Physique

Kaleb est un homme de belle prestance. Il a toujours pris plus ou moins soin de lui et cela se voit. Grand de son mètre quatre-vingts, la peau couleur sable, les cheveux et les yeux noisette, finement musclé mais recouvert d’une petite couche de graisse qui lui donne un physique plus naturel que guerrier. Il n’a clairement pas la carrure de ses hommes « mâles » en puissance et ça lui convient très bien. Il est homme à faire attention aux apparences et pourtant, si sa barbe est bien taillée, ses cheveux ondulés sont indomptables aussi les laisse-t-ils faire ce qu’ils veulent en essayant tout de même de leur donner une forme en les mettant sur le côté.

Pour les plus intimes, il a une suite de grain de beauté au niveau de pubis, sur le côté droit, qui reproduit presque identiquement la constellation de Cassiopée. Il n’a pas non plus à rougir de ses attributs masculins, la nature l’ayant assez bien pourvu, même s’il y a toujours mieux ailleurs. Très hygiénique il prend soin de faire attention à sa pilosité générale, allant jusqu’à épiler à la pâte de sucre un poil isolé qui pourrait être disgracieux sur son corps.

Il a le regard doux de l’homme bienveillant et même son attitude générale le laisse penser. Des gestes fluides et dignes mais jamais sans entrer dans la sphère intimes des personnes, du moins sans leurs consentements. Pourtant lorsqu’il représente son rang, un air bien plus sévère parcours son visage et les cotés doux de son visage se referment pour faire preuve de poigne et parfois même de sévérité. Depuis que le « mal » est apparut dans le clan Tarak, il est souvent vu souffrant ou est isolé chez lui, ne prenant que de rare rendez vous directement dans sa demeure.

Niveau vestimentaire, il est le genre d’homme à ne pas beaucoup aimer la variété. Si une tenue lui va parfaitement, il l'a décline aux grès des saisons et des couleurs. Bien sur il peut être vu avec autre chose que son veston, sa chemise, son manteau à manche large et son pantalon tailleur, le tout bien ajusté évidement, mais cela reste rare.

Psychée

Comme tout le monde Kaleb est une personne complexe aussi il n’est pas étonnant qu’il ait trois facettes dominantes. Il y a le Duc, le frère, et l’homme.

Puisqu’il est instruit et assez avisé, il n’est pas étonnant que son prince l’ait choisi comme son fils. Il met tout en œuvre pour laisser une image de lui comme d’un homme réfléchit et fiable. Bien qu’il essaie de rester le plus impassible lors des doléances, ce n’est pas une tâche aisée pour lui qui reste profondément humain. Pourtant, même si cela peut paraitre ignoble ou cruel, il se doit de faire appliquer les lois à la lettre et donne toujours la punition la plus juste possible, même si de premier abord ce n’est pas l’évidence même. On le dit progressiste dans sa façon de traiter les humains et on n’a pas tort puisqu’il œuvre subtilement à leur donner plus de droit et de liberté sur le reste du territoire.

Il y a le frère. Ce qui est également vrai pour l’amant, c’est qu’il est très protecteur, attentionné et aimant. Certes il n’aime pas son frère comme il peut aimer ses conquêtes mais il éprouve tous de même de forts sentiments sincères. Bien qu’il soit adulte depuis longtemps maintenant, il a toujours eu le syndrome du grand frère avec Sekmet. Il faut dire que son frère n’a jamais été des plus facile à vivre et maintenant qu’il l’a transformé, il garde encore à cœur de faire attention à lui puisque sous sa responsabilité. Il sait se montrer très patient avec lui alors que parfois il peut le sortir de ses gongs, jamais il ne lèverait la main sur lui. Kaleb est donc naturellement très proche de lui, et plus globalement de ceux qu’il considère comme sa famille.

Enfin il y a l’homme après ses obligations. Plus discret, non pas qu’il ait honte de lui-même mais il y a l’homme publique et très sociable et il y a sa sphère intime. C’est un homme d’esprit. Il apprécie l’humour bien amené. Il n’est pas moins sociable mais peut-être un peu plus effacé pour laisser la place aux autres de s’exprimer pleinement. Nul jugement si les arguments apportés sont bons. Il n’ira pas dans la confrontation si ce n’est pas nécessaire. Kaleb a de la réparti et même s’il a un caractère plutôt doux, il peut également se montrer passionné et s’emporter sur des sujets qui lui tiennent à cœur. Enfin il est assez fleur bleu même s’il en a un peu honte et qu’il connait bien la réalité des choses.

Pouvoir

Il était capable d'invoquer un Quilin de taille adulte assez majestueux. Il avait le pelage blanc au reflet bleu et de long bois bleu plus foncé.
Suite au changement opéré par le clan, il semble pouvoir ressentir physiquement la douleur des humains dans un rayons de plusieurs kilomètres. Bien que moins intense en fonction de la proximité avec Kaleb, il a toutefois les même souffrances. Il ne peut rien faire pour réduire la douleur qu'il perçoit pour l'heure. Cependant un humain souffrant à ses cotés, peut percevoir la douleur comme amoindrit voir inexistant lorsque Kaleb entre en contact physique avec lui, la douleur étant transféré entièrement au vampire s'il le souhaite intimement. Si l'humain se remettra plus vite des ses blessures, Kaleb portera les stigmates et la douleur de celles-ci sur la peau pendants la rémission de l'humain.

