Physique

A sa transformation notre Vampire avait un peu moins de 30 ans, il était déjà très bel homme et la richesse qu’il a obtenus aujourd’hui lui permet de mettre plus que jamais en valeur ses atouts naturels. Toujours bien coiffé, bien habillé, c’est un vampire particulièrement distingué qui prend très à cœur l’idéal noble de sa race. Il a des cheveux et une barbe noir, bien taillée, des yeux bleus et la peau pâle. Une série de tatouages très fins entourent ses yeux et parcours son front, trace de son ancienne vie lui donnant un air plus étrange encore que celui de ses congénères. Sa musculature fine mais puissante est un symptôme de ses entrainements intensifs qui ont fait de lui un bon combattant. Depuis la fin de la guerre il entretient sa forme physique avec soin, autant pour des raisons esthétiques que pratiques.

Le vampire à une préférence pour le noir, le rouge, le bordeau ou le violet, toutes ces couleurs qui s’accordent si bien avec son état actuel de maître de la nuit. Il apprécie les tenues raisonnablement extravagante et pratique. Mais une constante demeure, il fait toujours en sorte que son apparence reste quelque peu inquiétante.

Psyché

Sûr de sa supériorité sur les humains mais également sur la majorité de ses frères, notre vampire est orgueilleux, volontiers dédaigneux envers les gens qui selon lui gâchent leur talent. Ainsi il accordera facilement plus de respect à un humain qui utilise chaque parcelle de pouvoir qui est en lui et fait de son mieux, avec ses moyens si misérablement limité, qu’a un vampire qui se complait dans une éternité oisive et fainéante. Pour lui la société vampire court à se perte à mesure que ses membres deviennent fainéants et mous, ouvrant la porte à un soulèvement ou à une invasion extérieur. Car ce n’est pas parce que tous les vampires semblent vouloir ignorer le monde qui les entourent que le monde les ignorera pour toujours.

En lien avec son orgueil il apprécie grandement le fait d’inspirer la crainte et se complaît dans le mystère qui l’entoure, l’ignorance générale des effets réels de son pouvoir l’amuse et la l’arrange grandement. La peur qu’il inspire lui apparait comme la preuve la plus évidente de son pouvoir et de sa force, il prend donc grand soin de la cultiver par son comportement et son apparence. Doté d'un certain sens de l'humour macabre, il s'amuse souvent au dépends des peurs des autres.

Il n’est pourtant pas un vampire cruel et sait même se montrer généreux envers ceux qui le mérite, tout en demeurant intraitable avec les autres. Massacrer une famille entière ne l’empêchera pas de dormir si l’estime que c’était mérité ou que la situation l’exigeait. Mais il ne tuera pas un humain ou une quelconque créature par pure caprice, considérant que ce n'est pas digne d'un vampire.

Pouvoir

Peur véritable.

Le pouvoir de ce vampire lui permet de cultiver la peur dans le cœur des gens, la cultiver, pas la créer. Si d’aventure se présentait à lui un individus dépourvus de craintes, il serait incapable d’utiliser ses facultés sur lui. Cependant face à ce vampire, la moindre appréhension, la moindre petite frayeur peut prendre des proportions gigantesques.

La peur est une arme redoutable, que ce soit au combat ou lors de négociations, la peur fait perdre à l’ennemis tous ses moyens, le rendant faible et aisément manipulable. Certains se retrouvent tétanisé en plein affrontement et rate alors l’occasion de sauver leur tête, d’autres fuient sans demander leur reste et d’autre encore s’effondrent en demandant pitié, dans les cas les plus graves ils arrivent que certains humains meurent littéralement de peur. Même les esprit forts sont affectés, mais plus subtilement.  

Plus la peur naturelle de la cible est importante, plus le pouvoir est puissant et peut engendrer des effets handicapant. Le vampire à donc tout intérêt à multiplier les causes de frayeurs ordinaires autour de ses victimes.
Le pouvoir ne peut affecter qu’une dizaine d’individus au maximum et s’affaiblit avec la multiplication du nombre de cibles (puissance divisée par le nombres de cible), mais par effet dominos, ses individus peuvent transmettre la peur et l’anxiété à leurs voisins et la crainte peut ainsi se répandre sans que le vampire n’agissent directement sur chaque personne. La peur surnaturelle qu’il crée s’estompe s’il cesse d’utiliser son pouvoir, mais il est courant que les individus continuent d’avoir peur après la fin du sort. Après tout qu’il y a-t-il de plus logique que de craindre la peur elle-même ?

Pour créer la peur le vampire utilise sa voix, une fois qu'il commence à parler son pouvoir se met à agir s'il le désire, si la cible s'éloigne de plus de 100m (portée de voix) du vampire le pouvoir n’est plus actif et la cible ne connait plus que ses propres peur. Le vampire n'a aucun contrôle sur ce que l'esprit des cibles crée pour essayer de justifier leur peur, certain voient ou entendent des choses qui les terrifient, d'autres sont seulement effrayé sas en voir la raison.

