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Evelyne

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Invité

Evelyne


«Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser. »


Informations



Prénoms : Evelyne
Nom : Van Herpen
Age réel : 25 ans
Clan : Iona
Groupe : Humaine - Favorite
Métier : Animal de compagnie
Orientation sexuelle : Volatile
Situation familiale : Elevage
Familier : Hibou


Pseudo : Solarock
Comment avez vous connu le forum ? Victor
Avez vous signé le règlement ? Oui
Un dernier mot ? J'ai hâte qu'on joue ensemble !



Physique


Comme eux, tu es née dans un carcan de chair et de sang. Ainsi condamnée au statut de bétail tu t’es vue engraissée comme on engraisse toutes créatures : pour les consommer.
De l’homme gras à l’enfant maigre, vous ne représentez que des variétés dans un menu : deux plats pour une même table, celle de ton maître. Ce dernier a façonné ton corps tel un architecte. Avec précision il modela ton anatomie : t’offrant les rondeurs d’un Rodin, la grâce de Vénus et la pâleur immaculée d’un nouveau-né.

Fille d’un couplage de haut pédigré, depuis ta naissance tu as l’apanage d’un animal d’intérieur. Elevée à la compagnie, ton corps n’est pas robuste comme celui d’un ouvrier ou cassé comme celui d’un agriculteur. Ton enveloppe albâtre se meut avec légèreté sans jamais se briser. Du haut de ton mètre soixante-quinze tu en fais un beau flacon pour contenir le précieux nectar écarlate! Ta gorge gracieuse sublime un port de tête altier et c’est de ton regard dilué que tu toises tes congénères avec nonchalance. Cette élégance acquise, tu la dois à la danse que tu pratiques pour distraire et émerveiller ton créateur. Différentes formations telles que le chant, la couture, la peinture et la lecture ont vivifiées ton esprit et façonné ta curiosité mais n’ont guère stimulé ton corps. Pour compléter cette éducation ton maître s’adonne à muscler ta chaire de multiples façons. Cette chaire si précieuse, ton Maître tient à la consacrer, l'immortaliser, c'est pourquoi il t'a toujours tenu loin de la reproduction d'élevage car « Ta fraicheur fait ta valeur » à ton plus grand bonheur.

Ainsi, bien que frêle te voilà tout de même agile, vive et endurante… Flamboyante ! Venant trancher vivement avec la pâleur de ta peau et le puit de tes yeux saphir ; Des cascades de boucles viennent brûler ton doux visage, consumer tes épaules, ton dos et tes fesses.
Lorsque le maître ébouriffe tes cheveux c’est un océan de feu qui inonde sa main. Cette chevelure ravive tes airs délicats de poupée laissant aux badauds soupçonneux le sentiment que ton âme est moins douce que cet épiderme immaculé.  


Psychée


Tu délires mais ta folie ne manque pas de méthode, ton ambition en revanche manque cruellement de limites.
Destinée à être une belle pièce pour ton maître, tu te conçois comme une pièce maîtresse et compte bien que le monde te reconnaisse. Favorite, ce collier noir qui enserre ta gorge a déteint sur ton esprit dont les sombres songes se multiplient. D’abord une propriété dont la vie est orchestrée du déjeuner au souper, les années passants tu traques avidement la liberté. Enorgueillie de ta situation et c’est le propre de l’humain, tu en veux toujours plus et n’accepte plus le moins.

Evelyne, le changement de statut n’est qu’une question de temps, mais du temps tu en as peur. Tu l’as vu dévorer tes ainées, il vous mange, il vous ronge, suce votre vitalité au moins aussi goulument que ton maître. Il ne te tarde de t’extraire du joug tranchant des aiguilles de l’horloge. Te voilà à fuir le temp tout comme l’Omnipotent. Car pour ton créateur tu ne ressens ni loyauté ni rancœur, et lorsqu’il se berce en ton sein c’est las que tu l’étreins.
Toutefois te voilà fascinée de la prodigalité avec laquelle l'âme prête des serments au corps, et pour qu’Il ne tienne ses promesses, tu l’enlaces encore.
C’est ainsi que bonne éducation et bonnes manières t’ont conduites face à Prince et futurs pairs. Toutefois que serais-tu si simple poupée, tu te contentais de t’allonger désarticulée ?

