Physique

Deivi est une femme assez grande à la peau mate. Elle a le corps assez fin, sans doute trop maigre pour sa taille. Ses cheveux brun, ondulé et long, avec une épaisseur qui lui donne souvent l’envie de les couper. Ses joues sont quelques peu enfoncées, sans doute dû à son alimentation douteuse.

Elle a un œil d’un bleu extrêmement profond, qui lui valait autrefois de nombreux regard. Aujourd’hui, le deuxième est plus flagrant: jaune dû à une infection après avoir été crevé, Deivi ne voit rien de cet œil là. Il est entouré de quelques cicatrices qui viennent de la punition qu’elle a reçu.

Elle possède également une cicatrice au niveau de sa lèvre supérieure. Le dessous de ses yeux est creusé, preuve d’une fatigue constante. Elle possède d’autre cicatrice dû aux tâches qu’elle a pu effectuer, ou encore aux punitions qu’elle a pu recevoir.

Deivi ne porte que des vêtements simple, lui donnant un air débraillé. Ils sont de basse qualité, mais qu’espérer de plus pour une esclave ?

Elle a une posture souvent relâché qui lui donne presque un air de provocation. Son regard, lui, fait bien ressentir cette provocation constante, tout comme un sourire qui se dresse plus que souvent sur ses lèvres.

Mais avant tout, son regard, sa tenue, sa posture, et même sa maigreur lui donne un air profondément fatigué, à la limite du désespoir.

Psychée

Deivi n’a plus rien à perdre. On lui a tout pris, tout enlever. Si il lui reste quelque chose, ce n’est que l’envie de gagner, de détruire, et de récupérer. C’est la façon dont elle voit les choses aujourd’hui, un amas sombre, un jeu dans lequel sa vie ne tient qu’à un fil et où les ciseaux le frotte doucement.

Sa condition la répugne, et elle a beaucoup de mal à voir comment elle pourrait être pire. Pire qu’un esclave, est-ce bien possible ? Elle est remplie de haine envers la société et les vampires, et se déteste doublement d’espérer pouvoir devenir l’une d’eux pour obtenir ce qu’elle veut.
C’est une femme sarcastique et défaitiste, qui provoque beaucoup. Si ni son corps, ni sa vie ne lui appartienne, elle a encore ses mots, et elle compte bien les utiliser.
Elle s’emporte facilement, c’est une femme d’émotion, qui a grand peine à cacher ce qu’elle ressent envers les autres. Elle ne s’attache pas facilement, non pas par méfiance, mais pour se préserver, persuader de perdre tout ce qu’elle pourrait toucher du doigt, mais moins sûr de pouvoir y survivre.

Deivi n’en n’est pas moins une femme déterminée. Si elle sait qu’à tout moment sa course peut s’arrêter, elle n’a pas pour projet d’abandonner. Elle est courageuse, et ne recule devant rien.
Réfléchi, elle ne prendra pas de grande décision sur un coup de tête.
Deivi est extrêmement rancunière. Prenez garde à vos arrières.

Ce monde n’est pour elle qu’un amas de déchet. Un endroit pourri dans le cœur, et qui pourri tous ceux qui y vivent. Les gens qu’elle apprécie se compte sans doute sur le doigts d’une main. Et vous pouvez être sûr qu’aucun vampire n’en fait parti.

Pouvoir

Elle n’en a aucun.

Histoire

Deivi est née le 21 Décembre 541. Elle ne connaîtra pas ses parents longtemps, vendu avec son frère à peine âgée de 3 ans. Elle ne vit pas pour autant une enfance malheureuse. Son frère, de 4 ans son aîné, la protège tant bien que mal du monde qui les entoure. Il se sacrifie souvent pour elle, et la préserve de leur situation. Mais rien ne dur, et son frère aux capacités plus que certaines est vite vendu.

