[Hellequin] - Entrée en scène
Invité
Hellequin
« La vie est la plus drôle des hypocrisie. Et puis... rideau ! »
Informations
Prénoms : Hellequin
Nom : -
Age :25 ans
Clan : A qui voudra bien
Groupe : Esclave
Métier : Bouffon
Orientation sexuelle : Chapeau à grelots
Situation familiale : Sans famille jusqu'à preuve du contraire
Familier : Hermine 'Mascarade' l'hermine
Pseudo : Hellequin
Comment avez vous connu le forum ? Je travaillais mon niveau d'émo-gothisme pour atteindre le rang de « chacal décédé », et puis quand j'ai ouvert les yeux j'ai vu la porte d'entrée. La petite, pas la grande. La grande, c'est pour les gens de qualité~
Avez vous saigné le règlement ? *Bruit de grelot et hochement de tête affirmatif* Il saigne beaucoup, oui.
Un dernier mot ? Streptobacille !
Physique
Ce drôle d'énergumène se veut le stéréotype parfait d'un bouffon auquel on aurait oublié de préciser que son travail est de faire rire. Il n'est pourtant pas très impressionnant du haut de son mètre soixante-dix, et très loin d'être une armoire à glace. C'est plutôt dans sa démarche et ses gestes : tout y est trop lent, trop mécanique et théâtral, jusqu'à ses hochements de tête que le tintement de grelots dissonants vient ancrer dans un registre entre le grotesque et le malaisant.Oh sa voix est pourtant douce ! Il se dit même capable de belles vocalises pour peu qu'on lui demande de pousser la chansonnette. Ses mains le sont aussi, lorsqu'elles ne sont pas recouvertes de ses gants favoris au cuir grossier et abîmé. Ses doigts sont agiles, ainsi qu'ils doivent l'être pour toutes les choses qu'on exige de lui. Quant à ses habits, ils n'ont de sobre que les couleurs, très stendhaliennes pour ainsi dire : le rouge et le noir. En rayures, en carreaux... en patchwork, surtout. Et si sa tenue était à refaire, nul doute que Hellequin la rendrait pire encore. Vis-à-vis de la forme, son accoutrement est aussi bizarre qu'on pourrait l'imaginer : ample en certains endroits, et en d'autres, trop serré. Pour couronner le tout, car n'est pas roi de l'idiotie qui veut, un joli bonnet de saltimbanque en trois cornes au bout desquelles pendent des grelots.
Son visage est naturellement androgyne, et il y tient ! De toute manière, ce dernier est souvent enseveli sous plusieurs couches de poudre blanche et de maquillages divers, lesquels participent à brouiller toute définition d'un genre précis. Ses cheveux sont rarement visibles, et n'ont de toute façon pas grand-chose à ajouter au tableau : bruns, gras et hirsute faute d'entretien... même la coupe semble avoir été grossièrement réalisée, sans doute au couteau, ne laissant que du mi-long arrivant juste en-dessous des épaules de Hellequin.
Lors de ses spectacles, il lui arrive également de porter le masque, ces derniers représentant alors les émotions qu'il souhaite communiquer en endossant tel ou tel personnage de farce burlesque. Ne ressort alors que la couleur bleu-gris de ses yeux. On aurait pu les comparer à des joyaux s'ils n'avaient pas, depuis longtemps déjà, perdu leur éclat... Néanmoins, on les voit parfois pétiller d'une malice indicible lorsque quelque chose parvient à éveiller l'intérêt du bouffon. Comme si tout à coup il reprenait vie, cessant son rôle de pantin désarticulé, attiré comme un insecte par quelque lueur d'espoir.
En véritable professionnel du spectacle, notre artiste sort rarement de son personnage – comme s'il n'y en avait qu'un seul...– et répondra donc à quiconque lui adresse la parole de la manière qui lui sied le plus, et qu'il jugera la plus adéquate selon l'humeur de son interlocuteur. On pourrait ainsi le dire hypocrite ou faux, et ça ne serait pas tout à fait inexact. Mais songez que Hellequin pense peut-être un peu plus à vous que vous ne l'imaginez..!
