Physique

Ton corps est synonyme de perfection. Les courbes en sont sinueuses. Tu possèdes de la poitrine comme fesses qui sauront envouter les regards curieux lors de tes captivantes danses. Tes jambes sont longues, te permettant d'atteinte le mètre soixante-onze. Aucune imperfection ne vient marquée ta peau halée, choyée par le luxe d'une vie chaleureuse. Tes cheveux sont longs, ondulées, volumineux. Parfois quelques mèches couvrent ton œil droit. Quand à tes vêtements, tu ne portes que des robes sublimant ton corps.

Psychée

O Juliette.

Tu es une créature enivrante, charmeuse. Tu plais à séduire homme et femme, flatté ton orgueil. Tu es une douce amante qui sait prendre soin de ses partenaires, bien que parfois ton égoïsme marqué peut prendre le pas sur tes bonnes intentions. Mais tomber dans tes bras est souvent un supplice. Car le soleil se levant, tu disparais à jamais.

Tu n'assumes les relations. Ami, amant, ennemi, rival, ce ne sont que des noms et des visages, un instant passé qui finira dans les limbes de l'oubli le lendemain venu. Ils sont loin d'être capable de conquérir ton être, comme lui. Seul ton maître a une avance, un privilège rare. Parfois, tu oses écorcher son prénom mais un regard sur ton collier te ramène à la dure réalité.

Mais te posséder est loin d'être une sinécure. Tu es pénible, arrogante, hautaine. Tes désirs s'imposent comme des ordres. Ah Juliette, tu n'as aucunement conscience de la réalité. Le tenancier n'arrive à te l'imposer. Ainsi, ton mauvais caractère se cultive dans ce fertile terreau. Ta malice ne cesse de s'accroître alors que tu le fais tourner en bourrique, chaque jour.

L'hésitation est grande : Es-tu un assez bon gagne-pain pour être gardé malgré ton caractère de cochon ?

Pouvoir

Aucun.

Histoire

A ta naissance, tu possédais tout. Absolument tout.

Ton père fut transformé peu avant ta naissance, ta mère reçut cette bénédiction dans les années qui la suivirent. Chacun t'aimait d'un amour inconditionnel, voyait en toi une future favorite alors que tu faisais tes premières dents. Ils t'offrirent le luxe, l'opulence, la richesse.

Gardant ce rang d'esclaves, tu vécus au-dessus des autres humains. Tu les toisas de haut, déconnecté de la dure réalité. Pour toi, le monde n'était qu'enchantement. Tu étais loin d'avoir conscience, du traitement que l'on réservait à ceux de ton espèce.

Et pourtant. L'adolescent vint faire ses ravages.

Rebelle, désireuse de liberté, de connaître le monde. Tu agaças plus que tout tes parents qui ne perdirent espoir, se répétant que tu deviendrais bien sage et consciente du rôle qu'il te restait à jouer. A vingt-un ans, face à ta malice, tes merveilleuses manières issues d'une éducation réservée aux plus grands, tu fus nommé favorite.

Mais ton désir de liberté ne cessa.
Quitte à être vendu, tu espérais vivre ailleurs, connaître les gens et la vie.

Qu'elle fut ta joie, quand tes parents accédèrent à ta requête. Te confiant à un tenancier. Dans les premiers mois, il te traitas merveilleusement bien, alimenté par l'argent de tes géniteurs. Mais quand dans un naufrage en mer, ils disparurent, tu devins une esclave, une simple favorite.

Mieux traitée par ton rang, ton orgueil en prit un grand coup.

Il te fallut un moment avant de trouver un accord.

Usant de tes charmes, tu devins danseuse le soir venu. T'illustrant sur les tables de la taverne, charmant les hommes et femmes afin de faire consommer davantage. Finissant dans leur lit pour les oublier le lendemain venu. Car cette nouvelle vie t'apporta au moins un privilège, celui de vivre sans attache.

Jusqu'à lui.