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Abel - You're playing our game now

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Invité

~ Abel ~


« You're playing our game now »


Informations



Prénoms : Abel est ton vrai nom. Les autres n’appartiennent qu’aux fruits de ton imagination selon le rôle que tu décides de revêtir.
Nom :
Age : Transformé à 27 ans. Le compte exact? Le temps enchanteur t’a emporté dans sa parade, sans te donner l’opportunité de t’en rappeler.
Clan : Shil
Groupe : Vampire
Métier : : Jouer avec tes proies… autrement dit : tout ce qui respire. À quelques exceptions près, il va sans dire.
Orientation sexuelle :  Venez découvrir si vous en avez le courage.
Situation familiale : Ton grand-frère. Ta seule famille. Tu tiens encore plus à lui qu’à ta propre vie.
Familier : Une fouine brune et blanche prénommée Belzébuth


Pseudo : Yuru-Jess
Comment avez vous connu le forum ? TC O.O
Avez vous signé le règlement ? Oui (Ce sera fait dans les secondes suivantes~)
Un dernier mot ? JAMAIS



Physique

Tu n’as pas besoin d’être grand pour qu’on remarque ta présence, très cher. Du haut de ton mètre soixante-quinze, tes iris rouges, comme ce sang que tu aimes tant, brillent d’un éternel amusement où s’éveille une étincelle de cruauté au gré de tes songes morbides. Ta chevelure blanchâtre, vestige de ta transformation vampirique, encadre ton visage pâle. Lorsque l’envie te prend, tu aimes le retoucher de khôl foncé, majoritairement carmin, pour s’agencer à tes rubis. Pour parfaire ce portrait flatteur au premier coup d’œil, tes lèvres adorent se vêtir d’un large sourire carnassier empreint des intentions profondément malsaines qui chevauchent inlassablement ton esprit. Elles t’amènent même, dans de rares circonstances, à découvrir tes canines proéminentes, agrémentant ton apparence prédatrice.

Peu importe ce qui arrive, mon ange, veille à toujours garder en mémoire la nécessité du bien paraître lorsque le couvert se lève sur cette parade insouciante et naïve. Ce qui se passe derrière le rideau doit rester entre vous. Tu sais que ton frère compte sur toi. Sème la confusion et le désordre. Alors ta lame, ta douce jumelle, doit rester cachée sous ton déguisement, accoler à ce corps froid. T’ajustant aux différentes pièces de théâtres, tantôt couvert d’un chandail de lin bon marché, autrefois couvert d’une chemise à jabot et d’un pantalon de cuir, tu te plais à te fondre dans le décor, modelant jusqu’à ton visage pour parfaire ce magnifique jeu de manipulation. Sur ce terrain de chasse, tu éloignes vos adversaires pour mieux attirer votre proie. Vous la traquez tel un animal en cage. Tel le jouet qu’elle est. Tel la récompense qu’elle représente. Ainsi, tu l’invites à danser, Elle, qui tournoie sur votre large échiquier vivant. Ce charmant visiteur n’est autre que la Folie. Ce qu’elle est belle. Elle t’enivre sous ses charmes, guidant admirablement ton pantin de chair riche en tissus cicatriciels, dont le coude droit anciennement brisé présente toujours une très légère difformité. Sans être sculpté par le plus grand des ciseleurs, ton enveloppe charnelle te gratifie d’une musculature propice à tes activités favorites : la chasse et les embrouilles.

Religieusement, tu portes une ficelle qui sert ta cheville à laquelle est rattachée une pièce d’argent où un chien à trois têtes est gravé. Petit secret que tu t’abstiens bien de dévoiler, au risque de dénoncer ta véritable identité.  


