L'important c'est que ça dure - Cezar
Invité
Cezar de Bérac
« Les cimetières sont pleins de héros. »
Informations
Prénoms : Cezar
Nom : de Bérac
Age réel : 241 ans (dont 36 comme humain)
Clan : Atlach
Groupe : Vampire
Métier : Contremaître de Bérac
Orientation sexuelle : Bisexuel
Situation familiale : Son père est @Jack Collins . Il n’a pas d’enfant. Par contre il a encore beaucoup de liens avec les descendants de sa famille humaine, et s’il devait enfanter un vampire ce serait sûrement parmi aux.
Familier : Il n’en sait rien. Peut-être est il déjà mort, peut-être pas.
Pseudo : Alba
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Physique
Au premier abord, ce n’est pas quelqu’un de très impressionnant. Il est de petite taille, les épaules basses, la silhouette quelconque. Cependant, restez en sa présence et vous découvrirez… autre chose.Tout d’abord, il affiche perpétuellement un drôle de sourire en coin. Son front est haut, ses sourcils marqués et aiguës, son nez droit, lui conférent un air rapace. Il porte les cheveux courts, coiffés en arrière. Depuis sa transformation, ses oreilles sont devenues plus pointues. Mais surtout, sa bouche peu marquée est affligée sur le côté droit de plusieurs tâches de nécroses qui ressortent violemment sur sa peau pâle. Il porte ces mêmes stigmates, plus denses, sur son poignet droit.
Un examen plus attentif révèle une musculature discrète mais dessinée, et une posture de combattant expérimenté. Il s’habille de vêtements pratiques, généralement aux couleurs noires et jaunes de son antique famille. Une arme toujours à proximité, même si elle n’est pas visible.
Enfin, quelque chose de malsain émane de lui. Derrière sa nonchalance, une aura de menace, diffuse, malaisante. L’impression qu’il pourrait s’en prendre à vous à tout instant, avec ses yeux perçants qui vous fixent, dont vous ne savez s’ils se moquent ou vous jaugent.
Psychée
Cezar est un être froid et calculateur. Avec les siècles, la perpétuation de sa famille est devenue sa principale obsession. Et il estime que le pouvoir sera un bon moyen de la remplir.C’est un homme patient. Une de ses grandes qualités est de voir à long terme, d’être circonspect et prudent. Il ne s’énerve que rarement, et quand il le fait c’est souvent parce qu’il estime que l’effet produit sur son interlocuteur lui sera utile.
Ce n’est que quand on parle de sa famille humaine qu’il devient chatouilleux, et il peut réagir violemment à toute menace à leur encontre.
Il n’a rien contre les esclaves, ni n’aime spécialement tuer. Mais il estime que la mort des autres est, souvent, un chemin rapide et simple pour répondre à ses besoin. C’est un combattant aguerri par des siècles de pratique et cela fait longtemps qu’il ne sourcille plus quand il doit tuer quelqu’an.
Sa patience en fait un subalterne dévoué, pour qui peut le récompenser à la hauteur de ses compétences. Mais gare, si l’occasion en vaut la peine, il sera aussi le premier à vous planter un couteau dans le dos.
Malgré tout cela, et même s’il le montre peu, ses manières aristocratiques se sont développées avec les ans. A son éducation noble – quoique pronviciale – et l’arrogance de son nom se sont ajoutés les années d’ennuis. Il les a meublé en développant un goût bien à lui mais non dénué d’une certaine classe et une connaissance extensive de l’histoire du royaume. Aujourd’hui, c’est quelqu’un de raffiné – voire un peu excentrique - qui apprécie son confort et les facilités que procure le pouvoir.
Aussi, bien qu’il n’en laisse rien paraître, son pouvoir l’amène à parfois rater des informations. Il est devenu expert pour masquer les éventuelles surprises causées par les apparitions des fantômes, mais cela se manifeste par des étourderies ponctuelles. La réputation des Atlach, comme la sienne, permettent que la plupart du temps personne n’en prenne ombrage.
Pouvoir
Cezar est hanté par les membres de sa famille humaine – les personnes du même sang que lui. Celles qui sont mortes depuis sa renaissance comme vampire communiquent avec lui sous forme de voix dans sa tête.Cependant, toutes ne se manifestent pas de la même manière. Ses frères, particulièrement vindicatifs, sont omniprésents. Cezar a la capacité de faire taire ces voix, voire d’interroger précisément l’un de ses nombreux fantômes, mais cela lui demande de la concentration (il ne peut pas faire autre chose en même temps), lui fiche une migraine carabinée et il ne peut pas maintenir le dialogue plus d’une dizaine de minutes.
