Alyss ~ l'émotion à l'état pur

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Invité

Alyss


« La seule différence entre un pathogène et une personne
C’est que l’un est plus créatif que l’autre sur la façon de t’infecter »


Informations



Prénoms : Alyss
Nom : A-t-il réellement de l’importance?
Age : 29 ans
Clan :
Groupe :  Esclave
Métier : Guérisseuse. De l’âme, du corps et de l’esprit.
Orientation sexuelle : Sapiosexuelle
Situation familiale : Cinq frère et sœur, mais je n’en ai connu qu’un seul nom. Nymeria… Où es-tu maintenant?
Familier : Yurushi, un corbeau noir


Pseudo : Yuru-jess
Comment avez vous connu le forum ? DC OO
Avez vous signé le règlement ? Jamais!!
Un dernier mot ? Je vous aime~



Physique

Me décrire? Si vous y tenez.

Certains esclaves, que j’ai accompagnés dans la mort, alors qu’ils souffraient d’une terrible infection des lacérations couvrant leur dos suite aux coups de fouet du contremaître, ont relevé ma bienveillance et la générosité de mon âme. J’ai eu beaucoup de reconnaissance de ces âmes souffrantes, alors que j’étais à leur côté, ma grande empathie scintillant dans mes yeux grisâtres. Étrange couleur, me dit-on. Gracieuseté d’avoir du marron qui pigmente mes iris bleutées.

Dans les rues, monsieur et madame tout le monde me catégorise comme étant discrète. Je n’ai pas un physique qui attire l’œil au premier regard. Mes longs cheveux d’ébènes glissent librement sur les courbures de mon dos jusqu’au bas de mes omoplates. Si vos yeux suivent le courant descendant de ce corps svelte, mes hanches sont étroites, s’articulant avec de longues jambes galbées. Elles révèlent avec aisance que j’ai bien plus l’habitude de la marche que des poids et haltères. *petit rire*

Néanmoins, c’est dans la proximité que les compliments me caressent les tympans. Mon délicat visage s’ouvre sur des yeux en amende, où mon âme analyste pétille au creux de ces prunelles particulières. Les regards suivent leur course sur mon nez fin et mes pommettes rehaussées pour s’arrêter avec intérêt sur mes lèvres agréablement rosées. Agréablement voluptueuses et feutrées. Finalement, ils voguent sur mon cou élégamment élancé pour se perdre sur ce corps aux courbes équilibrées, mais en rien exagérées.

Ma peau de porcelaine n’aborde ses imperfections que lorsqu’on me met à nu. Mes épaules sont agrémentées de quelques taches de rousseur. Tandis que le bas de mon dos, mes hanches et mes cuisses sont ternis par les halos rougis de ma chair brûlée à différents degrés, ayant différents stades de guérison, lesquels sont entrecoupés de lacérations au tissu cicatriciel blanchâtre.


Psychée

Vous voulez vraiment savoir ce qui se passe dans ma tête?
Bon courage pour me suivre dans les profondeurs océaniques de mon âme.

Née juste avant le printemps, sous la bienveillance des astres de Neptune, je suis une artistique dans l’âme. La peinture, l’esquisse, l’art oratoire, la poésie, la psychologie… Cela me fascine. Autant par la liberté d’expression que permet ces médiums, que par l’ampleur émotionnelle qu’ils contiennent. Comment mieux connaître une tierce personne que par son art? Que par sa façon d’agir?

Toutefois, mon empathie m’a guidée vers le support de mes confrères. Âme généreuse insatiables de connaissance, j’aime m’instruire. J’aime qu’on m’instruise. J’aime que mes songes flottent sur la complexité de la vie… de l’immortalité. Éternellement intuitive et rêveuse, je suis très sensible à mon prochain. Je lui tends la main. Je lui offre une bouée de sauvetage. À la simple condition qu’il ne m’entraîne pas dans ses abysses sans fin… À moins que je ne prenne la décision de m’y plonger… De m’y risquer. Cependant, je me suis trop souvent noyée dans les eaux troubles, que, maintenant, mon esprit se suffit à simplement nager sans jamais s’arrêter. Mais, vous savez, rien n’est impossible…

J’ai appris à contrôler – ou du moins, à contourner – les maelströms de mes tempêtes intérieures. Cela fait de moi une personne calme. Calme, douce et sucrée. Réfléchie. Positive. Équilibrée? Sincèrement, qui l’est? Mêmes nos Dieux ne le sont pas, alors on oublie les pauvres créatures qui tapissent ce bas monde.

J’accorde beaucoup d’importance à la politesse. Mon âme prend plaisir à agrémenter cet incontournable en le peignant d’un art aux couleurs de mon esprit. Vif et troublant. Clair et diffus. Les paraphrasées aux multiples figures de style m’amusent comme rien d’autre. Ce simple plaisir aguiche mon âme comme rien d’autre… Surtout si j’ai en face de moi quelqu’un qui joue sur ce même terrain.
Ce qui fait de moi quelqu’un de très sélective.

Tout comme un médaillon, il y a toujours une partie dans l’ombre. Cachée. Cependant, lorsqu’on tourne ce même médaillon, l’autre côté devient lumière. N’est-ce pas étrange. Fascinant. J’aime à croire qu’une personne tend à être aussi comme cela. Une qualité peut devenir un défaut et un défaut une qualité.

