Physique

Primrose est une demoiselle rousse de taille moyenne (1m70), sa chevelure est très fournie, bien qu'elle apprécie les couettes (ou les nattes selon son humeur).

Elle a une allure générale plutôt effrontée, avec ses yeux pétillants et ses taches de rousseur qui lui donnent un faux air de petite gavroche.

En général, vous la croiserez en habits épousant ses courbes...
Et s'il vous vient à l'esprit de lui en faire la remarque, d'une manière revêche, elle vous expliquera simplement que la sensation du tissu sur son corps titille sa volupté.

Elle a une démarche assurée. S'il peut parfois lui arriver de flâner, quand elle marche sur les chemins, elle sait en général où elle va et ainsi, ne perd pas de temps.
Pour ce qui est des tatouages, elle en a un.
Elle ne sait pas d'où il vient, elle sait juste qu'au plus profond de sa mémoire, elle l'a toujours connu.
Ce sont plusieurs lettres au niveau du coccyx, dans une langue qu'elle ne connaît pas.

Psychée

Primerose est une humaine connaissant sa valeur mais ne l'acceptant pas forcément...
Elle se pense supérieure à son état social et fera tout son possible pour s'en émanciper quitte à user de la comédie... Quelque soit les brimades quelque soit les epreuves et ou les traumatisme, quand elle a un but a atteindre, elle fera tout son possible pour y arriver...
Sa principale qualité est la facilité de s'adapter dans son attitude pour arriver à ses fins (de ce fait, elle module son langage en fonction du rang de son interlocuteur). Néanmoins, le revers de la médaille en fait son principal défaut, (elle peut paraître hypocrite et diificile à cerner ce qui peut quelquefois l'empêche d'obtenir une confiance lorsque c'est nécessaire...)
Pour elle, le monde est injuste, elle ne se sent pas redevable, malheureusement, le monde étant ainsi fait... Elle est resignée et si elle ne fait pas de résistance active, elle tente tant bien que mal de s'en sortir sans trop de scrupules... Par contre, ce qui l'énerve, ce sont les humains qui pensent comme elle  mais en acceptant leurs sorts... Elle a du mal à comprendre comment on peut accepter sans tenter de s'en sortir... L'idée de la tenacité dans ses choix propres et l'évasion hors des choix imposés, est sa principale valeur, viennent ensuite, l'aide pour les plus faibles et la magouille contre les plus forts

Histoire

Primrose ne connaît pas exactement son histoire, ou du moins, elle n'y croit pas... Il y a bien une anecdote qu'elle connaît par cœur, mais pour elle, c'est une légende que son "père" racontait pour la rabaisser...
Apparemment, elle aurait été recueillie par son "père" sur les berges du fleuve près de "Cap du Croissant"...


Son père adoptif, un "collier noir", était souvent autorisé par son maître Gradus, à prendre ses quartiers libres le long de ce fleuve où la végétation était si belle.

Ce jour-là, il prenait un petit casse-croûte fait de pain de seigle de fromage de chèvre et d'un peu de miel lorsque il aperçu, flottant au milieu du courant, une tâche bien plus sombre, il se rapprocha de la berge et au moment de comprendre ce qu'il était en train d'observer , il se rendit compte que c'était une sorte de panier...

Une idée saugrenue lui vint en tête : sauter et tenter de récupérer l'objet !

"Bwoah... J'ai plus très faim, mais... On verra, un peu de bidoche, c'est toujours ça... Et puis, au pire, Gradus, mon maître, en sera content..."

Au bout d'une bonne vingtaine de minute à nager à contre-courant, il parvint à son trésor... Lentement mais surement, il le ramena sur la plage... Et quant au bout d'une heure d'effort, il arriva à destination, il en fut décontenancé :

"Eh meeeerde, un mioche ! Raah ça, c'est bien ma veine dis donc, comme si j'avais pas assez à m'occuper tiens !"

Il s'apprêtait à balancer sa découverte au large, déçu et amer, lorsque une voix familière l'interrompit.

"Fais ça, et tu ne reverras jamais le lever de soleil..."

Interloqué, il regarda autour de lui...

Et merde... C'est Gradus...

"Tu as un collier noir, il me semble... Nous attendions de toi plus de noblesse d'âme... Je dois bien avouer que j'en suis passablement déçu..."
"Mais mon maître, ce n'est qu'un enfant, un gosse, un moutard, un poids de plus sur vos épaules, vous ne pouvez vous permettre..."

*Arf, je me suis fait griller... Va falloir que je la joue serré..."

"Tais-toi, sot ! Tu vas la prendre avec toi... Tu vas l'éduquer comme ta fille et si jamais, écoute moi bien, si JAMAIS, je te reprends à agir comme un mal-propre, comme un skavens, comme un innommable, je te destitue de ton collier et tu redeviendras de ceux que tu méprisais, noté ?"
"Oui mon maître..."
"Et je veux que tu l'apelle Alana."
"Ce sera fait, selon vos désirs."