Psychée

Le jeu, voilà ce qui anime autant tes jours que tes passionnantes nuits. Oh oui, très cher, tu aimes jouer. Tu te complais lorsque vous préparez votre prochain chef-d'œuvre. Lorsque vous préparez votre prochaine chasse. Chasse à l’homme, chasse au vampire… Cela t’importe peu. Ce qui t'importe, c’est de déguster le dernier souffle de vie qui s’échappe de votre victime galvanisée sous la terreur des supplices que vous lui infligez. Galvanisée sous la parfaite Folie qui vient bonifier cette scène d’horreur. Galvanisée sous la mort qui s’invite doucement… très doucement… pour l’engouffrer dans les abysses d’un monde imaginaire.
Ces supplications, ces pleurs, ces cris, cette chair qui se déchire, ces os qui se brisent… Là est la plus belle des mélodies. Ces traits déformés, ce sang qui colore la scène, ces organes qui jonchent le sol… Voilà de sublimes agréments pour ton œil. L’exaltation te couvre de frissons, étreignant ton âme troublée pour l’animer d’une ardeur envoutante. Enivrante. Addictive. Euphorique. Enfin, l’extase atteint son apogée lorsque ce palpitant caresse la main de ton frère alors qu’il s’apprête à le lui enlever. À le lui arracher. Après tout, ce monde est sans cœur. Pourquoi en être doté d’un? Le cadavre est bien plus beau, bien plus réaliste, bien plus complet lorsqu’il en est dépossédé. Dépouillé. Démuni.

On ose vous étiqueter de meurtriers sanguinaires, de dépravés, de cinglés, de fêlés… Pourtant, n’est-ce pas une occupation comme une autre? N’est-ce pas un divertissement comme un autre? Qu’on cultive un jardin de fleurs au milles couleurs, qu’on blesse une tierce personne lors d’un entraînement acharné, qu’on torture un prisonnier pour lui soutirer ses informations, qu’on arrache l’innoncence d’un humain par le viol, la violence et l’humiliation… Ou qu’on mette à profit la plus belle, la plus délicieuse, la plus cruelle et la plus violente des scènes de crime… Y a-t-il réellement une différence? Bien sûr que non, Abel. À chacun ses passions. Tu le sais bien.

Vous vous demandez ce qu'il en est du revers de la médaille? Navré de vous décevoir, mais mon précieux Abel n’a plus une once d’humanité depuis bien longtemps... Oh! Oui, cher ami, tu as une faiblesse. Et tu la juges intouchable. Impénétrable. Inatteignable. Car cette faille n’est autre que Caïn. Même si tu parviens à apprécier quelques petites douceurs qui t’entourent, tel que Belzébuth, tu lâcherais tout pour lui. Tu tuerais tout pour lui… Jusqu’à ta propre personne.

En société? Certes, tu es sociable. Le titre de maître du déguisement ne s’applique pas à toi pour rien. Dansant et discutant avec la Folie, ta plus vieille amie, tu es créatif. Il t’en faut peu pour être bombardé d’idées. Ensuite, adepte de jeux, tu les appliques. Tu les personnifies. Tu leur attribues une histoire. Tu leur donnes vie. Tu les incarnes, te donnant ainsi de bien nombreuses facettes. Le mensonge? Non, tu n’aimes pas le mensonge. En contrepartie, tu adores le jeu de rôle. Et tu prends le tien très au sérieux.

Seulement les rares avec qui tu lèves légèrement le voile de ton intimité peuvent avoir un aperçu de l’être profondément sanguinaire, délirant et détraqué que tu es.


Pouvoir

Merveilleuse coïncidence. Le destin joue en ta faveur. En votre faveur. Il t’a ouvert les portes sur les illusions. Ces mimiques te permettent de modifier certaines parties de ton corps. Cela te donne trente minutes pour jouer ton jeu le plus parfait, le plus splendide pour truquer et implanter la folie dans l’esprit de ta cible. Après ce délai, mon tendre ami, ta poitrine se sert comme si ton cœur allait exploser. Une douleur vive, aiguë, violente court sur ta peau à mesure que des marques noires suivent le parcours de tes veines. Elles progressent à mesure que tu poursuis l’illusion. Alors, lorsqu’elles ferment leurs griffes acérées sur ton corps qui jubile sous l’agonie, il ne te reste qu’une quinzaine de minutes avant qu’elles ne viennent couvrir ton cou, ton visage, tes bras… L’illusion en devient bien moins réaliste, mon ange. Tôt ou tard, elles vont te trahir. Elles vont t’arracher ta crédibilité. Elles vont te faire perdre la partie. Rappel toi que tu dois garder le bien paraître. Ils ne peuvent pas découvrir votre secret. L’erreur n’est pas une option.