Alors pour tous ceux que tu dupes et tu rassures, vers les faibles tu reproduis des traitements sur mesure. Afin de prouver que tu es digne d’être une future vampiresse tu es capable des pires bassesses. C’est avec une fascination macabre que tu t’instruis des déviances de la noblesse et les esclaves qui t’entourent pour toi s’abaissent. Oh, que tu jouis du pouvoir que tu as sur autrui sachant que ce n’est qu’un échantillon que tu dégustes aujourd’hui !
Cependant prends garde sur ce chemin périlleux qui mènes aux cieux, les élus ne manquent pas ni les coups bas. Au risque de te remettre les pieds sur terre, Evelyne prends garde à ta descente aux enfers…


Histoire


Le feu de ta parole voudrait flamber, mais ces sottes larmes l'éteignent…A moins que ce ne soit le sang qui roule sur tes joues ?

Effondrée sur ce sol de marbre glacé et impitoyable, tu sens la mort t’étreindre. Où donc sont les bras de ta mère ?
Ton premier souvenir Evelyne, c’est la dégustation. Tel un vin, le maître te goûte.

« En voilà un bien petit Grand Cru. » s’esclaffe-t-il, laissant quelques sanglants postillons colorer sa chemise déjà maculée de ton sang. « Je suis fort aise que ces croisements aient aboutis à une saveur si remarquable.» Le monstre s'empare de ton minuscule visage poupin, le serre dans sa grande main. «  Sucrée avec quelques notes d’épices, je t’accorderai lors de mon prochain dîner mondain… » Repus, il te libère mais dénuée de stamina tu t’écroules par terre. « Quelle jouissance de pouvoir te cultiver à mon gré, tu verras mon calice adoré… Tu me remercieras dans quelques années ! »

Tu n’auras aucun souvenir de la longue tirade de l’ombre te surplombant. De ces rires tonitruants, de sa flatterie déplacée et de son égo surdimensionné. Tu as quatre ans Evelyne et à défaut d’une mère qui t’allaite tu comprends que tu es désormais l’abreuvoir d’un esthète.  

***

Le feu de ta parole voudrait flamber, mais ta gorge occise t’empêche d’articuler … A moins que ce ne soit le sang qui t’inonde la bouche ?

Ton dernier souvenir Evelyne, c’est la dégustation. Telle une sommelière, l’esclave tu dégustes.
« Dix-huit ans d’âge… et quel cépage ! » Tu l’avales goulument, cette jeune femme qui dans tes bras s’étend. Vulnérable, soumise, horrifiée elle te regarde tu es « Evyl ». La favorite -ou plutôt- le jouet fêlé de la maisonnée. Ton maître et mentor depuis l’enfance te prépare à l’accompagner dans l’éternité. Pour améliorer la qualité de ton sang, ta vigueur et tes prédispositions, le monstre t’as transmis ses manières vampiriques, ses déviances et sa déraison.

« Evelyne tu n’as pas à faire ça, tu es mortelle… comme moi. » A ces mots ton visage poupin se tord, comment se fait-il que cette tâche parle encore ? « Tu peux encore rebrousser chemin, la rédemption pour les humains n’est jamais très loin… » le sang qui macule ton visage se fond dans la braise de tes cheveux criards. A cet instant ta beauté ensorcelante effraierait le plus pieux des croyants, mais ton charme s’adresse seulement aux hérétiques, et c’est dans un coin de la pièce que t’admire le maître, ton fanatique.

« Quel apéritif distrayant, maintenant lève-toi Evelyne, je t’attends. »
Tu te redresses laissant ta victime inanimée pour rejoindre le bourreau assoiffé.
Dans la foulée tu réalises qu’entre le prédateur et la proie il n’y a qu’un pas. Ô douce Evelyne, tu le franchiras.

***

Autour de ton cou, ton dernier bijou. Il est terne, noir, étouffant et lorsque ton cœur s’emballe il réprimande la faiblesse de ton souffle. Un collier ? Non, une laisse au mieux. La chaine est invisible mais comme elle pèse lourd ! A l’autre bout du ruban d’ébène ce n’est plus ton Maître qui détient le pouvoir mais un homme bien plus terrifiant :

«  Prince Imshael, je vous remercie pour votre confiance. Je saurai me montrer digne de vos espérances. » ton visage blême s’incline tandis qu’un sourire carnassier déchire ton âme. La bête qui niche en ton sein trépigne d’impatience. Cette bête qui a dévorée les réminiscences de ton innocence t’ordonne de relever la tête et d’oser croiser le regard du seigneur des vampires. Elle n’a pas peur, non. Elle est fascinée, envieuse, désireuse, affamée. Si ton regard trahit encore une certaine humanité inspirant la pitié, ta bouche charnue d’un rouge sanglant n’est sans rappeler la gueule d’un prédateur.
Evelyne tu n’as pas de place pour la peur qui hurle dans tes poumons, plus d’espace pour le doute qui embrume ta vision, tout ce qu’il te reste c’est la détermination. La certitude d’être un loup dans le corps d’un mouton.

