[Terminée] Eloriann
Invité
Eloriann
« En attente de l'étincelle »
Informations
Prénoms : Eloriann
Nom : Parfois dite « de Morwag » du prénom de son père
Age réel : 24 ans
Clan : Rattachée par le biais de son maitre au clan Iona
Groupe : Esclaves
Métier : Copiste/créatrice de contes et vendeuse
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Situation familiale : Aucune famille d'aucune sorte
Familier : Aucun
Pseudo : Mallory
Comment avez vous connu le forum ? Par un annuaire de jeux.
Avez vous signé le règlement ? Oui
Un dernier mot ? Puisse ma plume s'abreuver à mon inspiration
Physique
Mon reflet...
J'aurais beau passer des heures à le regarder que je ne saurais toujours pas si je dois l'aimer ou le haïr. Sans doute les deux...
De mon père j'ai, dit-on, hérité ses yeux vert pâle en amande et ses cheveux aux épaisses boucles cannelle, que je dois pour ma part porter longs. De ma mère, sa bouche aux lèvres pleines.
Mon nez, droit et parfaitement proportionné par rapport à l'ovale de mon visage, vient certainement d'un ancêtre à jamais oublié. Comme tout le reste.
J'ai les pommettes hautes, les sourcils joliment arqués et le teint pâle, oh ! Pas autant ... qu'eux, mais tout de même plus que la plupart des humains. En revanche, le soleil me donne un joli teint doré qui s'harmonise très bien avec ma rousseur.
Quelqu'un d'attentif s'apercevra que sous mon œil gauche se trouve une minuscule cicatrice ronde. Elle remonte à mon enfance, mais je n'en sais pas plus.
Je suis grande, du moins pour une femme, j'ai les épaules droites et un port de tête que je trouve plutôt altier.
La rondeur de mes hanches est le signe que je suis faite pour enfanter, c'est du moins ce que j'ai entendu dire. Cela ne m'est pas encore arrivé, mon ventre lisse ainsi que mes seins hauts et pommelés en témoignent.
Le style de vêtements que l'on me fait porter me sied plutôt bien, même si l'on s’obstine à vouloir me voir en blanc, noir ou vert - heureusement que cette dernière couleur peut se décliner en des tons multiples. Mais que ce soit de longues robes fluides, nouées aux épaules, laissant voir plus qu'elles ne cachent ou bien qu'elles soient au contraire, rigides, corsetées et près du corps, elles n’ont pour but que d’exposer ma silhouette élancée. Et je n'aime pas cela.
Je souris à mon reflet... Peut mieux faire.
J'accentue cette pâle grimace, me force, m'efforce au naturel. Ma bouche s'étire, se fait tout à tour, boudeuse, aguicheuse, enjôleuse... Mais mes yeux, eux, ne sourient en aucune manière.
Je lisse mon visage de mes mains d'artiste, comme si je voulais en effacer les traits. Mon regard se durcit lorsqu’il tombe sur le large bracelet qui enserre mon poignet droit et qui revendique haut et fort le nom de mon propriétaire.
Moins belle, moins appétissante, mon destin aurait été différent. Pire ou meilleur ? Toute la question est là...
J'aurais beau passer des heures à le regarder que je ne saurais toujours pas si je dois l'aimer ou le haïr. Sans doute les deux...
De mon père j'ai, dit-on, hérité ses yeux vert pâle en amande et ses cheveux aux épaisses boucles cannelle, que je dois pour ma part porter longs. De ma mère, sa bouche aux lèvres pleines.
Mon nez, droit et parfaitement proportionné par rapport à l'ovale de mon visage, vient certainement d'un ancêtre à jamais oublié. Comme tout le reste.
J'ai les pommettes hautes, les sourcils joliment arqués et le teint pâle, oh ! Pas autant ... qu'eux, mais tout de même plus que la plupart des humains. En revanche, le soleil me donne un joli teint doré qui s'harmonise très bien avec ma rousseur.
Quelqu'un d'attentif s'apercevra que sous mon œil gauche se trouve une minuscule cicatrice ronde. Elle remonte à mon enfance, mais je n'en sais pas plus.
Je suis grande, du moins pour une femme, j'ai les épaules droites et un port de tête que je trouve plutôt altier.
La rondeur de mes hanches est le signe que je suis faite pour enfanter, c'est du moins ce que j'ai entendu dire. Cela ne m'est pas encore arrivé, mon ventre lisse ainsi que mes seins hauts et pommelés en témoignent.
Le style de vêtements que l'on me fait porter me sied plutôt bien, même si l'on s’obstine à vouloir me voir en blanc, noir ou vert - heureusement que cette dernière couleur peut se décliner en des tons multiples. Mais que ce soit de longues robes fluides, nouées aux épaules, laissant voir plus qu'elles ne cachent ou bien qu'elles soient au contraire, rigides, corsetées et près du corps, elles n’ont pour but que d’exposer ma silhouette élancée. Et je n'aime pas cela.