Histoire
"Tu dois savoir que le nom de notre famille est immémorial. Suite à la guerre de la Matriarche, et les purges dans la noblesse humaine, notre nom est probablement devenu le plus ancien du Royaume. Tu dois te montrer, en tout circonstance, digne de le porter. Et pour cela tu dois savoir ce que coûte la survie.Je suis né en 305 dans ce castel de Bérac où tu as toujours vécu. Quoique petites, nos terres ont toujours été importantes pour le Royaume. Situées dans les montagnes à l’extrême Ouest de Pestenoir elles ont toujours été un point de passage essentielle entre Erebos et Port-ru-Roi. C’est pourquoi notre ancêtre, pour ses faits d’armes, s’est vu confier leur administration.
Sans être des grands du Royaume, notre prestige n’a jamais été démenti. Notre fort n’a jamais été pris et tous reconnaissaient notre vaillance. Puis la Matriarche est apparue, et tout à changé. Hormis notre nom.
La guerre a été longue, et meurtrière. Je l’ai menée, épaule contre épaule avec mes deux frères aînés et notre père. Nous nous sommes battus dans les marais, pendant des années d’une longue retraite stérile. Nous nous sommes battus dans les montagnes, épuisant les troupes ennemies autant que les nôtres. Nous nous sommes battus sur les remparts, tenant tête aux vampires et à leurs esclaves.
Et c’est finalement la peur qui a faillit nous abattre.
Mon père, chef de la place, voyait nos chances de victoire se réduire de mois en mois. Le siège était mis face au castel, et les rumeurs des défaites de nos alliés nous parvenaient sans cesse. On disait qu’il ne s’agissait que d’une question de semaines avant que le roi ne tombe.
Et nos ennemis étaient redoutables. Derrière chaque domestique, derrière chaque paysan, derrière chaque cri dans la nuit pouvait se cacher un vampire. Mon père – mon capitaine – pris des mesures drastiques. Plus le temps passait, plus les exécutions sommaires se multipliaient.
Peut-être avait-il raison ? Peut-être les victimes étaient vraiment passées à nos ennemis ? Peut-être nous a-t-il économisé plusieurs semaines de répit en agissant ainsi ? Ou peut-être pas.
Toujours est-il que, au fur et à mesure que la population de Bérac diminuait – bien plus par la justice de mon père que par le siège – il devint évident à tous que nous avions déjà perdu. Tous se décidèrent alors à mourir, plein d’honneur et de gloire, avec notre nom sur les lèvres.
Tous sauf moi. Je ne pouvais me résigner à voir notre nom s’éteindre. L’honneur ne sert à rien une fois morts. La gloire ne rejaillit pas d’un nom que tous auront oubliés. Je taisais mon ressentiment, en mûrissant un plan pour que nous perdurions. Je passais de longues nuit à hésiter, prenant pleinement conscience de la trahison que cela impliquait. Avant de me décider et de sceller notre sort pour les siècles.
En pleine nuit, à la lune noire, je quittai le castel en toute discrétion et me présentai sans armes et les mains levés au campement de nos ennemis. Les dieux me sourirent, car les gardes ne m’ont pas abattus. Les dieux me sourirent, car le commandant ennemi était le vampire qu’il me fallait. Le représentant de l'héritier Atlach. Encore aujourd’hui, j’y vois la preuve que mon geste était le bon.
Jack Collins me reçut sous sa tente de commandement et je lui proposai mon marché. Je pouvais lui livrer la place. J’en connaissais les secrets et les pièges. Il pouvait achever cette nuit un siège de plusieurs mois. Je pouvais lui livrer mon père et mes frères, pour que le pouvoir de la Matriarche ne soit plus contesté.
En contrepartie, je demandais à la rejoindre. À devenir son serviteur pour l’éternité. Les nôtres avaient toujours représenté le roi sur ces terres, ils s’accoutumerait à représenter une reine. Je demandais à épargner mes sœurs, pour que notre famille perdure. Je demandais à pouvoir demeurer ici, à ses ordres.
Il accepta le marché, avec une seule condition : il ne souhaitait pas la mort des mâles de ma famille si elle n’était pas nécessaire. Il accepta avec désinvolture, il mis sa condition comme un caprice. Comme si tout cela n’avait, finalement, pas beaucoup d’intérêt pour lui. J’étais déjà fasciné.
