[Terminé] Isaac, le calme pendant la tempête
Invité
Isaac Gavatha
« Ma sérénité est celle de l'autre »
Informations
Prénoms : Isaac
Nom : Gavatha
Age réel : 35 ans (32 ans humain + 3 ans vampire)
Clan : Clirwelle
Groupe : Vampires
Métier :
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Situation familiale : Liens ténus avec son père vampirique, aucun lien avec sa famille biologique. Pas encore d’esclave.
Pseudo : Mélie
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Physique
Ferme et serein, Isaac dégage un calme noué d’une tension indéfinissable. À peine un regard, et déjà ses yeux sombres vous zèbrent les prunelles comme un coup de sabre. Quelque chose de méprisant enveloppe les traits coupés à la serpe de son visage sévère et le dessin de sa bouche qui ne sourit jamais. Sa barbe en collier, son bouc et sa moustache sont la preuve d’une rigueur hors norme, presque exagérée tant le moindre poil est ciselé à la perfection. Une légère cicatrice lui barre la joue, vestige d’une querelle autour d’un bol à thé… Les épaules larges et la taille grande, même assis en tailleur, comme souvent, Isaac impressionne et prend l’espace : l’aura qui s’échappe de ses muscles puissants et athlétiques donne l’impression de réduire la pièce. Bien qu’il ne les montre à personne, les marques de fouet qui lézardent le large dos d’Isaac ne disparaîtront jamais. Ses cheveux noirs et épais sont constamment attachés en chignon. Isaac laisse parfois, lorsque cela convient, dépasser une mèche qui tombe alors devant ses yeux.Comme pour démontrer le style de vie simple et austère qu’il s’applique, Isaac porte des vêtements amples, sans ambages, fait d’un lin simple et de couleurs souvent claires ou bleues. Ses gestes sont lents et mesurés, empreints d’une mesure grave. La façon de déplacer ses yeux, de regarder, de parler et sa tranquillité lui confèrent une aura de grande maîtrise.
Psychée
Isaac est un tout jeune vampire et commence tout juste sa vie sans son père vampirique. Il n’a absolument aucune idée de tous les vices qui traînent en lui, de toutes les frustrations latentes liées à sa jeunesse, de toutes les envies cachées. La voix du thé est le bouclier idéal ; le monde d’Isaac est construit de cérémonies précises, de concentration, de rigueur et de fermeté. Le contrôle de soi est son mantra le plus absolu, et un vœu d’abstinence s’en accompagne. Il s’est tellement engoncé dans ce mode de pensée, qu’il en oublie les rêves érotiques qu’il fait chaque semaine, où il revoit l’unique amante de sa vie. Un bouquet explosif qui risque de se déchaîner à l’arrivée d’une éventuelle esclave.Isaac montre donc toute sa rigueur, et paraît très sévère. Mais très calme, et rassurant quelque part. Il traite les gens justement et simplement, ne s’attache pas, et ne discute pas trop. Il est moulu d’une seule ambition : dépasser l’art que lui a enseigné son maître et le diffuser autour de lui. Son objectif est de faire de son domaine une maison de thé ouverte, pour que chaque vampire et humain puisse y déposer ses souffrances et accéder à la lumière et au calme.
Pouvoir
C’est un pouvoir qui paraîtrait tout simple aux yeux de la plupart, incompréhensible pour la majorité des vampires. Isaac sait, en un clin d’œil, quel est le thé qui convient le mieux à son interlocuteur, pour tel instant donné.Histoire
Pour tout souvenir de sa petite enfance, Isaac ne garde que l’effrayant son des rires des ivrognes, le terrible fracas des chopes sur le comptoir, l’écho des verres brisés par les soudards, les bagarres, le chaos. Mais sans doute est-ce un peu trop tôt pour y voir la clef de son choix : une vie sereine et calme, comblée de maîtrise et de souffle mesuré. Car, comme chacun sait, pour les humains de ce monde sans tendresse, le concept de choix est assez relatif. Dès ses cinq ans, le petit Isaac fut expédié chez un maître vampire des plus étranges, une incongruité, même chez les Clirwelle. L’énergumène vivait reclus, dans une maison des plus simples qui ne comportait qu’un seul étage, au milieu d’un petit domaine arboré de la plaine de Vertgrison. Là, le Maître s’affairait à une seule chose : faire avancer la science du thé. Le sujet désintéressait la plupart des érudits du pays, mais le Maître, lui, y voyait quelque chose d’extraordinaire, d’insoupçonnable. Et ainsi passait-il ses jours à percer les secrets de la mystérieuse épice. Ce n’était pas là une œuvre charitable, car le Maître ne partageait avec personne ses découvertes. Il les gardait pour lui, les consignait dans un précieux cahier, et approfondissait son savoir-faire. D’où lui vint cette lubie, personne ne le sut jamais. Ceci étant, le vampire, poussé par le besoin évident de se nourrir, était sans cesse entouré d’une petite compagnie d’esclaves au sang frais, qui, en réalité, n’avaient à se plaindre de rien d’autre que du froid désintérêt que leur portait le Maître. Ils passaient par le domaine quelques temps, s’occupaient du ménage de la maison et de l’entretien des jardins et des petites fontaines, et c’était tout.Pour Isaac, les choses furent très différentes. C’était le premier enfant que le Maître prenait à son service, et encore une fois, personne ne sut réellement pourquoi. Fait encore plus choquant, le petit fut très vite introduit dans le salon de thé du Maître. Là, le petit Isaac rencontra pour la première fois un espace serein et tranquille, vibrant d’une énergie qu’il ne comprenait pas alors. Sans nul doute, la trouva-t-il merveilleuse, passées le choc terrible d’être séparé de ses parents, évidemment. Les bols simples mais beaux, disposés harmonieusement, les odeurs différentes des sachets de thé, la couleur sombre de la boisson, les gestes lents et maîtrisés. Oui, tout ça l’amusa beaucoup. Du moins, cela lui plut tant qu’il pouvait s’amuser à gambader dans la plaine autour, poursuivre des grillons et attraper des sauterelles dans les champs de céréales. Ce qu’on lui laissa faire un temps. Des souvenirs heureux qu’Isaac garde enfouit en lui, sans jamais en parler. Il se rappelle de presque tout, de l’odeur des champs, et surtout des visages des autres esclaves. Aucun enfant pour jouer, mais les jeunes adultes prenaient grand soin de lui. Isaac s’entichait toujours des plus grandes, et un petit vice l’entraînait à jeter un œil aux jeunes femmes qui se baignaient dans la rivière non loin. Un soir, alors qu’il avait récemment passé ses dix ans, il était même tombé par hasard sur une « scène ». Marqué, le petit Isaac se rondit d’une certaine curiosité.