Si elles sont bien réelles pour toi, mon ange, les plus saints d'esprit te regarderont avec dérision et jugement. Ils ne voient que ta peau ternie par une vie de misère. Il ne voit que ta contraction musculaire se tordant sous l'ardente souffrance qui embrasse progressivement ton corps. Mais, toi, Abel, tu le sais, tu as raison, tes yeux ont raisons. Elles sont là. Pernicieuses. Malicieuses...

Tu as bien essayé d’autres tactiques. Prendre de courtes pauses, par exemple. Mais que serait le jeu sans sa part de difficulté? Ce vénin noir se dessine après la troisième utilisation consécutive. C’est donc impossible, chéri. À moins qu’elles ne soient judicieusement utilisées à ton avantage…

De plus, si tu te sers de cette habilité avant que ces marques, constamment douloureuses, ne disparaissent complètement, elles reprennent leur parfaite expansion au bout d’une petites dizaines de minutes. Et plus tu ambitionnes, très cher, plus l’attente est longue avant qu’elles ne disparaissent, pouvant s’étendre jusqu’à une semaine.

Tu sais, Abel, pour atteindre la sublimité, il est important de faire attention aux petits détails. De les contrôler avec adresse. Et donc, si tu oses modifier plus de trois parties distinctes de ton corps au courant d’une même illusion, tu en perds la maîtrise. Ils t’échappent. Te glissent entre les doigts. Dangereux et impudents petits détails… Oh, et évidemment qu’il est plus difficile de dompter tes ténèbres. Ton impulsivité. Ton délire. Ta folie. Ta faim. Incommensurable faim pour ce sang si chaud, si orgasmique.

Et cet appétit t’accueille toujours à bras ouverts lorsque tu retournes derrière le rideau…


Histoire

Humain? Oh, mon cher, tu l’as été pendant vingt-sept longues années. Ce temps interminable à errer dans les rues, essayant tant bien que mal de veiller à vos besoins primaires. La guerre fut votre libération, car elle fut la période de votre transformation. D’aussi loin que tu te rappelles, Caïn a toujours été là pour toi. Depuis la nuit des temps, vous vous entraidez, vous vous complétez. Lui, de nature plus calme et réfléchi, et toi, de nature plus fougueuse et animée. Il a été le seul à mériter et à garder ton admiration, ta dévotion.
Sa folie t’a guidé parmi les affres de l’abandon et de la violence.
Jusqu’à ce que toi, pauvre proie, tu sortes enfin de ta tanière.
Pour devenir un prédateur.
Tout comme lui. Ton frère. Caïn.  
Et ce n’est qu’à ce moment que tu commenceras à vivre.
Nous allons nous rencontrer. Et, éventuellement, le cadeau de l’immortalité viendra nous permettre de jouer pour l’éternité. Tous les quatre. Avec quelques compléments.

Ces rues mal famées, crasseuses et sombres qui serpentaient Haut-Levant avant son avènement, vous ne les connaissiez que trop bien. Tes paumes de mains quémandaient la charité alors que la générosité du ciel les remplissait d’eau. Ici-bas, tes semblables, ces hommes, ces humains, n’osaient lever les yeux sur toi, dégoûtant rejeton. Ta chevelure sablée n’avait plus rien de son blond platine. Ta peau noircie rebutait sa teinte hâlée. Et que dire de ces habits démunis... Tu faisais pitié à voir Abel, crois-moi.
Ton frère n’avait jamais aimé cette méthode qui impliquait d’être à proximité de ces hypocrites.
Sache qu’il avait bien raison.
Naïf. Tu l’as été, très cher.
Mais comment t’en vouloir. L’espoir. Futile concept qui a grugé ton âme jusqu’à la moelle. Jamais, ô grand jamais, tu ne seras accepté, valorisé, aimé par qui que ce soit d’autre que Caïn. Il t’a fallu du temps pour te faire à l’idée.
Une famille? Oh, chéri… ces pourritures de géniteurs vous ont abandonnés dans la rue, dans ce monde hautain et cruel. Même après quelques années, la douleur était toujours aussi vive. Cela te rendait fragile. Fragile et insouciant...
Telle l’Étoile qui brilla parmi les abysses d’une nuit sans lune, un manipulateur narcissique vint cueillir les lucioles égarées que vous étiez. Son bocal tapissé de belles paroles et de belles promesses captiva ton attention alors qu’il déposait une pièce au creux de tes mains frêles. Enthousiasmé de ce peu d’attention, tu le guidas jusqu’à votre tanière où il referma ses griffes acérées sur votre duo. Vous resterez à ses côtés pendant quelques années. Juste assez pour y développer un abject sentiment d’appartenance. Terni par les coups, sali par tes pairs, humilié par Lui, ton âme s’adapta à cette normalité dysfonctionnelle. Venant même à l’affectionner.
Après tout, n’est-ce pas une démarcation d’appréciation? Délicieuse et ardente souffrance…