Instantanément, nous nous mîmes au travail. Je passais la nuit avec ses capitaines à leur expliquer, la boule au ventre et les larmes aux yeux, comment vaincre mes pairs. Comment prendre ma demeure. La nuit fut longue et douloureuse, et pourtant elle ne me prépara pas à ce qui suivait.
Le soleil se leva sur leur assaut. Sur notre assaut. Glacé, près du quartier général de ceux qui n'étaient plus mes ennemis, j'assistai à la chute du fort. Je ne me souviens plus de ce jour, comme si ma mémoire avait voulut l'effacer. Mais je crois que j'ai beaucoup pleuré, et pourtant cela ne me prépara pas à ce qui suivait.
Une fois le siège levé, une fois la victoire obtenue, une fois assuré de la population humaine du château, mon nouveau maître tourna finalement son attention vers moi. Alors qu'il ne semblait plus s'aviser de ma présence depuis notre accord, alors que je craignais qu'il m'ait trompé, il me convoqua finalement. Il m'expliqua la malédiction des siens, mais peu m'importait, je méritais d'être maudit. Il m'expliqua son étrange don qui risquait de me défigurait, mais peu m'importait, je n'avais plus de visage.
Devant mon obstination, il décida finalement de me transformer. Il n’y a pas de mots pour décrire cette peur, cette douleur. J’ai recherché, même nos bardes n’ont pas réussis à en rendre la plénitude.
Je ne suis pas rentré à Bérac immédiatement. Mon nouveau père avait des devoirs envers moi, dont il s’acquitta avec efficacité et sans zèle inutile. Je le suivis, quelques années, officiant comme homme de main à ses côtés alors que j’apprenais les règles d’un jeu nouveau : les règles des vampires.
Surtout, je voyageais beaucoup. C'était un personnage méditatif et changeant, qui semblait rechercher quelque chose à travers le royaume. Parfois, il m'envoyait au loin, ne souhaitant plus être importuné par ma présence pour de longues périodes. Puis il semblait se rappeler de mon existence et me reprenait à ses côtés. Puis finalement il rencontra un simple chat, avec lequel il se lia et qui connu une fin tragique. Et mon père disparut du jour au lendemain, pour un long exil.
C'est à ce moment que je retournai sur mes terres, où je trouvai un autre vampire à qui on avait confié le château. Je retrouvai mes sœurs et leur famille, mais surtout mes frères – père ayant péri durant l’assaut. Tous me haïssaient pour ce que j’avais fait, tous avaient été réduit en esclavages. Ils ne comprenaient pas encore mon grand dessein.
Pendant des années j’ai servi le vampire en poste au château. Mais j’ai laissé des failles, j’ai fait grandir l’idée qu’une révolte humaine pourrait être possible, par mon comportement j’ai excité l’honneur et la honte de ma fratrie. Et arriva ce qui devait arrivé : ils ont pris la tête d’une révolte au sein même de Bérac.
C’était pathétique. En ces premières années du règne de la Matriarche, les humains croyaient encore qu’il était dans leur intérêt de se révolter. Ces mouvements de foule étaient courants à l’époque.
J’ai réprimé la révolte dans le sang. En signe de ma dévotion, j’ai moi même abattu mes frères. Mais, malencontreusement, les insurgés avaient eu le temps de tuer mon supérieur… Apprenant ce qui était arrivé, l’héritier Atlach me nomma contremaître de Bérac en reconnaissance de mon efficacité.
C’est alors que j’eus enfin les coudées franches. Pour les décennies suivantes, j’ai veillé à nos intérêts. Si tu existe, c’est parce que j’ai patiemment suivi chacun des membres de ma famille, depuis mes sœurs haineuses jusqu’à toi. Je vous ai trouvé des époux et des épouses, me suis assuré de vos conditions de vie et de votre éducation. Aujourd’hui, même esclaves, le sang de Bérac perdure.
C’est pourquoi tu dois t’en montrer digne. Aucun humain ne peut t’envier ta condition, mais tu sais comme moi que tu ne peux te contenter de cela. Ce n’est pas dans notre sang. Alors grandit, apprend, sers-moi avec diligence et efficacité. Et alors, peut-être, pourras-tu nous rejoindre, moi et notre nom, dans l’éternité."
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- Code:
rodmendez – Commission – Fantasy Character → Cezar de Bérac
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020
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Félicitations !
Tu es désormais validé !
Bienvenue parmi les vampires!
Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas!
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
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