Physique

Bel homme avoisinant le mètre quatre-vingt cinq, Daeron a une démarche élégante, souple, mettant en exergue sa sublime musculature, cadeau de la nature. Son apparence, son allure sont digne des fastueuses fêtes Iona, qu'il fréquente. Son visage semble être celui-d'un ange. Merveilleusement bien dessiné. Illuminé par des prunelles cyans. Ses cheveux, courts et de jais retombent devant son visage. Quelques mèches l'encadrent à merveille.

— Il possède un tatouage sur le poignet gauche. Un soleil, discret.
— Une cicatrice remonte du haut de sa cuisse gauche, jusqu'à ses fesses et le bas de son dos. Loin d'être continu, il semblerait qu'elle soit dû un accident, tût aujourd'hui.

Psychée

L'art est la vie. Collectionneur averti, chaque pan de son manoir est orné d'une pièce unique. D'un chef d'oeuvre qui vous fera palir de jalousie. Une oeuvre d'un esclave devenu réputé par ses soins, d'un maître vampire qu'il connait depuis longtemps. Qu'importe le moyen, Daeron a toujours ce qu'il désire. De plus, chaque élément est positionné avec une certaine attention. Chacun a une place donnée, impossible à outrepasser. Perfectionniste dans l'âme, touchez-les, vous risquez d'en perdre vos mains.

Mais, Daeron ne collectionne pas que les œuvres d'art, sculpture, tapisserie et autre. Non, il amasse aussi les esclaves qui finissent derrière une vitrine, dans des points stratégiques de sa demeure. Qui sont comme des planes vertes, obligées de rester debout toute la journée. Car leur talent est leur seul beauté. Il ne leur a trouvé meilleur place pour ces êtres intéressants mais au bas de la hiérarchie de son manoir. De plus, une fois, les premières rides apparues, elles sont jetés à la porte, revendue au premier marchand.

Il n'est un maître cruel. Simplement exigeant, pris d'un goût aigue pour la beauté. Si vous ne savez attiser ce dernier, rien ne vous permettra de rester à ses côtés, dans la fastueuse vie qu'il peut vous offrir.

Quant au reste, il est rarement intéressé par les vampires, mise à part sa soeur, sa sublime et merveilleuse soeur. Et sa chère mère, Sibylle.

Pouvoir

Lorsque tes yeux cyans parcourent un lieu, un paysage comme une pièce déserte, un salon chaleureux, il lui est possible de voir. Voir une scène du passé. Cent ans? Deux ans? Trois cent ans en arrière? Il n'en a aucune indication; Il voit simplement, dans les yeux d'un personnage quelconque ce qu'il a vécu autrefois. Quelques secondes s'écoulent dans la réalité mais la vision peut durer plus longtemps, quelques minutes, dix au maximum. Ce qui est bien trop long. La souffrance de Daeron à cette suite est réelle. Son identité se perd. Sa tête devient douloureuse. Mais le problème qu'il n'a aucun contrôle. Les visions s'imposent à lui ; il ne les désire jamais.

Histoire

Daeron. Comme sa petite soeur, il eut l'infime honneur de naître dans le clan Iona. De connaître une vie suffisante auprès d'un maître bon. Mais ce rêve éphémère de faste prit fin quand chacun de leur côté, ils furent vendu à des clirwelle. Il devint un esclave du palais, de la princesse lorsque sa douce sœur disparu pendant un temps de sn entourage. Son cœur se brisa. Le jeune ambitieux gravit les échelons dans l'unique but de la retrouver.

Bientôt, le rang de favori lui fut offert. Quelques années plus tard, le baiser de l'immortalité. Sa jeunesse fut conservé, ainsi que sa beauté. Comme chacun dans ton clan, il embrassa sa destinée, promise. Se laissa guider par sa tendre mère. Mais les nombreuses déceptions qui peupla son existence l'amena dans une terrible dépression. L'alcool, les putes. Il s'enfonçait un peu plus. Pendant de nombreuses années.

Etait-ce vraiment là la marque qu'il laisserait dans le monde? Ce qu'il devait accomplir?

Sa soeur l'aida à sortir. Sa main tendue fut attrapée. Mais il se détourna de leur clan. Alors qu'il dépassait son centième anniversaire, les Iona réussirent à combler les trous. A combler ce vide né. Petit à petit, de nouveaux intérêts vinrent peupler son quotidien. L'art, la beauté. Les esclaves de talent l'inspiraient. Sublimer leur savoir-faire devint sa marque de fabrique.

Le temps passa. Jusqu'au coma de sa chère mère. Terrible fut l'angoisse qui parcourra son être. Comme obligé de retrouver les siens, il hanta à plusieurs reprises le chevet de sa chère mère sans être capable de lui faire face, une fois le réveil survenu.