Histoire

Mon premier souvenir remonte à avant la naissance de mon frère. Ma mère avait le ventre arrondie et pleurait le décès de mon père il me semble. Elle était gisant au pied d’une sorte d’estrade couvert de fleurs. Bien trop petit, je ne voyais pas ce qu’il y avait en son centre. J’étais trop jeune pour comprendre ce que cela impliquait que de perdre mon père, cependant je su que notre mode de vie allait changer. Ce fut effectivement le cas. Bien que j’aidais ma mère comme je pu, je du redoubler d’effort pour l’assister au quotidien. Ma vie d’enfant aurait dû être mieux, la charge pour un enfant de quatre ans était bien trop grande, surtout avec l’arrivée d’un bébé.

Quand mon frère Sekmet est né, ce joli poupon n’était pas de tout repos contrairement à ce que je pensais et les trois années qui suivirent non plus. Ma mère déclinait, aussi essaya-t-elle de m’inculquer un maximum de chose. A cinq ans, je savais changer les langes bien que de façon très grossière. Il n’en su sans doute jamais rien et je ne pense pas le lui dire un jour. Ma mère allant de mal en pire, sans grande surprise, lui et moi avons été placé. Le dernier souvenir que je garde d’elle est le moment où elle me fait promettre de toujours prendre soin de mon frère alors que son teint était blafard et creusé. J’appris bien plus tard qu’en réalité ma mère était mourante à ce moment-là et que l’adoption avec nos « parents » avait alors été précipité.

J’ai bien dit parents. De l’autre côté des monts, à l’Oasis d’Ambre, ce couple de vampires ne nous a pas achetés parce que ce n’est pas ce que nous faisons ici. Ils nous ont toujours traité comme leurs propres enfants. Ils nous ont tout offert. L’amour, l’éducation, la liberté… La deuxième partie de mon enfance aurait pu être plus calme… si Sekmet n’était pas un démon né ! Le maitre des blagues ignobles et des bêtises… combien de fois je me suis retrouvé puni à sa place et combien de fois il a glacé mon sang en nous faisant croire qu’il était tombé d’un arbre, d’un précipice ou que sais-je … Je n’ai jamais oublié la promesse fait à notre mère alors j’ai toujours fait en sorte de le couvrir et pour me donner le moyen de le protéger une fois que l’engouement pour notre « mignonnerie » de petits humains serait passé. C’est donc à corps perdu, quand Sekmet me laissait un peu de répit, que je dévorais tous ouvrages.

Je pensais qu’une fois adulte nos parents reprendraient des enfants bien que nous nous soyons attachés à eux mais non, leurs sentiments étaient sincère alors quand je leur fis par de mon envie de passer favoris et peut être devenir comme eux, ils étaient plus que ravis que je vienne leur en parler. Cette fois ce sont eux qui mirent les moyens pour renforcer mes connaissances. Le temps passa et quand père estima que j’étais prêt, on me présenta Arwan de Tarak. Des questions interminables sur mes ambitions, mon savoir, mon utilité… Je ne m’attendais pas à éveiller autant d’intérêt de là par de notre prince. J’ai quitté la maison de mes parents pour vivre sous sa responsabilité ma nouvelle vie de favoris. De nouvelles études commencèrent également. Diplomatie, politique, étiquettes, manière…

A l’âge de 31 ans, Arwan de Tarak reconnu ma valeur en m’offrant l’immortalité relative des vampires. Mieux encore il m’offrait la possibilité de devenir son fils. Je n’avais jamais cherché la gloire ou les titres mais en me proposant cela, je pouvais enfin mettre mon cadet à l’abri du danger définitivement. J’accepta ce cadeau ainsi que les implications qui vont de pair, commença alors la lente agonie de la transformation. Un an plus tard en ayant prit mes fonctions de duc, je pris mon frère sous mon aile en le nommant favoris à son tour. En remerciement celui-ci me fit des neveux a plus savoir comment protéger les humaines de ce prédateur. Puis deux ans de plus s’écoulèrent avant que je ne le transforme à mon tour en être de la nuit, tenant ma promesse à notre génitrice de toujours le protéger et l'empêchant de se reproduire encore.

Les années passèrent, je découvris alors ma sexualité mise de coté jusqu'alors, et surtout mon orientation auprès d’un jeune humain à mon service. Non pas qu'avant je ne m'y intéressait pas, mais les femmes m'intéressaient peu et jusqu'ici ma vie était suffisamment occupé pour s'ouvrir à l'amour. Une passion dévorante pour lui naquit. J’étais prêt à reconnaitre publiquement un engagement sentimental avec Ménes. Mais l'amour que je lui portait se révéla n’être qu’à sens unique, ce dernier ne cherchant qu’à accroitre sa position et profitant de mon rang pour se propulser. Mon cœur s'est fermé à l'amour depuis, bien qu'il m'est arrivé de profiter d'un moment d'égarement avec d'autres hommes et parfois même de rares femmes pour me conforter dans mon orientation. Extrêmement bouleversé part ma déception amoureuse, je pris la décision de ne plus avoir d’humain à mon service dans ma demeure pour un certain temps. Quand je devais me nourrir il me suffit d’aller chez mon frère et avec son accord et celui d’un de ses servant, d’épancher ma faim.

Aujourd'hui, alors que je vois mon clan incapable de pouvoir invoquer quoi que se soit le pire arriva après l'annonce de notre nouvelle princesse. Depuis le changement de notre nature de capacité, je souffre constamment. J'ai mit du temps à définir d’où venait ses sensations mais je ne regrette pas de ne pas avoir reprit d'humain à mon service.