Psychée
Le monde est un spectacle : une farce lamentable et sordide faite d'hypocrisie et de contrefaçons, une mascarade ignoble saupoudrée de petits éclats de rire. Il se trouve simplement que Hellequin n'en est pas le personnage principal. Le destin aura sans doute préféré que le bouffon demeure dans l'ombre en ce qui concerne les choses sérieuses, et il ne s'en plaint pas trop.Son métier exige qu'il prodigue le rire et la bonne humeur. Il est donc assez logique que Hellequin fasse rarement part de ses états d'âme véritables... Il n'aime pas ça, de toute façon. Dans ses propres mots : « un bouffon n'est pas là pour ça ». Écouter, d'accord. Discuter d'un sujet choisi par son interlocuteur, c'est faisable aussi, pour peu que cela ne le concerne pas lui. Prêter une épaule sur laquelle pleurer, c'est un délice ! Et enfin, s'il s'agit de partager une anecdote, une moquerie, ou lui faire part d'une rumeur croustillante, vous le verrez nécessairement pointer le bout de son nez tôt ou tard.
Le bouffon est donc essentiellement tourné vers autrui, et à fortiori ses maîtres pour qui il considère que sa loyauté est toute dévolue. Au fond, c'est un être obéissant mais qui sait à qui va sa fidélité : le maître donne, le maître a sa vie entre ses mains. Si vous n'êtes pas son propriétaire en revanche, ne vous attendez pas qu'il se plie en quatre pour vous : il ne le fera pas... ou alors il le fera à sa manière, ce qui est à double tranchant car il sait ce qu'il veut.
Et que veut-il donc, ce Hellequin, demanderez-vous ? C'est assez simple, au final : il veut vivre. Bien vivre. Il accumule les faveurs comme un dragon gardant son trésor, rampant aux pieds de son maître sitôt que celui-ci le demande, et effectue docilement les tâches les plus ingrates pour peu qu'il reçoive en retour ce qui l'intéresse. Sa loyauté sera donc à l'aune de ce que les vampires voudront bien lui offrir.
En ce qui concerne ses rapports avec les humains, en revanche, c'est le jour et la nuit. Adieu voix mielleuse, exit la politesse ; le respect est mort-né ! Tout suit la même logique : un esclave n'a rien à offrir... Il n'y a donc aucune raison de faire des efforts envers ceux qu'il considère comme inférieurs. Envers ceux-là, il se montrera désobligeant, insultant et acerbe. Hellequin n'est pas, et ne veut pas être considéré comme l'égal d'un simple esclave de bas étage !
S'il advenait enfin que Hellequin doive côtoyer un esclave en quête de faveurs, tout dépendra de la question suivante : cet individu est-il en position de lui faire de l'ombre ? Et si c'est le cas... alors soyez vigilants, favoris, car le bouffon fera de votre vie un véritable enfer... mais jamais directement ni au grand jour, oh non ! Il veut juste s'assurer que vous preniez rapidement votre place au sein de la chaîne alimentaire, bien en-deçà de lui. Attention aux couteaux dans l'ombre~ !
Histoire
Hellequin a vu le jour il y a à peu près vint-cinq ans. Quoi qu'il y ait eu à voir, son premier réflexe a été de pleurer. Peut-être l'enfant avait-il compris que les étoiles ne l'avaient pas guidées vers le foyer le plus favorisé...Son père était forgeron, sa mère danseuse. Pour le meilleur ou pour le pire, Hellequin hérita tout de sa mère, et rien de son père... La forge ne l'intéressait pas, outil imposant et incommodant, aux allures grossières, et dont la bouche semblait éructer les flammes même de l'Enfer. La danse fut davantage matière à se révéler, et surtout à s'exprimer, s'émanciper de cette condition d'esclave au travers de quelques pas qui rendaient les danseurs comparables aux oiseaux. Malheureusement, son jeune âge rendait l'enfant inintéressant aux yeux de son maître. On lui fit comprendre qu'il était bien plus utile qu'il aide son père à porter les métaux au four, du four à l'enclume, et de l'enclume à la bassine où les vapeurs surchauffées venaient agresser son visage, encore et encore.