Voyez chez moi un être intense. Je vis pleinement le moment présent et je verbalise ma pensée. Insistante sur certains points, perfectionnistes à souhait sur d’autres, j’ai besoin qu’on me remette à ma place. Qu’on me rappel mes limites. Malgré les années, lorsque je m’emporte, je n’y peux rien… Quitte à me laisser glisser vers la manipulation.


Pouvoir

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Histoire

Ma mère était une simple mortelle sous les caprices d’un vampire qui revend avec aisance sa descendance. Je me rappel de son ennuie et de sa lassitude sans fin. Néanmoins, mes souvenirs me bonifient d’un sentiment de protection envers un petit être. Une sœur. Une surprise. Nous avions les mêmes parents. Ce qui peut sembler fort étrange si on suit bien les circonstances de notre naissance…

Je n’avais que quatre ans. Et pourtant, malgré le temps passé, je ressens encore ces sentiments comme si c’était hier…

Ces grands yeux chocolat… chaleureux… innocents. J’aurais tant voulu l’amener loin de cette vie de misère... Je me rappel de sa voix sonore. De son babillage qui devenait petit à petit des mots alors qu’elle grandissait à vue d’œil. Elle contrastait tellement avec ce décor sinistre. Comme un rayon de lumière, doux et chaleureux, qui perce ce puit sombre où le son interminable de l’eau courante berce votre âme apeurée.

Nymeria. Si beau nom pour cette perle…
La seule personne à qui je m’étais attachée depuis ma naissance.

Je me rappelle la journée où nous fûmes séparés… Comme un traumatisme qui s’est ancré dans ma mémoire. Ce grand vampire la tenait dans ses bras, alors qu’un autre me tirait les bras à me les arracher. Je criais mon désespoir. Je me débattais pour notre proximité. Je rageais notre séparation. Je pleurais ma faiblesse de ne plus avoir ce rayon de soleil à mes côtés. J’avais si peur du noir. Si peur du néant. Si peur de vivre. Vivre sans l’innocence bienfaitrice de ma sœur que je n’ai connu que pendant deux années.

Néanmoins, ce court délai fut suffisant pour qu’elle grave à jamais ma mémoire et mon espoir. J’aimerais tellement la revoir. Connaître la jeune femme qu’elle est devenue. Connaître ses mésaventures. Connaître ses joies… Suis-je idéaliste? Sûrement. Néanmoins, je n’attends plus d’elle qu’elle soit ma lumière comme autrefois. Non, cela serait pure naïveté. J’espère cependant pouvoir nous offrir la chance de vivre notre fraternité.

*Soupir* L’espoir. Étrange concept. Pourtant si puissant et étreignant pour l’imagination.

Sinon, j’ai vécu chez une Iona pour une quinzaine d’années. Belle dame, élégante, instruite, savante. Je l’ai idolâtrée alors qu’elle m’a manipulée de toutes les façons inimaginables. Devant ma faiblesse de caractère, elle ne m’a jamais gratifié du mérite de « Favorite ». Et ce, même si j’étais prête à décrocher la lune pour elle. Lorsqu’elle attribua ce titre à un autre esclave, je devins folle de rage. Mon égo déchiré, mes efforts réduits à néant, mon cœur écrasé par le poids de la réalité. Mon comportement avait changé, et ma maîtresse, qui j’identifiais comme ma mère, me revendit. Tout simplement. Sans plus, ni moins. La chute fut douloureuse…

Mais, vous savez, la remontée est d’une beauté sans égale!

Je n’avais que vingt ans lorsque j’arrivais chez le contremaître alors que ma « mère » venait de me rejeter. L’arrogance, le venin et l’asociabilité qu’engendraient cette blessure béante m’empêchèrent de trouver un nouveau foyer.

Qu’est-ce qui m’a changé? Lorsque je suis entrée dans un établissement de soins.

La souffrance… la vraie. La détresse la plus primitive. La maltraitance à son apogée… Mon empathie m’avait réveillée de ce long sommeil. Qu’était-ce mes petits malheurs devant ces gens… si… si démunis? Je n’eus qu’une envie, qu’un désir, qu’une passion, qui flambe encore en ce jour, c’est de les aider. De les soigner. Leur corps, leur cœur, leur âme.

Ces soins que je donne m’ont également guéris.

J’en ai fait une vocation et un objectif de vie depuis maintenant dix longues années. Depuis ce jour « J », je parle de « Nymeria ». Un espoir brille encore en moi. L’espoir de la revoir. De lui parler. De lui sourire.


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O.O Je n suis plus certaine, désolée...


Message par Invité Sam 26 Déc - 23:46
La Matriarche
La Matriarche
Messages : 1482
Date d'inscription : 13/07/2019

Félicitations ! Tu es désormais validée et tu viens de rejoindre le groupe des esclaves !

Bonne chance dans cette nouvelle vie !

Tu peux désormais aller poster une demande de rp ou une demande de maître et commencer à rp !

Si tu veux poster une fiche de lien ou un journal, n'hésite pas pour gagner des éclats !

Je t'invite aussi à nous rejoindre sur notre serveur discord/CB pour participer à la communauté !
Message par La Matriarche Dim 27 Déc - 15:23

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