Physique

Alazarius est souvent comparé à une version humanisée de la Mort. Parfois on se demande si la Mort devait ressembler a un humain ou en prendre l'apparence, si elle ne serait pas exactement comme lui..

Vêtu tout de noir (un poils de gris et de blanc parfois), avec des longs manteaux ultra ordinaires soulignant sa silhouette longiforme par la finesse de son ossature et sa grandeur (1m95). Sa crinière grisâtre ne fait pas vraiment trêve et orne son dos jusqu'aux genoux. Enfin ce qui retient surtout l'attention, c'est ses beaux yeux verts... Un beau vert glauque donnant une dimension reptilienne à son expression quand il vous observe.

Il boite légèrement de la jambe gauche, et a une déformation au poignet droit. Suite aux fractures qu'il a eu dans sa jeunesse a la cheville, au tibia et au poignet. Il a hérité de la guerre une belle cicatrice a la gorge, au visage et d'autres sur le corps, notamment trois au niveau du ventre et une à la cuisse droite.

C'est une personne très austère dans sa manière de se vêtir. Toute sa garde de robe est faite de noire, de blanc et de gris. Les seuls éléments de couleurs qu'on puisse y trouver c'est les rubans et les fleurs de tissus qu'il possède pour vêtir , enfin... un minimum, le squelette avec lequel, il passe tout son temps en lui parlant. Oui... il parle et danse dans les couloirs avec un squelette dans les bras.

Il possède cependant une coquetterie : des bijoux. Des bagues aux doigts et des piercings aux oreilles.
   

Psychée

Un monstre... Un psychopathe... Il ne connait pas les états d'âme, il ne sait pas ce qu'est la souffrance, la douleur et aime ainsi la regarder, la scruter et l'admirer quand il torture une personne - sous de bonnes ou de mauvaises raisons - temps qu'il peut le faire, tous les moyens sont bons pour y parvenir.

La patience est un terme qu'il ne connait pas davantage; S'il demande quelque chose, la réponse doit venir rapidement, sinon, son courroux arrive et personne n'a envie de voir ce dont il est capable de faire pour ce que certains nommeront un pur caprice.

Son niveau de tolérance est bien en dessous de -15° quand il gèle dehors. Vous aurez compris qu'il n'en possède pas, toucher ce qui est a lui et il risque fort de vous arriver quelque chose de fort désagréable. Surtout son squelette. Beaucoup pensent que ce squelette serait une sorte de "double" de son épouse perdue a cause des fleurs et des rubans qui l'ornent. Une façon a lui de compenser son absence.

Il a un côté démentiel. Fou. Une folie qui l'entraîne a sourire et rire sans arrêt. Un rien, même une mauvaise pensée sur seulement  comment torturer avec plus d'originalité la prochaine fois qu'il aura une proie sous les griffes l'entraîne à se marrer tout seul sans que personne ne sache ce qui peut bien se passer dans sa tête de psychopathe. Autant dire que c'est glauque. Enfin, son maître, et surtout le maître des lieux maintenant ne fait plus attention à ses crises de fou rire.

Loin d'être sociable, il passe son temps a errer seul dans les couloirs du palais de Roncecoeur, quand il ne fait pas cela, c'est pour aller dans les jardins et danser, chantonnant des vieilles cantines et des chansons paillardes. Même pendant les grandes réceptions, il danse avec. Il s'en occupe avec soin et affection.

Il peut faire des crises aiguës bien que rare de folie où il vaut mieux l'enfermer et attendre que cela se passe, car la seule idée qu'il a en tête c'est massacrer tout ce qui sera sur sa route. Il faut en général se mettre a plusieurs pour le retenir. Elles sont en générale provoquée par un vieux souvenir en particulier, celui du jour où ses parents lui ont annoncés que son épouse n'était plus là et qu'ils ignoraient ce qu'elle était devenue.

Sinon, c'est une personne fiable, solide, fidèle, sur qui on peut compter quand on a son respect et son affection. Il n'a déjà pas su remplacer son épouse... la seule femme qui danse toujours dans ses souvenirs et qui lui sourit.

Le plus important sans doute est que cet homme n'a aucune notion de temps. Absolument plus aucune. Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les semaines, les mois, les années... il ne sait même plus ce que cela veut bien vouloir dire. Le temps s'est figé pour lui.  

Pouvoir

Le pouvoir d'Alazarius lui va comme un gant... comme un ensemble auquel il manquait une pièce et que cette dernière viendra enfin compléter l'oeuvre pour la rendre enfin entière. Son pouvoir est de provoquer des douleurs insupportables quand il touche une personne. Des douleurs atroces... tellement intense que sa pauvre victime pense qu'elle va mourir. D'ailleurs, il adore s'en servir pour torturer autant qu'il le désire. Néanmoins, après chaque séance... il a besoin de boire pas mal de sang pour recharger les batteries. Cela lui demande pas mal d'énergie. Et comme d'habitude, c'est un surveillant qui doit l'arrêter pour lui notifier de se nourrir car son corps ne lui signale pas qu'il est en train de flancher.

Histoire

Fils d'une lignée bourgeoise influente à son époque, il viendra au monde non sans que sa mère et des servantes ne cachent une cruelle vérité : Sa mère était atteinte de insensibilité congénitale à la douleur... de manière héréditaire. Jusqu'à présent, cela n'avait toujours touché que les femmes de sa lignée... mais, sa mère et sa servante personnelle, devront admettre une réalité qu'elles n'espéraient ne jamais se voir réaliser, son bébé, son fils, il en était atteint aussi. Il ne sentait clairement pas la douleur. Elle ne pouvait pas annoncer la nouvelle à son époux qui ignorait déjà sa tare génétique. Elle n'avait plus qu'une seule et unique solution : élever son fils avec l'aide de sa servante, de manière à l'apprendre à prendre soin de lui même. A éviter tout ce qui pourrait le blesser.