A cette époque, « Hellequin » n'existait pas encore. On lui avait donné un autre nom... mais ce nom deviendrait bien vite le seul héritage qu'il lui resterait... Son monde serait détruit par l'orgueil d'autrui, mais ses yeux resteraient longtemps aveugles quant à ce qui se profilait à l'horizon.
La majeure partie de la production métallurgique était constituée d'outils et d'ornements, de fourchettes et de couteaux, d'épées de cérémonie et tout un tas d'objets sans grand intérêt pour les esclaves. Son père parvenait cependant à conserver pour lui-même une partie de sa production, ce qui permit à la famille du futur bouffon de vivre dans « le luxe », comme le disaient certains.
Les jours se suivaient et se ressemblaient. Il n'y avait pas beaucoup d'enfants, de toute façon, et l'enfant préférait la compagnie de sa mère à la leur. C'est elle qui lui donna son sens du spectacle, mais aussi et surtout sa sensibilité. C'était au travers de tout cela que se nouaient les relations familiales : intimité et douceur du côté maternel, pragmatisme et efficacité de l'autre.
Lassé par la tendresse d'âme de sa progéniture, le père de Hellequin l'envoya un jour à la chasse. Sa mission était simple : rapporter quelque chose, quoi que ce soit... mais ce devait être de la viande ! Dans son esprit érodé par la dureté de la vie, le forgeron voyait dans le meurtre de l'animal la seule vraie façon de « devenir un homme ». Il avait toujours voulu un fils, et il ferait en sorte que son enfant soit à la hauteur de ses espérances !
C'est le soir même que l'enfant présenta le produit de sa quête, sous le regard désabusé de son père. Le premier réflexe de ce dernier fut de froncer les sourcils, fermer les yeux, se masser l’arête du nez avec ses gros doigts calleux, et soupirer.......... longuement.
Hellequin tenait dans ses bras un petit animal au pelage blanc immaculé. Pas de tâche de sang, puisque la bête était encore bien vivante. Une hermine tout ce qu'il y avait de plus simple, mais l'enfant refusait de la lâcher ou de la céder : un amour inconditionnel les liait d'ores et déjà. Ce lien s'était noué dès lors que leurs regards se sont croisés. L'animal, la patte coincée dans un piège de cordes, avait cessé de gesticuler sous le regard inquiet de l'enfant qui tremblait comme une feuille. Tuer la bête s'était révélé impossible... Et puis après tout, on ne lui avait jamais explicitement demandé de ramener un animal mort..!
Forcés par ce destin impromptu, les parents acceptèrent que l'animal vive en leur foyer. Le forgeron mit un certain temps à tolérer l'hermine, jusqu'au jour où il constata qu'elle était la cause de l'exode massif de souris dans le foyer familial. Finalement, posséder un animal – qui sait se nourrir seul, qui plus est – n'était peut-être pas si mal...
Mais le père de Hellequin, aussi pragmatique soit-il, n'en était pas moins un idéaliste invétéré. La forge était bien plus qu'une passion, pour lui : c'était une révélation. Les lames qu'il façonnait étaient toutes plus belles et plus tranchantes les unes que les autres, et le stock grandissait à vue d’œil. L'homme était fier que sa progéniture participe à la création de ce qu'il aimait appeler « les outils de la liberté », même de manière distraite. Hellequin ne comprit que trop tard ce que son père entendait par-là... non pas un moyen de s'élever de sa condition par le mérite, mais plutôt par la révolte.
Les armes n'étaient pas destinées à leurs maîtres mais aux villageois ! La contrebande servit à armer une vingtaine d'esclaves avides de cette même liberté suicidaire... et ce fut la mort qui les accueillit, dans le sens métaphorique du terme : les vampires, ces non-morts ayant déjà connu le trépas, étaient plus forts, mieux armés, et surtout pétris d'une expérience de plusieurs décennies, si ce n'est plus encore ! L'insurrection fut matée. Éradiquée, plutôt. Les responsables durent en payer le prix... Et bien évidemment, les seigneurs vampires décidèrent d'une punition exemplaire. Après son père, c'est sa mère qu'on vint enlever à Hellequin. Ses deux parents disparurent ainsi sans que l'on sache jamais ce qu'il advint d'eux. Même si certaines rumeurs allaient bon train, l'enfant refusait de les croire et continuait d'espérer qu'ils soient en vie, quelque part... Ils n'y eut même pas de cérémonie d'enterrement. Vraisemblablement parce qu'il n'y avait rien à enterrer... Du point de vue de Hellequin, s'ils étaient morts, ses parents auraient probablement été exposés, condamnés à pourrir au soleil et nourrir les corbeaux dans des cages de bois suspendues sur la place du village en contrebas du palais. Mais ils n'y étaient pas, et l'ignorance façonne les espoirs les plus insensés, dit-on.
