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Vitali Clairvois - de fausses vérités et de vrais mensonges

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Invité

Vitali


« En disant la vérité on peut se faire une très mauvaise réputation »


Informations



Prénoms : Vitali
Nom : Clairvois
Age : Il a l'aspect d'un homme de maximum 30 ans mais est réellement âgé de 68 ans. Jeune donc, pour un vampire.
Clan : Shill
Groupe : Vampire
Métier : Inquisiteur
Orientation sexuelle : Bisexuel, très libre dans ses pratiques et dénué de préjugés
Situation familiale : Fils vampire d'Eloïse Clairvois, Dame vampire des Shill avec un certain flair pour la politique.
Familier : Un corbeau borgne répondant au nom de Fol-Oeil


Pseudo : Fox
Comment avez vous connu le forum ? Saut de partenaires en partenaires
Avez vous signé le règlement ? Oui
Un dernier mot ? Je vais définir certaines choses avec le créateur du prédéfini puis finir cette fiche aussi vite que possible : hâte de RP avec vous tous !



Physique

Il n’est pas exagéré d’affirmer que pour un vampire, on a vu plus impressionnant que Vitali Clairvois.

De prime abord, il ne paye pas de mine, d’une taille moyenne, une tignasse d’un gris terne dont les mèches lui tombent devant les yeux et qui cache son oreille gauche fendue. De beaux traits réguliers certes ; mais n’est-ce pas après tout chose commune chez nos chers suceurs de sang que de bien présenter ? En toute honnêteté, il est clair qu’aucun d’entre eux n’en seraient où ils étaient présentement s’ils n’avaient pas appartenu à un certain standard dans leur vie précédente. La vénalité des choses…

Quand on prend la peine de détailler Vitali, il possède tout de même quelques petits détails qui retiennent l’œil, en commençant par la cicatrice verticale qui orne le coin de sa bouche, souvenir de sa vie d’avant. Ses yeux d’un gris d’acier surnaturel en forme d’amande, perçants et expressifs restent sans doute ce qu’il y a de plus attractif chez lui. Des pommettes hautes, un nez à l’arête légèrement tordue due à une vieille fracture enfant, une mâchoire volontaire, il est objectivement attractif, oui. Mais il lui manque ce charisme que possèdent certains de son espèce, cette aura de paon. Pourtant à certains moments il attire l’attention. Quand il parle. Ça doit être ce mélange du cynisme qui le caractérise associé à une voix grave et rauque, presque apaisante.

Il est bien bâti et athlétique, extrêmement pâle, il a une légère raideur à la jambe qui se traduit par une légère boiterie et qui est plus psychosomatique qu’autre chose étant donné que cette blessure a été soignée lors de sa transformation. Mais vingt-huit à vivre boiteux, c’est comme si son esprit n’avait jamais assimilé qu’il pouvait désormais marcher normalement. Il se vêt plutôt simplement pour un vampire et apprécie en tant que Manteau Pourpre le port de l’uniforme car celui lui permet de ne pas s’occuper de ces banalités.


Psychée

Est-ce que Vitali avait été surpris quand son tout nouveau pouvoir vampirique s’était révélé être tant une bénédiction qu’une malédiction ? Pas vraiment. Il faut dire qu’avant même sa transformation, son honnêteté indécente et sa difficulté à communiquer de manière efficace socialement lui avait déjà valu son lot de déboires. Au final ça l’aurait presque fait rire que ça arrive à le poursuivre après sa presque mort. Le vampire a toujours su apprécier l’ironie.

Il est une personne plutôt calme et froide à voir. Rarement un mot plus haut que l’autre, rien ne semble spécialement l’atteindre que ce soit en bien ou en mal. C’est un homme avec une mission voyez-vous. Un chemin à suivre, une besogne à accomplir. Et qu’est-ce qu’il est doué pour ça. Son détachement émotionnel et sa manière de suivre une froide logique ont fait de lui un excellent inspecteur chez les manteaux pourpres. Après, comme bien trop de personnes à l’apparence si tranquille, Vitali est un faux calme. Il ressent les choses intensément mais a du mal à exprimer ses émotions. Mordant, vindicatif, il ne sait pas comment réagir quand quelqu’un réussit à perce sa bulle d’indifférence et à lui importer un minimum. Fort heureusement personne n’a réellement réussi à s’insinuer sous sa coquille au point qu’il s’oublie.

Il n’aime pas le conflit ou la bagarre, préférant encaisser sans sourciller tout en cherchant une manière de se venger après coup si c’est réellement nécessaire pour ne pas affecter négativement son statut auprès de sa famille et clan.