*Elle va me le payer cette... Cette chose... Je suis passé proche cette fois...*

Elle n'en sait pas beaucoup plus...

Tout le reste de son enfance, fût dans le même ton... Elle était traitée "décemment" (si toutefois, on peut appeler de la sorte, un enfant que l'on fait manger à part du reste et à qui l'on ne donne que les tâches ingrates) devant le public, mais d'une manière... Moins noble quand le maître avait le dos tourné. (si l'on exclut de cela bien sûr, les sévices physiques dont son père avait le don d'infliger sans laisser la moindre trace si ce n'est psychologique...)

Elle se souvient par exemple, de l'anniversaire de Gradus, lequel, cela n'avait que peu d'importance, ce jour-là, elle venait de rentrer de courses... Elle avait été sommée par son père d'aller acheter quelques pommes et une feuille de salade.

*Des LÉGUMES? Mais comment il peux s'imagine qu'il appreciera ce repas ?*

"Tu es sûr ? Il me semble que Gradus, n'est pas très fan de verdure tu sais, il est plutôt bonne viande !"

"IDIOTE ! Tu vas arrêter de contester ce que je te dis ! J'en ai plus que marre de cette petite péronnelle qui se croit mieux au fait que tout le monde sur tout sujet ! Je suis encore capable de savoir ce que mon maître aime sans avoir à demander à "mademoiselle science-infuse" !"

A son retour, son père était là pour l'accueillir, Gradus était, lui, occupé à réfléchir, il était dans ses pensées et faisait les cent pas dans la maison.

"Pfff ça va ? Tu as profité de ta ballade ? Tu as sûrement dû te dire que le soleil allait arrêter sa course dans le ciel le temps que tu te dégourdisses les jambes, petite fainéante..."
"Mais père, il y avait du monde au marché, tu sais, pardon père."

*Et tu crois peut être que je me suis amusée à aller faire tes commission ?*

Gradus passa dans le couloir.

"En tout cas, merci, à toi de nous avoir rapporté ces victuailles, tu nous sauves !"

*non mais quel lâche...*

"Je peux retourner à mes tâches ?"

Gradus entra dans une piece.

"Et tu penses que c'est moi qui vais le cuisiner ce repas, peut-être ?"
"d'accord père"

*Comme s'il y avait une chance que ce soit toi !*

Et ce n'était qu'un minime exemple de sa façon hypocrite et lâche de l'éduquer...

Elle ne ressentait que haine envers cet homme qu'elle avait du supporter...

Jusqu'au jour tragique...

C'était il y a de cela cinq ou six ans, un jeudi, elle s'en souvenait... Ce jour-là, son pire cauchemar arriva...

Gradus, il avait eu un accident, un incendie s'était déclaré dans la maison, il avait péri...

Le pire, c'est que son père adoptif, par son essai de le sauver des flammes, ayant été jugé digne d'intégré la communauté vampirique, allait, peu après être transformé...

Comprenant que dorénavant, non seulement elle n'aurait plus de "protection" mais qu'en plus deviendrait son esclave légale, elle ne vit plus d'autre choix que de s'évaporer dans la nature...

Elle ne savait pas comment, elle ne savait pas ou, elle ne savait pas combien de temps, elle savait juste qu'il fallait partir...

Le matin de l'evènement, alors que toute la maison dormait encore, une voix inconnu la sorti de son sommeil :

"Tu te lèves, tu t'habilles et tu me suis..."
"Je..."

*qu'est ce qu'il se passe?*

"Oui excuse moi, je me suis mal exprimé... Tu te lèves, tu te TAIS, tu t'habilles et tu me suis..."

Elle en fut interloquée mais n'osa pas désobéir...
Elle se leva prestement, prit la première robe qui lui vinrent sous la main, et suivit l'inconnu...

"Puis-je au moins savoir ou nous allons?"
"Chez moi." dit il d'un air qui paraissait normal...

Après tout, qui n'a jamais réveillé une jeune inconnue dans son lit pour l'intimer de le suivre...

*Bon, le coté positif, c'est qu'il m'a dit de m'habiller... c'est toujours ca...*

"Puis-je au moins savoir pourquoi ?"
"Puis-je au moins savoir pourquoi?" fit-il d'une voix ouvertement condescendante

"Et tu as l'intention de m'en poser beaucoup, des question comme celle-ci? Alors tu fais ce que je te dis et tu la FERMES !"

*Et puis au moins, je suis liberé de ce "père"...*

Au bout de trois minutes de marche dans le silence, comprenant qu'il avait peut-être été aggressif sans raison, il consentit à donner une explication.