Pour autant, personne ne força Hellequin à l'exil. Cet abandon de ce passé douloureux fut sa décision propre, à l'aube de son seizième anniversaire. La forge, sa maison et ses rares amis : tout cela resterait ici, dans ce lieu chargé de nostalgie et d'amertume. Hermine, bien sûr, choisit d'accompagner son âme-sœur, laquelle ne l'empêcha pas le moins du monde ! Le besoin de nouveauté ne surpasserait jamais la force de leur lien !
Après avoir demandé audience auprès de son « maître », ce dernier lui proposa un choix risqué : rester dans le village et refaire sa vie tout en assumant l'héritage stigmatisé que son nom portait désormais... ou bien s'en remettre de manière absolue et inconditionnelle à la décision du vampire, quelle qu'elle soit.
Contre toute attente, Hellequin résuma sa situation de la manière suivante : « quand on a tout perdu, on ne peut que gagner à tout parier. »
Ce trait d'esprit amusa beaucoup le seigneur vampire qui accepta la requête de son esclave. Cette vie nouvelle commencerait par une formation aux arts du spectacle, puis se solderait par une mise en vente sur le marché une fois que l'on se serait lassé de ses numéros. Ce mécénat malsain s'accompagnait cependant de plusieurs conditions que le seigneur vampire prit un malin plaisir à concocter.
En premier lieu, Hellequin devrait renoncer à son identité pour n'exister désormais qu'au travers de son nom de scène, le nom de sa famille étant désormais réprouvé. La deuxième condition assassinerait sa fierté : sa formation aux arts du spectacle devraient en faire un bouffon. Un simple bouffon dont le travail humiliant ne serait récompensé que par les moqueries de ses spectateurs.
Pendant de longs mois, les coups de fouet en cas d'erreur furent ses seules récompenses ; les fruits et légumes qu'on lui jetaient à la face, ses seuls repas. Tout cela aurait brisé les esprits les plus faibles, mais Hellequin n'en sortait à chaque fois que plus cynique encore, comme si la frontière entre la réalité et le spectacle n'étaient au final qu'un voile illusoire. Rien de ce qu'on lui faisait vivre n'avait de sens, et son existence n'en avait qu'un seul : celui de s'extraire de tout ça, gagner le droit d'enterrer son passé pour pouvoir recommencer à zéro. Retrouver un jour sa famille, aussi... peut-être.
Son esprit ne fut pas brisé, mais il fut affecté. Ce dernier mit tout en œuvre pour se protéger de cette misère et survivre. En public, cela signifiait s'enfermer dans son rôle ; c'était salvateur : les gens semblaient bien plus prompt à pardonner ou à punir doucement un bouffon, car un bouffon est idiot et stupide, un bouffon n'est pas assez intelligent pour savoir ses bêtises. C'est comme un chien : idiot... mais attachant... un peu. Les seuls moments de calme dans cette vie de spectacle, Hellequin se les autorisait en privé seulement, et uniquement dans l'isolement et la solitude. Hermine, rebaptisée « Mascarade », était la seule témoin de ce qu'était la personne en-dessous du masque de bouffon.
En plus des deux conditions déjà en vigueur, deux autres s'ajoutèrent quelques années plus tard, lorsque l'artiste atteint l'âge adulte. La première était au final assez simple et n'avait que peu d'impact aux yeux de Hellequin : sa mise en vente se ferait en place publique, comme s'il n'avait jamais eu de maître, comme s'il n'avait jamais eu l'honneur d'avoir contribué à la grandeur d'une Maison vampire.
La dernière condition, en revanche, fut un coup porté directement à la seule chose qui faisait encore de Hellequin un être humain : il devrait renoncer à sa féminité.