Beaucoup ne savent pas comment réagir face à son honnêteté forcée, déroutante. Secrètement le Shill trouve ça terriblement amusant. Ce handicap le force également à toujours mesurer ses paroles avec soin pour ne pas se trahir. Car tout le monde a des secrets.

En tant qu’inquisiteur il a d’ailleurs comme rôle de dévoiler tous ces secrets, de mettre en lumière l’immondice, la crasse, les complots. Par la douleur souvent. Et son secret le mieux gardé est sans aucun doute le plaisir honteux qu’il prend à ce travail. A infliger la douleur, à forcer la vérité hors de la bouche de ses prisonniers. Sadiste dénué de toute empathie. On n’aurait bien du mal à y croire en voyant son attitude détachée pendant les interrogatoires mais il prend un grand plaisir à faire souffrir les autres et c’est aucun doute une grâce du ciel que son rôle lui permette d’assouvir ses pulsions dans un cadre légal.

Il n’a pas vraiment de foi dans les relations interpersonnelles, Vitali est certain que l’Amour est au choix un mythe urbain ou une faiblesse pour n’importe quel vampire. Il apprécie le sexe, sans plus, loin d’être fasciné par l’acte comme beaucoup de ses semblables. Déterrer les sales petits secrets de ses proies lui donne une bien plus grande satisfaction au final. C’est sans doute pour cela qu’il n’a encore jamais cherché à posséder d’esclaves. Il aime s’éduquer et malgré ses capacités physiques nécessaire pour être accepté chez les Manteaux Pourpres, il est avant tout un érudit et sa bibliothèque pourrait en faire palir d’envie plus d’un.


Pouvoir

Il sait quand les gens mentent. Toujours, de manière infaillible. Tout du moins dans la mesure où la vérité existe. C'est à dire qu'il ne se rendra pas compte si on lui ment par omission et ne peut percevoir que la verité dont est convaincue son interlocuteur. Si les faits que possèdent ce dernier sont erronés mais qu'il est certain qu'ils sont vrais, Vitali ne s'en rendra pas compte. Ces même règles s'appliquent à sa propre personne, aucun mensonge directe de ne lui est possible. Il percevra une odeur spécifique et désagréable, de putréfaction, qui n'affectera que lui.

Contrainte : Il ne peut utiliser ce pouvoir que sur trois personnes différentes par jour. Si le soleil est haut dans le ciel, en pleine journée, il est possible qu'il n'arrive pas à lire les gens. Son handicap d'honnêteté est permanent par contre.



Histoire

Vitali ne se souvient pas de sa mère. Rien. Pas même une odeur ou une voix à lui associer. Il lui fut enlever à peine atteint ses deux ans. Puis vendu à cinq. C’est son premier clair souvenir, le collier de cuir brun qui vint enserrer son cou freluquet après que le Contremaître ait réussi à le vendre. Il était vraiment mignon comme gamin : pâle, de grands yeux bleus qui lui bouffaient le visage, une tignasse noire déjà indomptable. Esthétiquement il avait plu à un petit Seigneur vampire Shill connu sous le nom de Fitz. Un érudit paresseux qui cherchait un nouveau page. Il était décoratif, on le promenait en laisse comme un toutou d’exhibition alors que Fitz se plaisait à lui enseigner des poèmes et des chants qu’il mémorisait avec une grande facilité, anxieux de plaire.

Ce n’était pas une mauvaise vie, loin de là. Le Seigneur vampire, bien que libidineux comme presque tous ses semblables, possédait tout de même un minimum de décence pour protéger les gamins d’attouchements mal venus ou de viols. Ce qui ne veut pas dire que Vitali ne grandit pas dans un milieu peu approprié, obligé d’assister à des scènes d’orgies avant même de savoir que ce que les personnes ont entre les jambes peut servir à autre chose que faire pipi, mais il ne fut pas traumatisé à un niveau bien plus intime comme bon nombre d’esclaves mignons et moins chanceux de son âge. Jusqu’à ses dix ans le petit brun s’habitua que son nom soit « Petit » ou « Gamin » jusqu’au jour où Fitz s’en rendit compte.

« Petit, c’est quoi ton nom ? Ils t’en avaient pas donné un chez le Contremaître ? »

Ah. Voilà une question qui lui fit hausser les épaules d’un air peu intéressé, faisant tout de même l’effort de fouiller ses rares souvenirs pour éviter de se faire disputer.

