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Lothar

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Invité

Lothar


« Nul n'est à l'abri de la mort, pas même le vampire. »


Informations



Prénoms : Lothar.
Nom : Inconnu.
Âge réel : 27 ans au moment de sa transformation qui a eu lieu il y a 223 ans au moment de l'Avènement de la Matriarche. Il a donc 250 ans.
Clan : Atlach.
Groupe : Vampires.
Métier : Apothicaire.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Situation familiale : Célibataire.
Familier : Un imposant chien-loup au pelage noir.


Pseudo : Luci.
Comment avez vous connu le forum ? Un partenariat.
Avez vous signé le règlement ? Oui.
Un dernier mot ?



Physique

Ayant fière allure autrefois, souvent qualifié de beau, séduisant, attirant, charmant ou même envoûtant. Tout cela appartient désormais au passé. Figé dans ma vingt-septième année, j’ai dépéri tel une fleur fanée après m’être adonné à la plus obscure des nécromancies. Je suis aujourd’hui flétri, rabougri, voûté, bien que conservant une certaine stature. Mais c’est comme si je portais tout le poids du monde sur mes épaules. Je suis grand et maigre. Dans cet état, j’ignore si je serais encore capable de traquer ma proie si je devais me nourrir sans avoir recours à des esclaves consentants.

J’ai le cheveu désormais rare et blanc quand autrefois, j’avais une tignasse bien fournie. Jamais je n’aurais cru être un jour en bute aux affres de la vieillesse. J’ai le visage émacié et ridé. Mes yeux bleus ont pris une teinte translucide. S’ils conservent cet air pénétrant et inquisiteur, celui-ci est grandement atténué par un voile brumeux dû là aussi à la vieillesse.

Je possède une voix rauque, traînante, entrecoupée d’un souffle court comme si j’avais couru bien trop longtemps au-delà de mes possibilités. Mes gestes sont lents et mesurés et je m’aide en permanence d’une canne dans mes déplacements que je limite le plus possible. Mes doigts sont longs, fins et crochus tels les serres d’un oiseau de malheur. Il faut peut-être y voir l’œuvre de la maladie qui contracte souvent mes articulations douloureuses, maladie que mes décoctions elles-mêmes peinent à soulager.

Au niveau vestimentaire, j’affectionne les longues tuniques ouvragées qui me donnent cet air si caractéristique de l'apothicaire érudit. Ces tuniques ou robes sont souvent réhaussées de broderies ou de motifs issues de sombres pratiques magiques, cela dans un but que certains qualifieront sans doute, et à tort, de superstitieux. Je préfère les teintes uniques et ternes. Je ne voudrais pas que l’on me confonde avec l’un des ces stupides bardes braillards aux mille et une excentricités.

Si je dois me rendre quelque part, je porte toujours une pélerine dont le but principal est de dissimuler mes traits qui pourraient mettre mal à l’aise mes congénères.


Psychée

Je n’aime pas les humains, je n’aime pas les vampires. Je n’aime personne. Mais je suis curieux. Simplement parce que la curiosité est ce qui m’a permis de survivre, de progresser, d’avancer. Mes souvenirs humains semblent s’être envolés à jamais, dissimulés derrière un épais brouillard que je ne suis jamais parvenu à dissiper. Qui étais-je ? Cette question est devenue si insignifiante au regard de tout ce que l’immortalité m’a permis de réaliser. Les humains sont fragiles, je l’ai appris à mes dépends. Leur vie ne dure que le temps d’un battement de cil. Et je me suis promis de ne plus jamais leur accorder d’importance car ils sont source d’ennuis. Même si je reconnais que sur un plan strictement scientifique ou magique, ils peuvent présenter un certain intérêt et ne sont pas entièrement dénués de sagesse en même temps que de sottise. Il est facile d’imputer ce dernier trait de caractère à la brièveté de leur existence.

Les vampires m’ont utilisé. Je n’étais qu’un pion sans importance dans leur guerre contre les mortels. Transformé puis aussitôt abandonné à mon triste sort. Changé en bête puis considéré comme tel plutôt qu’en vampire. Loin de l’image si raffinée et cultivée que l’on peut avoir de nous aujourd’hui. J’avoue en avoir conservé une certaine rancœur. Cette injustice est ce qui a conditionné toute ma vision du monde et des individus par la suite, voué à lutter pour survivre, à la solitude, la peur et l’incompréhension. Il m’a fallu du temps, un temps infini pour rejoindre le camp victorieux des seigneurs et maîtres de ce nouveau monde esquissé par la Matriarche.