Je souris à mon reflet... Peut mieux faire.
J'accentue cette pâle grimace, me force, m'efforce au naturel. Ma bouche s'étire, se fait tout à tour, boudeuse, aguicheuse, enjôleuse... Mais mes yeux, eux, ne sourient en aucune manière.
Je lisse mon visage de mes mains d'artiste, comme si je voulais en effacer les traits. Mon regard se durcit lorsqu’il tombe sur le large bracelet qui enserre mon poignet droit et qui revendique haut et fort le nom de mon propriétaire.
Moins belle, moins appétissante, mon destin aurait été différent. Pire ou meilleur ? Toute la question est là...
Psychée
On me qualifie de froide et hautaine, je suis sur la réserve et la défensive.
J’ai appris à ne rien révéler de mes émotions, car c’est une arme que l’on pourrait aisément retourner contre moi.
Si, autrefois, je fus quelqu’un d’assez confiant, joyeux et spontané — surtout dans mes propos souvent sans concession — ce n’est plus le cas.
Les cicatrices de morsure à l’intérieur de mes joues témoignent de l’effort que cela demande de garder pour moi les remarques qui me traversent l’esprit. J’ai même appris à sourire tandis que le goût du sang de cette automutilation m’envahit la bouche. Mais il est vrai que j’ai appris à sourire sur commande en toutes circonstances…
Je n’ai de respect pour personne, n’ayant jamais rencontré d’être respectable. Et je n’aime personne, puisqu’il n’y a personne à aimer.
Je suis intelligente, cultivée et possède une imagination fertile, mais récemment, mon esprit sombre dans une léthargie complaisante. Un engourdissement des sens qui permet de ne plus voir que les jours passent sans que rien jamais ne change.
Je suis résignée et d’en avoir conscience me désole. Il y a pourtant tout au fond de moi une colère, une envie de révolte ou de « remise en ordre »… Cette fureur est intangible, inexploitable, mais pourtant bien réelle.
Je doute que quelque chose puisse un jour la rendre plus consistante mais je l’espère souvent.
Pouvoir
Pauvre humaine sans magie mais avec de l’instinctHistoire
Pour mon malheur, je naquis un jour... Il y a de cela vingt-quatre années, peu après le solstice d'hiver.
Mes parents, esclaves d'une vampire du clan Iona, ne sont plus là depuis longtemps.
Tous deux étaient très beaux, robustes et en bonne santé, ils furent accouplés dans le but d'une reproduction à grande échelle. Mais le fait que je sois leur seule progéniture prouve bien que parfois les choses ne se passent pas comme prévu.
Le grain de sable qui bloqua les rouages bien huilés de cette machine à broyer toute espérance fut leur maitresse. Elle s’était prise, en effet, d’un engouement particulièrement fort pour mon père, une adoration malsaine qui confinait à l'obsession. Lorsque ma mère tomba enceinte, cette attirance mua en une possessive jalousie. Peut-être parce qu'elle croyait à cette fable hautement improbable d’un amour réel entre mes parents. Elle voulut désormais mon père exclusivement dévoué à sa personne.
À partir de là, elle demanda maintes audiences au Prince pour qu'il lui accorde le privilège d'en faire un favori. Mais celui-ci ne voulut rien entendre, réticent à perdre potentiellement un mâle reproducteur de cette envergure. Il lui demanda de ne pas lui représenter cette requête avant dix ans et seulement si son esclave s'était perpétué au moins dix fois.
Résignée, elle fit contre mauvaise fortune, bon cœur.
Mais quelques semaines plus tard, certainement prise par les affres de quelques fortes émotions qu’il me déplait d’imaginer ou plus surement, de folie, elle le transforma.
Hélas, mon père ne le supporta pas et succomba.
Y penser me rend perplexe, car si je m'en réfère à son jeune âge et ce que je sais de sa constitution, il faisait un candidat idéal. Je ne connais rien au processus de transformation, mais il me plait à penser qu'avec toute la force de sa volonté il l'a sciemment rejeté, préférant par là-même, une vraie mort.
Quant à la vampire, on raconte que ce décès lui fit perdre le peu de raison qu’elle avait encore. Pour le crime de sa désobéissance, elle fut tout simplement mise à mort. Sans descendance, ses biens furent tous distribués et ses esclaves mis en vente.
À l'exception de ma mère.
En effet, elle n'était pas encore tout à fait arrivée à terme de sa grossesse, sans compter qu'il s'agissait d'une esclave de « grande qualité ». Il y avait des chances que le bébé à naitre en possède autant que ses parents.