« Canard, je crois. »
finit-il par lâcher, arrachant un éclat de rire interloqué à son propriétaire. C’était à cause d’une fracture dont il ne se rappelait plus la cause à sa jambe droite et qui le faisait marcher un peu bizarrement. « C’est toujours mieux que Péteux. » rajouta-t-il après un instant de réflexion, se rappelant d’un de ses camarades sans se rendre compte du comique de ses dires qui amenèrent des larmes de rire dans les yeux rougeâtres du Seigneur.

« Bon, ça va pas le faire ! »
finit par lâcher ce dernier entre deux éclats de rire. Fitz venait de perdre un chien de terrier qu’il aimait beaucoup, et les grands yeux sérieux et attentifs du petiot le lui rappelèrent un instant. « A partir de maintenant tu seras Vitali ! » déclara-t-il d’un air satisfait en lui administrant trois petites tapes affectueuses sur le haut de la tête.

Vitali fit tourner son nouveau nom dans sa tête, peu affecté par ce changement. Au moins il aimait bien Vitali premier du nom qui était affectueux comme tout. Ça aurait pu être pire.

« D’accord, mais je ne veux pas dormir sur vos genoux comme le faisait le chien. Vous puez le sang caillé après manger. »
rajouta-t-il après un instant de réflexion, s’attirant un autre rire amusé de son propriétaire.

Fitz ne prenait que rarement la mouche, bon vivant et sans doute bien trop indulgent pour un vampire. C’est sans doute à cause de cette même indulgence que Vitali dut plus tard apprendre sa place d’esclave à la dure. Il savait qu’il était un esclave… Mais il n’avait aucune conscience du rôle que possédait un esclave dans cette société injuste, plus élevé entre animal de compagnie gâté et enfant prodige de Fitz que comme esclave. Tout ce que le vampire cherchait à lui mettre dans la tête le mioche l’intégrait avec une facilité incroyable. A treize ans il connaissait de mémoires plus de poèmes et chants que la majorité des troubadours vampires. Sa logique était imparable et même les plus vieux vampires amis de son Maître prenaient plaisir à jouer aux échecs avec lui.

Tout allait pour le mieux. Jusqu’au jour où une invitée à l’influence reconnue au sein du clan Shill vint séjourner dans la demeure de son Seigneur. Eloïse Clairvois. Rousse, un visage faussement doux, des yeux dorés qui rappelaient ceux de l’aigle qui l’accompagnait de partout. Une prédatrice. Vitali venait tout juste d’avoir seize ans et se souvient encore avoir pensé, avec toutes ses hormones d’adolescent, à quel point elle était attirante. Il l’avait dévisagé sans la moindre gêne quand elle avait franchi la porte du grand hall, debout derrière le siège de son Seigneur, le regard sans aucun doute trop sûr, trop calme, trop impertinent pour un esclave. Ça ne lui avait pas plu. Vitali ne le savait pas alors, mais dès cette instant, la Dame avait décidé qu’il lui appartiendrait et qu’elle se chargerait de lui enseigner comment un vrai esclave doit se comporter.

Tout se passa bien durant le dîner. Fitz le fit chanter de sa belle voix grave, des ballades d’amour, il le fit servir le vin à ses invités et sortit le jeu d’échec. Eloïse demanda à jouer contre lui et le Seigneur le lui accorda de bon gré.

Ce fut une partie courte. Vitali gagna haut la main, au plus grand déplaisir de la belle rouquine.

« Tu sais, esclave, que la moindre des choses quand tu joues contre quelqu’un de mon rang, c’est d’avoir le bon goût de perdre ? »
demanda-t-elle d’un ton ronronnant, faussement amusée.

Comme toujours son honnêteté le rattrapa. La fois de trop.

« Ma Dame, ce n’est pas ma faute si je suis meilleur que vous. »
déclara-t-il sans prudence, avec tranquillité, sans baisser les yeux.

« Meilleur que moi ? »
répéta-t-elle, fort, faisant se tourner les yeux vers eux, les chuchotements s’élevant. « Toi, un esclave, meilleur que moi ? »

Fitz avait pâli et Vitali commençait à sentir que quelque chose ne tournait pas rond. Ça ne l’arrêta pas.

« Eh bien… J’ai gagné. »
répondit-il avec un haussement d’épaule, clairement mal à l’aise cherchant son Maître des yeux pour une indication de ce qu’il devait faire dans cette étrange situation.