Beaucoup de gens disent que ma transformation puis l’abus de la magie ont fait de moi un être irrationnel au discours souvent alambiqué. Une façon de dire que je suis un vieux fou qui n’a plus toute sa tête. C’est ainsi que les sots me qualifient, moi qui ai déchiré le voile de l’ignorance pour entrevoir une réalité qu’ils ne soupçonnent pas. Au royaume des aveugles, le borgne est roi. Même si tout ce que j’ai appris, j’ai préféré l’oublier aussitôt.

Ainsi, je suis dément, affabulateur, érudit, mystique ou hérétique, manipulateur ou sincère, meurtri ou arriviste, acariâtre ou compréhensif, mort ou vivant. Je vous laisse décider. Quel que soit votre opinion à mon sujet, cela n’arrêtera pas la course de ma destinée.


Pouvoir

Je lève des squelettes. Quelle originalité me direz-vous pour un personnage de mon clan ! Sachez, jeunes impertinents que ce pouvoir, j’en ai hérité, je ne l’ai pas choisi. À la vérité, il m’indiffère plus qu’autre chose. Lire six cents livres en dix secondes, voilà un pouvoir que j’aurais jugé fort utile, mais lever des squelettes. À quoi bon ?

Ma limite semble être de quatre squelettes en même temps. L’aube et la course du soleil me limitent considérablement : un squelette seulement et celui-ci se borne à me suivre uniquement. Sa durée de vie est d’à peine une heure. La nuit, les squelettes se montrent plus agressifs, plus résistants et plus réactifs. Aussi longtemps que dure la nuit, ils peuvent être présents mais s’affaiblissent à mesure que l’on se rapproche du lever du jour.

Ces squelettes ne possèdent aucune volonté propre et répondent à la seule volonté du vampire par un lien à la fois télépathique et émotionnel. À une distance d’environ deux cents mètres, ceux-ci tombent en poussière.

Chaque levée de squelette affaiblit Lothar. Utiliser ce pouvoir de façon répétée peut mener à réveiller un besoin irrépressible d’étancher sa soif de sang. Le lien télépathique et particulièrement émotionnel y contribue grandement. Par exemple, poursuivre le combat malgré les coups « ressentis » épuise le vampire aussi bien physiquement que psychiquement. Le repos est un moyen de se régénérer, mais en partie seulement. Le sang est vital pour reconstituer ses forces et son plein potentiel. Le jour aggrave encore ce contrecoup au point qu’il est difficile pour le vampire de le maintenir très longtemps dans une situation périlleuse ce qui causerait une rage et une soif de sang irrépressibles. Dans l’état de délabrement avancé de Lothar, cela n’est plus envisageable.


Histoire

Je suis né à une époque lointaine. Une époque de chaos, une époque de renouveau. Là où tout à commencé quand pour d’autres, tout s’est achevé. La vie est un cycle. La mort aussi. J’ai beau essayer de me souvenir, je ne parviens pas à me remémorer ma vie passée. Ma vie d’humain, ma vie avant… La Matriarche et ses enfants œuvraient à construire un monde nouveau qui émergerait des ruines de l’ancien. Dans leur sillage, la guerre faisait rage. Beaucoup pensent que ce que nous connaissons aujourd’hui a toujours existé. Il n’en n’est rien. C’était un monde ressemblant sur certains points. Les seigneurs ont été remplacés par de nouveaux maîtres. Peut-être plus cruels mais aussi plus avisés. J’ai été transformé de force car dans les premiers temps de la guerre, il importait de lever une armée de morts capable de tenir tête aux vivants car ces derniers avaient bien l’intention de vendre chèrement leur peau.

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour les autres. J’ai enduré mille morts et j’ai bien failli devenir fou. Lorsque je me suis réveillé, j’étais pris d’une soif inextinguible qui dépassait de loin ma capacité à rassembler mes esprits. J’étais devenu instinctif, animal pour ne pas dire bestial, je me jetais sur tout pourvu que je puisse en extirper une goutte de sang. J’ai massacré, innocents ou coupables. Il n’était pas rare que je tente de m’en prendre aux vampires, incapable, dans mon délire, d’établir une quelconque distinction entre morts et vivants. Souvent, la réponse était cinglante mais je poursuivais tant bien que mal ma route jusqu’à ce qu’un jour, enfin, je parvienne à retrouver un semblant de réflexion.