En femme intelligente, sa mère, lui fera de bonne heure une éducation très strict pour sa santé. Veillant à ce que jamais il ne se fasse mal pour de bon... surtout se casser un os... et elle ira jusqu'à lui limer des dents. Lui fera manger des bouillies et autres soupes riches. Pourtant malgré ses soins et ceux de sa servante personnelle, le jeune garçon trouvera le moyen de se casser une cheville, un tibia et un poignet... sans que jamais son propre père ne le voit, tellement il ne ressentait rien du tout de la douleur. Il perdra aussi l'odorat sa maladie n'était pas soignée et finira donc comme sa mère. A ne rien sentir.

Toutefois, cette absence de douleur Alazarius a développer rapidement un complexe de supériorité monstrueux et surtout un sadisme pervers qui le faisait aller jusqu'à torturer les autres enfants pour leur faire mal et observer ce que cela leur faisait de souffrir. C'était un de ses jeux favoris. Tout comme recevoir des coups et les scruter en ricanant parce qu'il ne ressentait rien du tout. Il adorait l'horreur que cela faisait naître dans leurs yeux et surtout la peur. Sa mère avait beau hurler après lui, lui faire la morale... la servante... et le nombre de personnes lui expliquant que torturer gratuitement, c'était carrément pas bien... rien n'y faisait... enfin si... une seule et unique personne savait l'arrêter, savait le rendre doux comme un agneau... savait le prendre par la main et l’entraîner loin de la violence : La fille du majordome. La fille d'un vulgaire serviteur.  Il l'affectionnait plus que tout au monde. Et n'avait qu'a venir glisser ses doigts dans ses cheveux pour qu'il se calme et s'apaise comme si rien ne s'était passé. Jamais il aurait levée la main sur elle. Jamais il lui aurait manqué de respect.

Au grand drame de sa mère et de son père (ignorant toujours la maladie de son fils) qui désiraient conserver une lignée 100% pure bourgeoisie... mais les crises de leur fils les faisaient quelque peu réfléchir... et malheureusement, ils durent accepter ses fiançailles avec cette dernière... car la famille n'était pas prête de survivre si personne ne maîtrisait le fou furieux qu'il pouvait devenir parfois. Ils durent payer d'ailleurs pour offrir la meilleure éducation à cette pauvre gueuse pour qu'elle sache un minimum tenir l'étiquette.

Il avait 27 ans quand la guerre se déclara. Cela faisait déjà un an qu'il était marié avec sa belle... et un mois qu'elle venait de lui annoncer sa grossesse. Alazarius ne fut pas marcher son statut de bourgeois pour échapper à la guerre et ira, promettant à cette dernière de revenir quoi qu'il arrivera. Il tiendra bien le choc sur le champ de bataille se montrant aussi immoral que bien des vampires ou des nouveaux nés qui lui tombaient entre les lames d'épées. Il se fera néanmoins vampiriser un an plus tard.. Alors qu'il avait eu largement ses 28 ans, que la Guerre continuait et qu'il avait changé de camp sans pour autant changé de méthode, toujours aussi sadique et violent au combat, il retournera au château familial dans le seul but de retrouver son épouse et son enfant.

Autant dire que là tout partira totalement en vrille, les parents avaient espéré sa mort, son épouse avait disparu lors qu'une attaque du château et ils  n'avaient rien fait pour savoir ce qui lui était arrivé. Désirant conserver leur cul bien au chaud loin des soucis. Sauf que quand on lui annoncera que son épouse n'était plus là... qu'elle avait disparu... la tête de ses parents tomberont à terre. Il les décapitera pour la peine. Il fera un carnage. S’emparent des lieux en une nuit. Personne n'arrivera à stopper sa folie. Personne n'arrivera le mettre en difficulté. Tout le faisait rire. Sa famille aura comprise à leur propre dépend que rien, ni personne, en dehors de sa épouse ne pouvait le maintenir au file de la raison. Qu'elle était ce qui lui faisait une "bonne santé" mentale.

Personnellement il ne se rendra jamais compte de son handicap. Enfin de ses handicapes. Comme ci le premier n'était pas suffisant, il en héritera d'un autre a la suite de sa transformation et pas des moindres. Il ne savait plus faire la différence entre le jour et la nuit. Il ne savait plus quel jour il était, ni même l'année. Il n'avait plus aucun repère. Chaque jour pour lui était le même. Pour lui Aujourd'hui ou un an plus tard était la même chose, le même moment. Châtelain errant, à la fin de la guerre, il ira vivre au palais de Ronce Pourpre en tant qu'agent de sécurité.  Avoir un psychopathe qui erre en permanence dans les lieux et qui ne dort pas beaucoup, c'était un avantage... même quand il choppe un intrus et qu'il ne cherche qu'une chose : à en faire du chiche kebab même plus bon a manger, avait quand même ses avantages. Non ? Si ? Ok... c'était glauque ! On vous l'accorde ! Mais bon, il était efficace et c'était tout ce qui comptait pour l'embaucher.

Néanmoins dès les premiers signe de ses "crises" ce dernier se voit enfermé plusieurs jours dans une cellule bien solide pour éviter qu'il ne file à l'anglaise et fasse un massacre. Quoi qu'il en soit, quoi qu'il en retourne vraiment, il recherche toujours celle qu'il aime, incapable d'accepter sa mort. Incapable de le concevoir. Et dans sa mémoire, elle est toujours là, a lui sourire, comme ci le temps s'était figé. Il se retourne souvent en croyant la voir... pour finalement ne suivre qu'un souvenir du regard.