Née femme, le bouffon devrait désormais et jusqu'à sa mort s'habiller et se maquiller de sorte qu'il ne soit jamais vu comme une femme ni vraiment comme un homme. Étrangement, c'est cette condition qui fut la plus éprouvante nerveusement pour l'ex jeune femme. Elle pleura quand on lui coupa les cheveux, et on la gifla pour avoir pleuré : seules les femmes avaient le droit de pleurer. Alors il pleura comme un homme, et ce trait d'humour ne sembla pas au goût de son 'coiffeur' qui la gifla encore. En même temps, c'était de sa faute, au 'coiffeur' : ce sont les femmes qu'on gifle, pas les hommes !
Et comme pour renvoyer à Hellequin la politesse, son futur-ex-maître lui fit à son tour une plaisanterie : on ne lui couperait pas les seins. Cela semblait être un cadeau à première vue : ne pas se faire mutiler ? Super, on signe où ?!
Malheureusement, le cadeau était empoisonné. En grand comique lui aussi, le vampire avait trouvé cela amusant que le bouffon conserve une poitrine féminine – qu'il lui fallait désormais cacher – car c'était plus douloureux ainsi. Une ablation de la poitrine, ça fait mal quelques semaines et puis c'est terminé... Alors qu'une vie entière à devoir s'écraser les nichons sous des bandages, c'est tellement plus fun..!
La plaisanterie dura ainsi sept années de plus. Sept longues années durant lesquelles Hellequin fut forcé de jouer la comédie pour son maître, sous ses yeux ivres d'un plaisir sadique au limites de l'orgasme. Sept longues années d'une vie précaire à ne pas savoir de quoi serait fait demain, mais de devoir innover tout de même pour ne pas lasser son public. Mais le vampire avait déjà fini d'user son jouet depuis longtemps, et la lassitude arriva fatalement.
Malgré la dévotion de Hellequin pour son maître, celui-ci décida de mettre ne vente le bouffon peu de temps après son vingt-cinquième anniversaire. Pour lui qui voyait en son maître non pas le bourreau mais l'espoir salvateur de pouvoir un jour s'élever de sa condition, ou que celui-ci lui révèle enfin où il tenait ses parents captifs, cette décision fit l'effet d'une bombe. Le bouffon sentit son cœur se rompre pendant l'espace d'un instant ; une seule seconde qui sembla durer une éternité.
On ne laissa pas vraiment le temps au pitre d'accuser le coup. De toute façon sa réaction n'était pas à l'aune de ce que l'on attendait de lui : il était là, presque catatonique, les yeux dans le vague, à ne pas pouvoir aligner deux mots sans perdre toute cohérence. Non, on aurait au moins espéré que le bouffon éclate d'un rire dément alors qu'on voyait sa santé mentale s'écouler de son cerveau par ses canaux lacrymaux... Vraiment décevant...
C'est ainsi que Hellequin et Mascarade se retrouvent mises en vente sur un marché aux esclaves. Dans l'esprit du bouffon, seule une phrase se répétait en boucle ; la phrase que son maître lui dit lorsqu'il accepta sa requête, il y a neuf ans de cela :
« Tu veux donc repartir de rien, tout recommencer ? Je te l'accorde volontiers... »
Tout était là depuis le début : il n'y avait jamais eu d'espoir de s'élever, pas plus que de salut. Tout cela n'était que chimère et le bouffon y avait cru naïvement...
Son ancien maître n'avait jamais eu l'intention de se montrer généreux. Mais peut-être que le prochain saurait faire preuve de davantage de clémence. Alors, dans l'espoir fou de devenir un jour une étoile montante, enfilez masque, levez rideau et... en scène !
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Darkest Dungeon - Jester → Hellequin
La Matriarche
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Date d'inscription : 13/07/2019
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Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des esclaves !
Bonne chance dans cette nouvelle vie !
Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019
Date d'inscription : 13/07/2019
Bonjour,
Suite au recensement fait sur le forum entre mai et juin 2020, le personnage est passé dans le groupe mort.
S'il s'avère qu'il ne s'agit que d'un oubli de recensement, merci de contacter le compte "La Matriarche" par MP pour annuler la mise en Mort.
Cordialement,
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