Deivi se retrouve seule, et cette solitude lui ouvre doucement les yeux sur le monde qui l’entoure. A l’âge de 14 ans, elle se fait vendre à son tour. Son côté rebelle lui vaudra plus d’une punition, et de nombreux allers et retour sur le marché, sa beauté cependant, lui offrira toujours de nouveaux maîtres.

Après avoir passé ses 20 ans, Deivi est achetée par un maître qui sera bien plus têtu et tenace qu’elle, et qui ne lui laissera rien passer, l’obligeant à se plier à sa volonté. Privée de beaucoup de chose, elle n’a plus aucune liberté. C’est pourquoi, lorsque deux ans plus tard, son maître acquiert un nouvel esclave Deivi entreprend avec lui une relation purement sexuelle vouée à braver les interdits de son maître dans son dos. Si elle s’entend bien avec son compagnon (assez pour coucher avec lui), elle ne veut pas trop s’y attacher. Elle sait ce que le temps leur réserve. Elle refuse de souffrir plus que nécessaire.

Plus les années passent, et plus le maître est sévère envers ses esclaves ce qui nourrit chez Deivi son envie de désobéissance. En 564, alors qu’elle a 23 ans, Deivi tombe enceinte. La punition pour avoir agi avec si peu de réflexion sans doute. Si elle le cache dans un premier temps à son maître, elle se retrouve obligée de le lui avouer. Pour punition, il ampute l’homme d’un bras avant de le revendre et entaille la lèvre supérieure de Deivi, pour marquer sur sa face son infidélité. Malgré tout, il accepte qu’elle conserve l’enfant. La femme ne se fait pas d’illusion.

Le 12 Mars 565, elle accouche dans la douleur et la peur, seulement accompagnée d’une autre esclave qui l’aide comme elle le peut. La jeune mère ne veut pas s’attacher au bébé. Elle ne veut pas éprouver pour lui ce qu’elle avait pu éprouver pour son frère, ou d’autres esclaves qu’elle avait pu rencontrer. Elle sait que le destin le séparera tôt ou tard. Elle sait que l’aimer ne sera que souffrance. Mais il devient malgré lui, et bien malgré elle, son rayon de soleil, une fleur d’espoir qui lui donne des rêves de liberté, qui fait fuir son esprit dans des royaumes lointains où le mot esclave n’existe pas. Et les rêves deviennent des envies, puis des impératifs: elle doit offrir à son enfant la possibilité d’un autre avenir.

Pendant les deux années qui suivent, elle s’occupe de lui, tout en accomplissant les tâches que son maître lui assigne. Mais ce n’est pas tout. A la moindre occasion qu’elle a, Deivi façonne un plan pour fuir ce monde. Elle grappille des informations de ci de là, venant d’esclaves ayant entendu tel ou tel chose, sur tel ou tel personne pouvant l’aider.

Au deuxième anniversaire de son fils, le 12 Mars 567, alors que la surveillance est plus légère en ce jour de fête, Deivi prend la fuite son enfant dans les bras. Elle sera recherchée pendant trois jours, durant lesquels elle priera tous les dieux qu’elle pouvait bien connaître de lui donner la chance pour laquelle elle se battait depuis tant de temps. En vain.

Au bout de ces trois jours d’angoisse, elle et son enfant se font capturer. Lui est vendu quelque part, sans qu’elle ne sache où, et ce, malgré ses suppliques. Quant à elle, son maître lui crève un œil, laissant sur son visage des marques ineffaçables. Il la garde avec lui le temps qu’elle guérisse pour gonfler un peu son prix de vente, sans pour autant l’arrêter de travailler. La blessure s’infecte, donnant à son œil la couleur jaunâtre qu’il a aujourd’hui. Puis la blessure finit pas guérir, et Deivi est remise sur le marché.

Elle n’a qu’une idée en tête: retrouver son enfant, et lui offrir la vie qu’il mérite, peu importe les sacrifices qu’elle devra faire.