Adolescent, les choses ne se passèrent plus du tout de la même façon. Le Maître devint beaucoup plus sévère avec lui, et désormais, renverser une tasse de thé devenait un acte grave, et en briser une précédait un terrible châtiment, s’incarnant souvent en un coup de bâton dans le dos. On en demanda rapidement bien plus à Isaac, et rien n’était jamais assez bien pour le Maître. Ce dernier l’insultait régulièrement, le traitait d’ignare et d’incapable, et lui répétait sans cesse que s’il ne chassait pas tout le reste de sa tête, jamais il ne connaîtrait l’art du thé. Le garçon eut de moins en moins de temps pour aller sillonner la campagne, et poursuivre ses observations… Ce qui le frustra terriblement. Si bien qu’un jour, on retrouva dans son tiroir le vêtement qu’une des esclaves avait égaré. Ce fut la première marque indélébile qui frappa le corps d’Isaac et lui meurtri le dos. Le Maître devenait de plus en plus cruel, de plus en plus insatisfait, et bientôt d’autres coups de fouets vinrent. Entre ses quinze et vingt ans, Isaac tenta bien de se rebeller, même de fuir, mais le Maître avait une puissance, il savait comment garder captif ses esclaves, et ne lui laissa pas la moindre chance.
Devenu jeune adulte, Isaac avait appris à ne plus défier le Maître. Et bien qu’il n’y trouvât aucun plaisir, il s’adonnait à la voix du thé en recevant les mêmes remontrances cruelles. Mais en son cœur, Isaac le détestait et guettait la moindre occasion de s’adonner à sa vraie et téméraire passion. Il devint plutôt doué, pour se cacher dans ses observations ; on ne le remarquait pas, même le Maître. Il poussa même son talent à séduire une des esclaves, ce que, par contre, le Maître remarqua. Dès ce moment, et alors que s’ajoutait une énième blessure à son dos, le Maître refusa de prendre des femmes à son service, et Isaac n’en vit plus aucune. Les années s’écoulèrent, et sa colère ne s’apaisa pas. À ses vingt-cinq ans, il tenta de confronter le Maître et de lui faire réaliser quel monstre il était, mais, au comble de la fureur, ce dernier brisa son bol préféré sur la face d’Isaac, qui en garda une autre cicatrice. Et alors ce fut tout. Tout de la rébellion d’Isaac, comme s’il était arrivé au bout de ses forces. Sans qu’il eut rien à faire de plus, le Maître l’avait transformé en une bête docile, docile mais prisonnier de frustrations immenses, silencieuses pour le moment. Là, il put réellement se consacrer à l’art du thé. Il, ou du moins le croit-il, commençait à réellement le comprendre, à le transpercer. Le Maître le réalisa aussi, et, au terme de trois années de dur labeur pendant lesquelles les brimades se firent rares, il le récompensa en lui donnant le cadeau ultime : sa force vampirique. Bien que le Maître était plus solitaire que la plupart des vampires et qu'il entretenait peu de rapports avec ses semblables, il conservait évidemment des liens avec le clan. Et peut-être que son art du thé toucha la princesse Clirwelle, ou peut-être fut-ce une autre idée, mais il en fut ainsi que l'on accepta la transformation d'Isaac.
La transformation d’Isaac fut douloureuse à bien des égards, mais l’expérience du Maître lui permit de la surmonter. Il sentit constamment ses pulsions et ses frustrations à deux doigts d’exploser, de lui remonter au visage. Mais l’art du thé s’accompagnait d’autres enseignements méditatifs, et Isaac était heureux d’avoir enfin trouvé la paix et le calme. Son sevrage se déroula sans accroc, et le Maître lui offrit les dernières gouttes de son savoir. Cinq ans plus tard, Isaac trouva dans le salon de thé une lettre en guise du Maître. Il lui laissait tout. Sa maison isolée, son salon de thé, et surtout, ses notes. Isaac était devenu le Maître, aussi sûr et sévère, aussi certain de son calme et de son impassibilité. Mais son père ne se doutait pas un instant qu’il avait complètement raté son idée. Lui qui voulait assurer la continuité de son art, ne venait que de le condamner à la perversion et à la corruption, car les frustrations d’Isaac n’attendent que de ressurgir, plus puissantes et violentes encore.
Crédits Avatar
- Code:
OC de yuhime - Hanzo Shimada / Overwatch→ Isaac Gavatha
Lucanus Clirwelle
Date d'inscription : 04/08/2020
Bienvenu à toi.
J'ai hâte de découvrir la suite de ta fiche !
Invité
Merci beaucoup
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020
Date d'inscription : 26/05/2020
Félicitations !
Tu es désormais validé !
Bienvenue parmi les vampires !
Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !
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