaucoup pour elle. Elle a eut quelques liens avec des esclaves rarement mais elle aime Theodore. Müne, son âme soeur est toujours pas très loin d’elle et est toujours un soutien quand sa malédiction l’affaiblie soudainement. Elles sont très proche l’une de l’autre et communique beaucoup par les ressentis et les regards. Müne ne craint qu’une chose, survivre quand Aïwa va mourir.

Histoire

Aïwa est née dans les terres du cap. Ses parents faisaient partis des esclaves du domaine de Hautjardin. Un garçon est né quatre ans avant elle des même parents. Ils vivaient tous les quatre en bordure de mer. Elle suivait les enseignements obligatoires et su, dès l’âge de 7 ans, lire, écrire et compter. Elle n’avait aucun don en particulier et elle n’était attiré que par la confection de filet de pêche. Elle adorait faire ça, et traînait souvent dans les bateau de pêcheur plutôt que dans la petit bibliothèque comme les autres petites filles.

La petite humaine rencontrait beaucoup de monde dans le port, notamment des vampires de tout horizon, c’est comme ça, qu’elle se lia d’amitié avec le familier de l’un d’eux. Une chauve-souris. Mais si elle était jeune, espiègle et joueuse, le vampire lui n’était pas comme ça. Attlach jusqu’au bout des ongles, il n’aimait pas le lien qu’avait l’humaine avec Rapine. Surtout que celle-ci était tout aussi jeune et joueuse.

Malheureusement, tout ne se passa pas bien. Aïwa jouait au bord de l’eau comme très souvent, elle lançait des bâtons qui revenaient vers elle avec la houle des vagues. C’est là que l’accident arriva, là que la colère Atlach allait s’abattre sur elle. Le volatile nocturne se décida d’un coup à aller chercher le bâton, et la jeune fille avait beau hurler qu’il ne devait pas, c’était trop tard, la bestiole s’était mouillée les ailes et était au large, en train de se noyer.

Évidemment hors de lui, par la perte de son familier, le vampire demandait des comptes à la famille, puis au contremaître chargé de s’occuper d’eux. Mais aucune punition ne lui suffit, et, dans un accès de colère, il l’attrapa par le poignet et insuffla en elle, une malédiction. Son pouvoir venait de se poser au coeur de l’enfant sans qu’elle y comprenne quelque chose.

A l’âge de huit ans, elle fut acheté à prix d’or par un duc de Iona. Il vivait au Palais des Plaisir d’après ses dire. Ce n’était pas tout à fait le cas. Il y passait beaucoup de temps, mais il n’y vivait pas. Elle constate à cette époque, que ses extrémités, ses doigts et ses orteils commençait à noircir. De plus, quand il faisait froid, elle n’avait plus aucune sensation dans ces parties là. Elle avait honte et plutôt que d’en parler à son Maître, elle les cache dans ses chausses et des gants.

Elle commença à fréquenter le Palais dès ses 10 ans, plus pour tenir ses affaires et apprendre à se comporter que pour participer. Pendant quatre ans, elle l’accompagne, elle calque ses manières sur celle des esclaves du palais, cherchant elle aussi à plaire. Cependant, ses mains et ses pieds étaient totalement recouvert de noir et ses gants ne masquait pas toujours tout. Elle avait peur d’être rejeté et plus encore, peur de contaminer les autres, ceux qui la toucherait.

Quand elle eut 14 ans, son maître se rendit compte de sa maladie, de sa particularité. Et, du jour au lendemain elle fut jetée de la maison. Laissée sans collier sans plus de vêtement que ceux qu’elle porte, elle erre quelques heures, quelques jours à peine avant d’être embarqué par un cirque. La couleur de ses bras et de ses jambes devient alors un phénomène et elle est exhibée comme une mutante pendant trois longues années.

Elle est finalement laissé pour un bon prix à un Newind aveugle au totem de chauve-souris. Il ne voit pas le noir qui remonte maintenant jusqu’a ses hanches et ses épaules, il ne voit pas la malédiction qui grimpe sur son corps. Il lui apprend quelques nouvelles choses lié à la chasse et lui fait découvrir le culte de Tywell, en plus des relations charnelles. Parfois, elle commence à sentir ses doigts et pieds s'engourdir et elle doit généralement ne plus bouger et se reposer pour que cela passe.

C’est à cette époque qu’elle rencontre Müne une biche. Celle-ci s’était éloigné de son troupeau et comme la jeune humaine, elle avait beaucoup errer. Leur relation s’établit très vite et l’une comme l’autre ne se sentait pleinement complète qu’en présence de l’autre.

Plus le temps passe, les mois, les années, plus elle s’enfonce un peu plus dans le culte de Tywell y trouvant un réconfort face à la mort qui l’attend quand tout son corps sera recouvert de noir, mort. Elle demande alors la permission d’aller avec lui, en pèlerinage sur les différents lieux de culte. Mais cela n’aboutira jamais. L’un des enfants du vampire parti depuis longtemps revint au bercaille et chasse sans vergogne la pauvre humaine maudite.

Elle se retrouve alors pour la seconde fois, à la rue. A Dix neuf ans, elle décide alors de trouver un temple. Et pourquoi pas quelqu’un qui ne la rejetait pas. Ce fut le cas, huit mois plus tard. Elle tombe alors sur un prêtre, Théodore de Sombreval. Celui-ci ne semble pas avoir peur de sa malédiction, il l’écoute, la rassure et en très peu de temps, Aïwa tombe littéralement sous son charme et lui demande s’il veut bien devenir son Maître.

Depuis, la malédiction recouvre une majeure partie de son corps et attaque maintenant son visage. Elle est toujours au côté de son Maître et l’aide parfois dans ses actions qu’elles soient officiellement pour Tywell ou officieuse pour aider quelques esclaves rebelles.