Première étape de votre délivrance : les échos de la guerre retentirent. En échange d’une pseudo-protection, cette crapule osa vous livrer à un vampire. Un de ces êtres immortels nouvellement descendus sur Haut-Levant et qui menaçaient toutes vies humaines. L’amertume tordit tous tes organes. Tu ne savais que faire de cette rage, de cette rancœur, de ce mal être qui te replongea à l’époque où tu étais mendiant… Bordel…

Mais votre nouveau propriétaire fut intelligent et patient. S’il vous traita un peu mieux que le précédent, il vous avait également présenté à une charmante alliée : la mort. Il l’eut semée sur son passage, et sa façon excitante d’éventrer ses cadavres pour découvrir, pour mieux connaître, pour mieux comprendre, pour mieux contrôler… arriva à capter votre attention. Étrange et agréable fascination. L’érudit personnage prit le temps de vous expliquer et de vous enseigner ses funestes passions encouragées par la violence de la guerre qui faisait rage.
Jamais il n’aurait songé que cela se serait retourné contre lui un jour.
Ce sera sa miséricorde pour son ULTIME erreur…

Vous accueillant comme ses fils, à ce que tu voulus croire, il devint votre père vampirique. Vous fûtes deux vampires de plus dans cette grande armée qui prenait de l’ampleur, voilà la machinale réalité, très cher... Alors que les gènes immortels parasitaient ton corps, tu dansas avec la mort, jouant avec la Folie qui s’était déjà implantée sinueusement dans ton âme depuis maintenant plusieurs années. Le sevrage ne fut pas chose facile. Tu es gourmand, mon ange. Ce goût métallique aguiche tes papilles qui n’en demandent que davantage. Néanmoins, tu es un jeune homme intelligent et persévérant. Tu sus te maîtriser. Après tout, on t’avait menacé de te séparer de Caïn en cas d’échec.
Ton frère, ta seule boussole, ton seul véritable allié.
Tu parvins donc à tes fins. La motivation fut amplement suffisante.

Maintenant, vous vous demandez quelle fut cette erreur, non? Ô mes curieux et impatients spectateurs…
L’abandon.
Surpris?
La vie est cruelle.
Pourquoi pensez-vous que j'ai rappelé à notre cher Abel que JAMAIS il ne sera accepté, valorisé, aimé par qui que ce soit d’autre que par son frère, hm?
JAMAIS.

Tels des objets de seconde main, le vampire voulut les utiliser en guise de traité de paix. Vous imaginez bien qu’au final, il eut obtenu ce qu’il voulait… La paix. Cependant, les circonstances par lesquelles cet objectif fut atteint se révélèrent être une réelle surprise. Il n’y aurait jamais songé. C’est le moins qu’on puisse dire.
Un carnage.
La mort, le sang, la chair déchiquetée, les organes broyés...
Pas seulement ceux de ce traître de vampire, mes amours. Non. Mais ceux de chaque être qui fut présent, sans aucune distinction. Il n’eut que deux survivants : le duo responsable de cette tuerie.

Ce ne fut que le début d’une longue liste, qui s’allonge encore à ce jour, n’est-ce pas Abel?
Vous chassez. Vous faites votre place dans ce purgatoire.
L’enfer.
C’est là que vous êtes nés, que vous avez vécus, et c’est ce que vous semez sur votre passage.

Tels des monuments à votre effigie, chacune de vos œuvres est signée par cette fameuse pièce d’argent où y est gravée un chien à trois têtes. Ce signe qui était suspendu à son cou et que vous avez imprégné à tout jamais dans sa carcasse, à lui, votre père vampirique.


Crédits Avatar


Code:
Bleach - Gin Ichimoru → Abel


Message par Invité Jeu 4 Fév - 5:09
La Matriarche
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019

Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des vampires !

Bonne chance dans cette nouvelle vie !

Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
Message par La Matriarche Jeu 4 Fév - 23:10

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