Ainsi, je n’ai jamais connu mon géniteur. J’ai été créé pour être une arme instable destinée à faire le plus de victimes possibles dans les rangs humains. Au crépuscule, je me réfugiais souvent dans les cimetières ou les lieux qui servaient de fosses communes. La nuit était ma mère protectrice et bienveillante. À sa faveur, j’usais d’un étrange pouvoir qui consistait à lever des squelettes. Cela ne s’est pas fait en un jour. Avec le temps, cela est devenu beaucoup plus facile. Au début, je restais là à contempler un mort sorti de terre, ne parvenant pas à entrevoir l’utilité d’un tel don. Combien de nuits ai-je passé à étudier ces os blanchis, immobiles, qui attendaient patiemment un ordre, une consigne, un geste qui ne venait pas. À l’aube, le squelette s’effondrait sur lui-même comme soudainement coupé de son lien vital. Ce qui me faisait entrer dans une rage folle. Les morts étaient mes seuls amis, ma seule compagnie.

J’ai vécu comme un ermite durant longtemps. J’ai d’abord erré dans le Haut-Levant avant de me fixer sur une terre sacrée, celle qui prévalait à mes yeux sur toutes les autres : les marais de Pestenoire. À cette époque, je maîtrisais un peu mieux ma soif et pouvais rester relativement longtemps sans éprouver le besoin de vider un humain. Les marais furent comme un refuge qui contribuait à m’aider à redonner un sens à mon existence jusqu’à ce que je puisse mettre un nom sur mes maux : vampire. J’y ai appris l’art des plantes. On y trouve des essences aussi rares qu’utiles. Je me suis entraîné sur les humains, j’en ai sauvé beaucoup, notamment ceux qui souffraient de délires et de fièvres propres aux marais. J’étais vu comme un guérisseur autant que comme un monstre. Ce qui fait que les vivants n’avaient recours à mes services qu’en cas d’absolue nécessité, quand ils n’entrevoyaient plus d’autre possibilité. J’ai ainsi acquis une certaine réputation. Fort de celle-ci, je décidais de gagner la ville afin d’y exercer mes talents. L’expérience fut si concluante que j’étais bientôt convié par l’ancien prince à œuvrer en son palais. Là, je faisais connaissance de tout ce qui comptait à Pestenoire. Une humaine, plus particulièrement, attirait mon attention par sa beauté, sa vivacité d’esprit, sa vitalité. Je trouvais le moyen de me l’approprier. J’ai éprouvé d’étranges sentiments à son égard. Mais lorsque le temps a commencé ses ravages, je me suis mis en recherche d’une cure. J’ai bien vite trouvé les limites de mon art. Jusqu’à perdre le combat contre la mort et le semblant de raison que j’avais si durement acquis jusque-là.

Qui mieux que les Atlachs pour appréhender les sombres mystères de la mort ? J’avais véritablement trouvé un sens à ma vie ou, devrais-je dire, ma non-existence. J’entamais un nouveau périple pour tenter de découvrir un quelconque secret enfoui sur l’art de la nécromancie, la magie ultime, la magie la plus puissante qui puisse exister avec comme objectif celui d’inverser le cycle naturel de la vie et de la mort. Qui pouvait se targuer d’accomplir un tel exploit ? À ma connaissance, personne. Les vampires sont des morts qui continuent de vivre et moi-même, je suis capable de lever les squelettes. Mais ramener un humain de trépas à vie semble être la ligne à ne pas franchir. Je décidais pourtant de m’atteler à cette tâche des décennies durant. Pourtant, pas un seul instant de ma quête je ne me suis approché d’une piste un tant soit peu satisfaisante. J’en suis parvenu à la conclusion que soit cela est impossible, soit ceux qui sont capables d’un tel prodige protègent jalousement ce secret. Mes vaines tentatives pour déchirer le voile qui sépare la vie du dernier sommeil me coûtèrent néanmoins beaucoup de mon essence vitale. Il est pour le moins inusuel de rencontrer un vampire à l’aspect si fripé qu’il semble parvenu aux portes même de la mort. C’est pourtant ce qu’il m’est arrivé, moi qui fus transformé dans ma jeunesse.

Aujourd’hui, j’ai choisi de vivre à l’écart de la ville, de son tumulte, de ses intrigues, à l’orée des marais et de la forêt dans une villa cossue, entouré d’un petit nombre d’esclaves. Je n’exerce plus que pour une clientèle triée sur le volet. L’oubli sera probablement ma tombe.


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Code:
Andrew Kuzinskiy - Hoary → Lothar


Message par Invité Mer 11 Mai - 11:47
La Chuchoteuse
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020

Félicitations !
Tu es désormais validé !

Bienvenue parmi les vampires !

Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas!

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !

Message par La Chuchoteuse Sam 14 Mai - 20:24

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