Elle fut placée chez un vampire de haute estime, chez qui je vis le jour et je vécus jusqu'à mes cinq ans. Bien longtemps plus tard, j'appris qu'elle ne survécut que quelques mois après mon départ. Elle fut emportée par l'une de ces mauvaises toux que rien ne peut guérir. Après ma naissance, malgré tous les potentiels reproducteurs qu'on lui attribua, elle n'eut jamais d'autres enfants.
Cela fait donc dix-neuf ans que je suis la propriété du Maitre Rolph Van Harpen du clan Iona. D'aucuns diraient que j'aurais pu tomber plus mal, quant à moi je dis que je n'aurais pas pu trouver pire.
Tant du point de vue des humains que celui des vampires, Maitre Rolph est vieux. Il fut transformé peu avant la fin de la guerre par un spécimen trop récent et trop fougueux pour se rendre compte de ce qu'il faisait. Maitre Rolph dit qu'il avait cinquante-quatre ans à cette époque, je soupçonne pour ma part qu'il avait dépassé la soixantaine... mais il est vrai que je ne suis pas très objective.
Il aime les manuscrits, les écrits, les contes, et pour cette raison tous ses esclaves sont lettrés. Mes classes en ce sens débutèrent enfant, dès mon arrivée et l'on me trouva particulièrement douée. Il apparut très tôt que j'avais un don pour inventer les histoires, pour la plus grande joie du vieux maitre... Durant des années, il fit transcrire sur vélin ce qu'il préférait parmi ce que je lui contais.
Un jour, il décida que cela ne pouvait que plaire à ses pairs. Il acheta une boutique dans laquelle je devais vendre les copies de ces manuscrits, ainsi que d'autres dont il était friand. J'avais dix-huit ans. Il va sans dire qu'il supervisa avec attention la gestion de ce petit commerce.
Jusque-là ma vie se déroulait paisiblement. Mes journées avaient, depuis toujours, été principalement consacrées à la lecture, l’écriture et la création, choses que je faisais volontiers par inclination. Je n’étais assignée à aucune tâche ingrate ou ardue et la vente fut un dérivatif plaisant. Je mangeais des mets raffinés, j’étais soignée, bien vêtue et, comme la plupart des humaines vivant ici, depuis ma puberté j’occupais ma propre chambre dans le quartier des femmes.
Puis, j’eus vingt ans.
Selon les règles établies dans cette demeure, vingt ans est l’âge auquel Maitre Rolph prend pleinement possession de ce qui lui appartient, des femmes essentiellement, n’étant nullement attiré par son propre sexe.
J’avais beau le savoir depuis que j’étais son bien, je crus naïvement que cela ne s’appliquerait pas à moi. Je le crus d’autant plus qu’il ne me fit pas mander le jour-même de mes vingt ans, comme c’était la coutume établie, non… il le fit deux semaines plus tard.
Au cours des années, il ne m’avait jamais traité réellement en esclave. Nous avions passé beaucoup de temps à nous raconter des tas de choses — moi des histoires, lui des souvenirs — sans que jamais il n’y eût le moindre geste équivoque ou la moindre concupiscence de sa part, et sans même que ces idées m’effleurent l’esprit. J’en avais presque oublié le vampire pour ne voir que l’homme âgé qu’il avait été.
Le sentiment de trahison fut intense.
De ce moment où il me prit pour la première fois, où il me gouta — sang et corps — de toutes les façons possibles, en usant de sa magie pour me persuader que je voulais ce qu'il me faisait et pour m'inciter à aimer cela, je l’ai haï.
Depuis quatre ans, chaque jour davantage.
Et à chaque jouissance ressentie par mon corps, c’est moi que je hais.
Je ne peux que me réjouir de ce qu’il n’aime pas la violence physique, j’en serais morte.
Souvent, je sens qu'il abolit la magie qui me contraint comme s'il cherchait de l'authenticité dans mes réactions. Cela se produit en général lorsque mes sens sont trop échauffés pour que je veuille autre chose que continuer ou être soulagée.
Je n’aime pas ce que cela implique. Comme s’il voulait que j’aille vers lui par désir ou affection. À la manière dont cela lui plait et à la fréquence à laquelle il révoque le sort, je crains que, telle une malédiction, l'histoire de mon père ne se répète et de faire à mon tour l'objet d'une obsession morbide. Serait-ce à cause de mon sang ? Il dit qu’il a le goût du miel boisé de son enfance.
Bien trop de changements dans son comportement confirment ma crainte. Ses consignes, le type de ses contraintes magiques, son désintéressement des autres esclaves…
Je ne veux qu’une chose, que tout change ou s’arrête. Ou mieux, qu'on le fasse disparaitre.
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Michael & Inessa Garmash - « Beautiful day » → Eloriann
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020
Date d'inscription : 26/05/2020
Félicitations !
Tu es désormais validée !
Bienvenue parmi les esclaves!
Bonne chance dans cette nouvelle vie ! Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !
Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas!
Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
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