Eloïse souriait sous cape. Elle avait gagné, un esclave insultant une seigneur vampire en public, elle avait droit de demander réparation. Surtout que Fitz était bien moins influent qu'elle et qu'elle avait bien assez de pouvoir pour jouer les insultées et exiger une punition tant pour le Maître laxiste que l'esclave impertinent. Et c’est ce qu’elle fit, ameutant tous ceux qui avaient assisté à la fête, accusant Fitz de ne pas savoir éduquer ses esclaves. Tout un scandale. Ce fut sa première vraie punition. Le fouet. Pas la légère badine que Fitz avait parfois utilisé pour lui taper légèrement sur les doigts quand il exagérait, non. Un vrai fouet en cuir de buffle de presque deux mètres de long. On laissa Eloïse administrer elle-même la punition. Il ne sut jamais si le coup qui vint s’enrouler autour de son cou et lui fendit l’oreille avait été calculé ou non. Heureusement il s’était évanoui après ça, et réveillé enchaîné dans le carrosse de la Clairvois.

« Vitali… Tu sais ce qui arrive aux esclaves qui ne savent pas se comporter surtout quand ils sont aussi proches de leur Maître comme tu l’étais de Fitz ? »
Il y avait un sous-entendu insultant dans la manière dont la vampire avait prononcé le mot proche, semblant vouloir laisser comprendre que son Maître entretenait une relation charnelle avec lui. Vitali n’avait pas encore compris. Il ne put s’empêcher de la corriger. Une gifle sèche le ramena bien vite à la réalité.

« Tais-toi quand je parle ! »
siffla-t-elle, ses crocs luisant dans la pénombre du véhicule. « Pour reprendre où j’en étais, dans ces cas-là les esclaves sont réassignés à un nouveau propriétaire. Dans ce cas, moi. » termina-t-elle avec un sourire satisfait qui lui promettait bien des tourments.

Ce fut un nouveau chapitre de la vie de Vitali. C’est là qu’il apprit l’intérêt d’être retors et de se taire, de peser ses mots. Il fit encore son lot d’erreurs, comme oser accepter les avances d’une rivale d’Eloïse qui voulait lui voler son jouet le temps d’une nuit. Voilà qui lui avait valu la cicatrice qu’il avait au visage. La rousse possédait une affection viciée pour le jeune brun. Elle aimait son intellect, son physique, le goût de son sang et la manière dont il la provoquait toujours plus ou moins consciemment.

Elle se plaisait à le punir sans le briser, ils finirent par entrer dans une dynamique qui n’avait rien de sain. Vitali apprit énormément de comment lire les gens et leurs humeurs sous sa tutelle, comment récolter des informations, comment se battre également. Il devint les yeux et les oreilles de sa Maîtresse en plus de son souffre-douleur attitré. Il en vint à développer une affection tordue pour la vampire, non plus fidèle par obligation mais fidèle comme un chien bien élevé qui se fiche de recevoir un coup de pied. Il se hissa à la place de Favori, apprenant comment récolter des informations utiles, protégeant toujours sa Maîtresse sans la moindre faille. Lui tenant toujours suffisamment tête pour qu’elle ne s’ennuit pas de lui. Malgré tous les coups Eloïse ne parvint jamais à lui ôter totalement cette franchise énervante et déroutante. Mais il avait au moins appris à ne l’utiliser que quand c’était opportun. Les omissions, le soin des mots, ce fut à cet instant qu’il l’apprit. L’art de la torture également.
Il accepta son changement en vampire avec fatalité, presque sans satisfaction. Eloïse fut plus que ravie que, même une fois transformée leur relation de pouvoir resta inchangé. Malgré ses trente ans d’existence en tant qu’immortel et bien plus d’indépendance, les vieilles habitudes ont la vie dure et Vitali continue d’accourir quand sa Dame l’appelle.

Bien entendu il sait que ça ne fait plus partie de ses obligations mais… C’est comme sa vieille boiterie qui n’a plus de raison d’exister : les habitudes ont réellement la vie dure. Qui sait, peut-être que quelque chose ou quelqu’un réussira un jour à lever l’influence que la Dame Clairvois a sur lui ? En attendant, il sert d’abord Eloïse Clairvois et ensuit les Manteaux Pourpres.


Crédits Avatar


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Code:
Noblesse - M-21 → Vitali Clairvois



Message par Invité Mar 8 Juin - 21:50
La Chuchoteuse
La Chuchoteuse
Messages : 762
Date d'inscription : 26/05/2020

Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des vampires !

Bonne chance dans cette nouvelle vie !

Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande d'esclave et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
Message par La Chuchoteuse Ven 11 Juin - 7:04

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