Histoire

« Je déteste ce type » La nuit venait de tomber et il pleuvait comme si le monde devait finir noyé. Deux silhouettes noires, enroulées dans de grands manteaux de voyages qui faisaient leur possible pour demeurer étanche, trottinaient sous la pluie battante entre les haies fantasmagorique d’un jardin inquiétant.  Leurs pas raisonnaient sur les dalles du chemin qui menait à la porte du château tandis qu’ils se démenaient contre le vent et les éléments qui semblaient vouloir se combiner pour les empêcher de mener à bien leur mission.

« Quoi ? » Un éclair déchira le ciel avec un grondement apocalyptique, pendant un instant l’imposant château de Drakenvald se détacha du ciel nocturne, projetant sur les deux hommes sa silhouette lugubre, ses hautes tours et ses tourelles improbables, sa grande porte qui ressemblait à si méprendre à une bouche gigantesque garnit de crocs métalliques. Le corps du logis que l’on pouvait distinguer derrière l’enceinte n’était éclairé que par deux petites fenêtres qui ajoutaient une pair d’yeux jaunes au monstre qu’était le bâtiment. Les deux hommes arrivèrent au pied des murs et s’engagèrent en courant sous le porche pour s’abriter de la tempête. De part et d’autre de leur abris, deux gargouilles grimaçantes crachaient un flot ininterrompu d’eau bouillonnante dans les douves en contrebas.

« Tu es déjà venus ici petit ? » La plus grandes des deux silhouettes venait de retirer son capuchon, c’était en fait un grand homme aux cheveux noirs et à la mine grave, qui semblait avoir une quarantaine d’années. Une cicatrice déjà ancienne barrait son visage sévère tendis qu’il se retournait pour jeter un regard vers le pont levis. « Jamais messire… Mais… Mais on raconte beaucoup de chose sur le seigneur qui vit ici. Des choses horribles. Sont-elles vraies ? » La seconde voix était plus fluette, c’était celle d’un jeune homme de taille moyenne aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il semblait être particulièrement mal à l’aise et son malaise ne s’arrangea pas quand son aîné lui répondit :

« Drakenvald, un vieux vampire qui a connut la guerre presque depuis le début, vit ici. Il parait qu’il fut l’un des premiers à être transformé par le Prince de Iona. Personne ne sait qui il était avant de devenir… Comme il est. Je ne connais pas toutes les histoires à son sujet, mais on dit qu’il a fait du sale boulot, du très sale boulot et qu’il continue de le faire. Il parait qu'il tue ou rend fou tous ceux qui déplaisent au Prince, certains disent même qu'il pourrait tuer un homme sans bouger de son fauteuil, juste en le regardant. Le Prince est le seul à pouvoir contrôler ce type et a savoir vraiment ce qu'il est. Je te donne un bon conseil gamin, méfie toi de ce vampire comme d'un bubon de peste et ne le prend jamais à la légère, même ses frères le craignent et rien de ce qu’il fait n’est innocent… Si ce que l’on dit est vraie. »

« Tout ce que l'on dit est vraie et il y a beaucoup de vérités que nul n'a jamais dites et que nul ne voudrait entendre. » Les deux hommes sursautèrent et se retournèrent vivement vers l’origine de la voix. De l’autre côté de la herse un homme se tenait debout, seul et confiant. Il était assez grand et portait un long manteau noir taillé dans un tissus onéreux. Devant le trouble des deux hommes il sourit de toutes ses dents, dévoilant au passage ses crocs acérés. Il fit un pas en avant et la herse se mit à grincer en se relevant. « Entrer je vous en prie… Bienvenus au château Drakenvald, suivez-moi. »

Les deux hommes prirent une grande inspiration pour se donner du courage et s’engagèrent à la suite de leur hôte qui marchait déjà d’un bon pas vers la porte du logis, ne semblant faire aucun cas des trombe d’eau qui l’assaillait lors de la traversé de la cour. L’endroit était véritablement lugubre et s’ils n’avaient pas été ici en mission importante, jamais ils n’auraient osé continuer plus avant. Mais de Iona leur avait confié une tâche et ils ne pouvaient s’en montrer indigne sans en subit les conséquences. Pourtant ils sentaient à chaque pas qu’ils faisaient un poids se poser sur leur cœur et une peur sourde et dévorante naitre dans leur cœur. Leur hôte était un monstre, même parmi les vampires. Un monstre dont personne ne semblait rien savoir et que tout le monde semblait regarder avec crainte. Si les maîtres eux-mêmes craignaient cette créature, ils avaient véritablement du soucis à se faire. Mais en bon messager ils entrèrent et délivrèrent leur message.

De cette soirée, aucun des deux hommes ne voulut parler par la suite, on sait simplement qu’ils passèrent la nuit au château et le quittèrent dès que possible une fois la pluie passée. Depuis lors la simple mention du nom de Drakenvald suffisait à faire naitre en eux un inconfort et une peur qu’ils communiquèrent bien vite aux autres humains. Les missives à porter au château Drakenvald étaient redoutée de tous et utilisé comme de sévère punition pour les esclaves désobéissants.
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