Il s'écartèrent du chemin quelques instant et l'inconnu lui fit signe de s'arrêter.

Apres avoir cherché ses mots, il commença son explication...

"Alors, comme tu dois surement le savoir, ton père va être transformé aujourd'hui. La procédure, m'ordonne de te garder chez moi quelque temps. En fait, il devra être complêtement isolé aussi bien des humains que de nous... Et seulement après, tu retourneras chez lui..."

*ME RAMENER LA-BAS ????*

"Je vous en prie, je ne peux pas vivre avec lui, c'est un homme qui m'a élevé d'une façon horrible, j'ai peur de ce qu'il pourrait m'arriver s'il devient mon maître... " le supplia t-elle prise de panique.

*Il faut que je le persuade, c'est une question de vie ou de mort !*

Puis après une longue pause.

Elle ajouta d'une voix appuyée

"Je ferais tout ce que vous voudrez..."

"Ce n'est pas comme ça que ça marche..." dit il d'une voix bien plus  interessée qu'il n'aurait voulu le montrer...

Elle se rapprochat de lui... Et d'une voix qui se voulait langoureuse

"Tu peux surement en parler a l'héritier ?"

"c'est vrai que j'ai perdu mon esclave voila cinq mois... Mais pourquoi ferais-je cela ?"

*Bon... Si c'est vraiment ce qu'il veut... Ce vampire est vraiment comme tous les autres...*

Elle s'approchat de lui calmement...

"Oh la, petite humaine! Qu'est ce que tu essais de faire ?"

*Bon, ben quand il faut y aller...*

"Je vais vous satisfaire ! et vous verrez, vous ne pourrez plus vous passer de moi !" dit elle en se mettant à genoux.

Et lorsque il fût pleinement satisfait...

"Bon, ben, on dirait que je viens de dégoter une proie idéale dites moi ! Je ne sais pas de qui tu tiens, mais tu as de quoi surprendre ! Et tu vas me servir... ! Mon nom est Benoit, mais tu le sais déjà, pour toi, ce sera Maître..."
"Oui Benoit..."
"J'ai dit MAÎTRE !"
"Bien... Mâître... " (dit elle d'une voix sarcastique)
"Plaît-il ?"
"S'il te plaît, je veux être ton esclave, mais j'ai vécu toute mon enfance avec un père qui me maltraitait... Tout ce que je demande, c'est un minimum de considération... Je serais dévouée à toi et honnête... Tu auras mon âme et j'obéirais à tout ce que tu me dis..."
"Parce que tu penses que tu auras le choix ? Petite Présomptueuse !"
"Non bien sûr, mais la vie te seras plus agréable avec une esclave dévouée qu'avec une rebelle"
"Tu marques un point..."

Il l'aida à se relever.

"Bon... Eh bien ma foi, on peut toujours tenter... Mais gare à toi si tu me manques de respect !"

Il baissa la tête souffla un coup, et d'un air résigné

"Bon, qu'est-ce que tu sais faire ?"
"Euuuuh ben, tu sais, moi, j'étais surtout la bonniche, j'ai pas énormément de compétence..."
"Tu connais la valeur de l'argent ?"
"Je peux toujours apprendre..."
"Pffff Tu sers à rien !"
"Attends ! J'ai une idée ! j'aime les babioles et autres objets..."
"Et tu te sentirais prête à reprendre une boutique ? Mon précèdent esclave était antiquaire... Tu ne t'y connais sûrement pas"
"J'ai envie d'essayer..."
"... Je veux bien te donner ta chance"
"Merci Benoit..."

ils reprirent la route et lorsqu'au bout d'une lieue et demie, ils arriverent a destination, elle marqua une pause.

Il vivait dans une vieille maison, de l'extérieur, elle semblait datée de l'avènement, deux siècles auparavant, en approchant, elle se demanda comment tout cela pouvait encore tenir debout...

"Je n'ai pas énormément de moyen... Ma boutique fonctionne, mais... "
"Mais?"
"Le moment n'est pas encore venu de parler de tout ça, pour le moment, et tant que tu vivras sous mon toit, il te faudra porter ceci."

Il lui tendit un vêtement usé, c'était une tunique sombre, le genre de tunique qui semblait appartenir à une amatrice de l'occultisme des légendes..."

"Il était spécial ton dernier esclave..."

À ces mots, il prit un air menaçant... Un air froid, de ceux qu'on souhaite ne jamais voir sur un visage...

"Jamais plus, ne t'avise de manquer de respect au souvenir de ma défunte épouse... Humaine comme toi, assassinée lâchement par un des vôtres... Tu m'as bien compris ?"
"Oui, maître..."

Il reprit son air habituel aussi rapidement qu'un clin d'oeil.

"Et à partir de maintenant, tu t'appelleras Primrose."