Physique

Tu es une jeune femme d'une vingtaine d'années et tu n'es pas peu fière de ton mètre soixante-et-onze. Tu possèdes des cheveux bruns mi-long qui t'arrives juste en dessous des omoplates. Tu en prends bien soin et tu les apprécies surtout après les avoir lavés, ces derniers bouclant doucement. Une envie d'y passer vos doigts? Comme tu les comprends.

Ton visage a une forme ovale d'où ressorte tes yeux vairons. L'un est d'un bleu clair digne d'un ciel lors d'une journée ensoleillée. L'autre est d'un bleu-océan, plus foncé. Ton nez assez fin et court vous dirige tout droit vers des lèvres tout aussi fines et gourmandes.

Pour ce qui est de ta musculature, tu n'es définitivement pas la plus musclée. Tes épaules ne sont pas très larges, on remarque assez facilement que tu n'es pas une grande sportive. De même pour tes bras, il serait étonnant de te voir porter des choses lourdes. Pourtant, tu détestes demander de l'aide, alors tu te débrouilles.

Ta poitrine est de taille moyenne, juste assez développée pour tenir confortablement dans vos mains. Tout comme tes hanches que tu aimes définir comme captivantes depuis qu'un client t'en a fait la remarque. Quant à ton petit cul, pourquoi le décrire quand il suffit de l'essayer.

Niveau vêtement tu apprécies tout particulièrement les robes. Tu n'as rien contre à t'habiller autrement, si on te le demande, mais tu ne le feras pas forcément de toi-même. Et si tu as le choix, toujours avec une touche de bleu. Qu'il soit clair ou foncé.

Psychée

Elevée par deux femmes, tu possèdes un fort caractère. Pas au point d'être irrespectueuse, mais tu n'hésiteras pas à tenir tête pour les détails qui méritent de l'être à tes yeux. Tu sais également quand plier l'échine sur le moment pour reprendre le combat plus tard.

Roxanne est ton prénom et tu possèdes une assurance qui peut surprendre. Tu te proclames indépendante et débrouillarde.  C'est en partie pour ça que tu t'es lancée dans la fabrication de cuberdons avec tes maigres revenus. Ceux que ton maître t'offre en grimaçant afin que tu puisses investir lentement sous un contrôle total de sa part. Pour l'instant, tu n'as rien de rentable, mais qui sait tu espères, un jour, avoir une boutique où proposer tes friandises. Tu aimes également cuisiner tout simplement.

Rox est ton surnom et tu n'es pas du tout romantique. Tu n'as jamais connu ça. Tes clients prennent ce qu'ils ont à prendre et s'en vont, ce qui n'a jamais aidé.

Tu peux avoir un petit côté manipulatrice, essayant même de faire chanter ceux et celles que tu penses plus faible que toi. Et puis, les langues se délient quand tu utilises la tienne. Tes mères ont été d'excellentes tutrices sur tout ce qui concerne leur métier. Comme par exemple apprendre à rester un tant soit peu détendue contre les clients plus brutaux. Ce point en particulier t'a été fort utile avec certains d'entre eux.

Tu sais également te montrer douce, fugueuse, passionnée et bien entendu soumise.
En ce qui concerne la douleur, tu l'apprécies à sa juste valeur quand elle se révèle être courte et intense.

Pouvoir

Décrivez le pouvoir de votre personnage (Vampires et Princes uniquement). Attention, celui ci doit être en rapport avec le type de pouvoir de votre clan de naissance.

Histoire

Aucun mot, aucune lettre expliquant une quelconque raison au sujet de ce couffin posé devant la porte d'une chambre que se partage deux prostituées. Ce premier jour de Juin gravé dans leurs mémoires. D'après ces nouvelles mamans, le bébé semblait n'avoir que deux semaines au maximum. Appartenant toutes les deux à un maître dont la cupidité est légendaire, le seul fait de réclamer du lait de chèvres ou d'ânesses s'était révélé être une tâche compliquée. Heureusement pour elles, ce n'est pas le plus patient. En moins d'une demi-journée de négociations, accompagnées par les pleurs du nourrisson, il abdique. Possiblement aussi en espérant que ce bébé soit récupéré au plus vite. En exigeant que cette matinée perdue en palabres soit récupérée au plus vite et que cette intruse soit instruite dès son adolescence aux arts qui feront d'elle, une relève de qualité. Ce ne sera que de l'apprentissage, pas du concret, jusqu'au moins l'âge de dix-huit ans. Mais nous n'en étions pas encore là. Avec l'accord de ce dernier, elles te donnent le nom de Roxanne. Deux semaines plus tard, le maître aura reçu une lettre. Celle-ci indiquant un refus de récupérer un sale mioche. En échange, un service digne des clients privilégiés lorsqu'il en ferait la demande. Qu'il en soit ainsi.