« Tu as conscience qu’à force de trop jouer tu risques de tout perdre, calice Evelyne ? Un bétail de cette qualité qui souhaite s’élever au rang de vampire… Je n’ai jamais douté du fait que les femmes soient insatiables mais ton appétit n’a plus rien d’humain. » Il te toise de son regard gris acier. La froideur de sa prestance contraste avec la chaleur de ton corps, de ta voix, de tes cheveux et de tes mains… tout ton être brûle de jalousie devant une créature si parfaite.

« Je réalise bien l’opportunité que vous me présentez, les risques, la chance… Votre souhait devient la raison de mon existence. »

Ta voix, que tu t’affaires à garder monotone et raisonnée, vacille contre ton gré face à la puissance de ton interlocuteur. Tu t’interromps quelques secondes, griffant discrètement la paume de ta main que tu serres de toutes tes forces. La douleur te ramène à la réalité, l’instant présent ou ta vie est en train de se jouer.  

« Mon très cher Maître m’a cultivée comme un délicat met toutes ces années, mais également comme sa partenaire pour l’éternité. Il me recommande à vous et c’est sa réputation que je porte avec moi, sa confiance qui guide mes pas. »

Pour te rassurer et te donner du courage, tu te persuades qu'Imshael ne saura déceler le cynisme qui se cache dans tes paroles et le peu de cas que tu fais de ton Maître. Tout cela n’est qu’une étape, un pas de plus vers la liberté qui te fera passer de pion à reine de l’échiquier. Quelle vanité Evelyne ! Alors que du monde tu ne connais que la vie d’animal domestique, tu penses que tes griffes sont assez longues pour atteindre le monde vampirique.
Le prince t’observe, son expression qui t’es indéchiffrable ne te semble toutefois pas rassurante. Peux-ton seulement faire confiance à ces créatures à la peau de serpent ? Ses pupilles plantées dans les tiennes, il s’approche de ton corps soudain pétrifié, le temps dans la pièce semble presque se figer.

« Vois-tu, Favorite est une place convoitée Evelyne, je m’en voudrais de te jeter dans la fosse aux lions sans t’y accueillir avec un présent.  » Venant rythmer ces paroles, un bruit léger mais constant se rapproche jusqu’à ce que derrière toi tu sentes une présence. Tu n’as le temps de te retourner que te dépassant, sur le bras droit de ton interlocuteur, un oiseau de proie désormais choit.  « Tu sais, les hiboux sont des créatures fascinantes : ce sont des oiseaux rapaces nocturnes, carnivores, au bec crochu et possédant des serres. Leur touffe de plumes au-dessus de la tête donnent l'impression d'oreilles… ou de cornes. C’est pourquoi on leur prête une réputation démoniaque. Ces animaux sont prêts à toutes les vicitudes pour nicher confortablement  » sa voix glaciale grinça sur le dernier point, sonnant comme un avertissement. « On m’a dit qu’on te surnomme « Evyl », tu m’as l’air d’avoir beaucoup en commun avec cet oiseau… A défaut de cornes tu as la toison et le charme d’une succube.  » mshael tend le bras, pointant le volatile vers toi. « Prends-le, qu’il t’inspire et t’apporte clairvoyance dans ce monde emplit de ténèbres. Evelyne, considère le comme le garant de ta dette envers moi. »

C’est ainsi qu’affublée d’une quête et d’un compagnon, te voilà parée pour conquérir ta liberté ! L’oiseau que le Prince te confie -surement plus pour te surveiller que te protéger- tourbillonne au-dessus de tes cheveux roux, un poète y apercevrai un halo d’ange. L’image te fais sourire, sans cynisme cette fois-ci, ce qui est assez rare pour être mentionné. Si cet hibou n’est aujourd’hui qu’un animal arbitrairement attribué, dans quelques temps, apprivoisé, il pourrait bien te prendre d’affection et s’affubler du rôle de familier.

« Vous m’honorez mon Prince. Permettez-moi de me retirer.  » Rester plus longtemps que nécessaire en sa présence te semble insoutenable. La confusion de sentiments contradictoires qu’il t’inspire a le don de t’écœurer. « Il me tarde que nos chemins se croisent à nouveau. Je réaliserai votre souhait, vous m’accorderez le mien. »
Ainsi les dés du destin sont jetés, la partie peut désormais commencer



Crédits Avatar


Code:

Under the Oak Tree - Maxi -  양흑미uㅅu - Evelyne


Message par Invité Sam 27 Aoû - 0:05
La Chuchoteuse
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020

Félicitations !
Tu es désormais validé!

Bienvenue parmi les esclaves!

Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas!

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !

Message par La Chuchoteuse Sam 27 Aoû - 21:52

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