Dès l'âge de cinq ans tu commences à montrer des signes d'indépendance et de débrouillardise. C'est venu naturellement. Tu ne désires qu'une chose c'est de ne plus entendre les cris de tes mamans. Car tu ne fais pas encore la différence entre un cri de douleur, de plaisir, un simple gémissement. Tout ce qui t'importes, c'est de t'éloigner suffisamment loin pour ne plus les entendre. Il y a aussi ces mots que tu ne comprends pas. Tu les as répétés, toute fière de cet exploit et très vite tu t'es retrouvée le popotin à l'air, pleurant à chaude larmes et suppliant que s'arrête les fessées. La leçon avait été douloureuse.

Plus tu grandis et plus tu te montres douée pour chercher la confrontation avec les autres enfants. Tu n'aimes pas l'injustice et tu n'hésites pas à t'attaquer aux forts pour défendre les faibles. Cela ne fait pas de toi un garçon manqué, bien au contraire, ni une guerrière. Qui plus est, tu regardes toujours d'un regard sévère la victime que tu viens d'aider. Tu n'as jamais accepté leur amitié alors qu'ils viennent tous, un par un, te coller comme de vulgaires limaces. Tu en es même venue à les manipuler pour obtenir ce que tu désires. En vérité tu n'es pas si méchante, mais tu sais reconnaitre des opportunités. Et encore mieux, en profiter.

Depuis tes douze ans tes mamans tiennent la promesse qu'elles ont faite au Maître. Elles ont commencé à t'instruire. Au début, tu trouves ça dégoutant, mais tu comprends mieux certaines choses. Depuis quelques mois les gamins de ton âge que tu rencontres dans la rue ont changé d'attitude envers toi. Certains se montrent timide, d'autres s'amusent à soulever tes robes pour voir ta petite culotte et osent même y mettre la main. Sans parler des regards louchant sur ta poitrine naissante. Tu as été si choquée la première fois que tu as senti des mains baladeuses.

Tu t'es vengée le lendemain en prétextant vouloir voir ce qu'il cachait entre ses jambes. Tu te souviens de son rire, si fier que tu fasses cette demande, le même qui avait retenti lorsqu'il avait réussi son coup le jour précédent. Il te montre la ruelle et tu hoches la tête, le suivant sans hésitation. Car tu as un plan. Après avoir regardé plusieurs fois, inquiet d'être pris sur le fait, il abaisse le tout jusqu'à te dévoiler son sexe ridicule. Pourtant, tu fais semblant de t'y intéresser en te penchant pour le regarder de plus prêt. C'est là que tu passes à l'action. Ton genou vient frapper cette chose molle et dégoutante. Tu prends un malin plaisir à l'entendre gémir de douleur. Il commence ensuite à crier après sa propre mère. Tu craches dans sa direction avant de fuir en courant.

Les quatre années qui t'emmènent à tes seize ans passent à une vitesse folle. Ton dégoût pour l'apprentissage s'est vite atténué. Tu apprends bien, tes tutrices y veillent. Tu te perfectionnes surtout à la fellation, apprenant diverses techniques sur des objets leur appartenant.
A peine passé ton seizième anniversaire que ton maître te convoque. Sa demande est simple. Tu dois lui montrer ce que tu as appris sur un objet de sa collection, toujours avec ta bouche uniquement. Tu t'exécutes et sans modestie, il est impressionné. L'entretien ne dure que quelques minutes. Sans oublier l'instrument de musique accroché au mur. Tu l'as montré du doigt en demandant la permission. Le refus a été catégorique. Tes mamans t'ont expliqué par la suite que c'est l'instrument de sa défunte femme.

Pendant plus de deux ans, tu t'es découverts une passion qui attire un peu plus de passant et donc de possibles clients pour les femmes qui t'ont élevé. Tu t'es mise à fabriquer des confiseries. Ton maître n'avait pas été enchanté de devoir dépenser dans un premier temps, le nécessaire pour mener le tout à bien. Il avait néanmoins craqué. Et même qu'il commence à t'apprendre le violon.
Tes confiseries ressemblent à un petit cône. L'extérieur craquera facilement sous vos dents tandis que l'intérieur sera coulant. Au début ils étaient loin d'être parfaits, voir immangeables, mais tu t'es grandement améliorée depuis. Selon les saisons tu adaptes tes recettes. La plus appréciée est celle à la framboise. Toi tu les aimes surtout à la poire et à l'orange. Tu as mis plus d'un an à réussir ta recette spéciale. Celle avec ton propre sang que ton maître trouve écœurante. Il n'y connait rien, cet imbécile. Il va sans dire que la clientèle vampire a augmenté. Voilà pourquoi il te laisse continuer même si tu es loin de rentabiliser les dépenses uniquement avec tes ventes.

C'est pour cette raison, quelques mois après avoir atteint tes dix-huit ans, que tu es obligée de t'investir dans le commerce de celui à qui tu appartiens. Il est temps, Roxanne, que tu sois plus active dans mon commerce. Voilà ses propres mots. Tu avais haussé les épaules et accepté. Tu n'as pas eu vraiment le choix de toute façon.  Ton maître te fait pitié, mais tu le respectes malgré tout. On peut dire bien des choses à son sujet. Rares sont celles qui flattent sa personne. Tu es pourtant reconnaissante, il a attendu ta majorité pour t'offrir à ses clients. Tu sais que certains suceurs de sang ne se seraient pas montrés si patient.

Une année entière ainsi que la moitié d'une autre s'écoulent. Durant ce laps de temps, les jours se ressemblent. Ton quotidien est ponctué entre ton petit stand, que tu installes chaque jour pour vendre tes confiseries originales et d'autres clients qui t'approchent pour des commandes moins sucrées.
Depuis une petite semaine, tu te montres plus souriante qu'à l'accoutumée. Tu as un nouvel être dans ta vie. Tout mignon, tu en es déjà folle et puis tu t'amuses à penser qu'il apporte du piquant. Cette rencontre s'est produite lors d'un pique-nique organisé par ton maître ainsi que tes mamans.  Ce n'est pas le premier du genre et au fond de toi tu sais les apprécier à leur juste valeur. C'est jusqu'à présent, les seuls jours où tu sors de l'enceinte de la Couronne et que tu peux profiter de la nature environnante.
Tu aperçois sa famille et lui, un peu à la traîne. Tu comprends rapidement pourquoi. Il boîte et il n'avance donc pas aussi rapidement que les autres. Tu ne vois pas en lui une quelconque faiblesse. Au contraire, tu remarques tout son courage, sa détermination pour ne pas se laisser distancer. Ton cœur fond et tu t'approches de lui à petits pas. Il se met aussitôt en boule. Tu n'as pas envie de te faire piquer alors tu arraches des touffes d'herbes pour finalement le prendre dans tes mains. Tu rattrapes le reste de sa famille et tu le déposes, bienveillante. Tu t'éloignes pour continuer à les observer, mais tu te rends rapidement compte que ton petit protégé se rapproche de toi. Tu le ramènes une nouvelle fois prêt des autres, pourtant il fait l'effort de se rapprocher de ta personne encore et encore.

Alors, tu l'adoptes. Quand tu le ramènes, ton maître te met en garde au sujet des puces et maladies que peuvent apporter ce genre d'animal. Tu ne t'en fais pas pour ça. Depuis, tu lui fais prendre un petit bain à chaque fois que toi tu dois te nettoyer après un client. En plus tu lui as fabriqué un petit panier pour l'emmener avec toi. Les seules fois où il en sort c'est pour se balader dans ta chambre. Nul risque qu'il t'apporte des maladies ou des tiques ni même des puces, c'est compris? D'ailleurs tu l'appelles 'Titpiquo et tu lui trouves toi-même la nourriture qu'il lui faut! Araignées, limaces, de petits moments de fruits que tu n'utilises pas pour tes cuberdons. En résumé, ce qu'il faut!

Que te réserves le futur? Tu n'en sais rien, évidemment, mais tu as hâte de le découvrir.